John Le Carré - La Taupe.
Moins structuré que “L’espion qui venait du froid”, des personnages moins forts. Grandement l’impression de suivre une histoire plausible qu’on a remanié pour en faire une histoire lisible. Le personnage principal ne me semble même pas exister et c’est limite si c’est pas plus crédible justement s’il n’existait pas.
Bon je m’étais fait spoilé la fin donc ça explique peut-être cette petite déception, par contre on retrouve quand même bien les années 50 et les films d’espionnages. Bref très sympa niveau ambiance. Par contre là envie de passer à un autre style.
Par contre j’avais trouvé la fin beaucoup trop rapide. A un moment on a une accélération de l’histoire (et de l’Histoire d’ailleurs) alors qu’il aurait peut-être pu un peu plus développer
Je sais pas si tu as ressenti ça ?
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Preston & Child - La Chambre des Curiosités
Cadeau de Noël
En fait je ne connaissais pas l’auteur (enfin, les auteurs) et je m’y suis mis il y a quelques jours.
Le style, sans être magnifique (en même temps je ne le lis pas en VO), est plutôt agréable à lire, les personnages sont intéressants (même si apparement ce n’est pas le 1er livre avec l’inspecteur Pendergast) et l’intrigue est plutôt prenante pour le moment.
Plutôt un bon bouquin, j’enchaînerais sûrement avec le 2e qu’on m’a offert :oui:
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Enfin fini et c’est sympa, quand on s’approche de la fin ça devient dur de lâcher le bouquin pour changer de bus :lol:
la fin est rapide effectivement, mais cela ne m’a pas dérangé
un “long” début nécessaire pour bien expliquer pourquoi ils partent, ce dont ils rêvent… et tu as envie qu’ils y arrivent, tu as envie d’y croire…
ensuite un passage rapide qui explique rapidement les guerres, les moments de paix
puis une fin sur une nouvelle planète, rapide aussi mais bon, ils ne sont plus que deux :neutre:
par contre j’ai pas très bien compris pourquoi ils ne sont plus que 6 :ouch: (ok il y a eu les guerres mais quand même… ), j’ai dû loupé un truc
moi ce qui m’a surtout marqué c’est :
tous ces gens qui sont partis dans le but de survivre et essayer de faire un monde meilleur (en connaissance de tout ce qui se passait sur terre), avec tout de même des connaissances (ils ont tout de même construit un super vaisseau, réimplanter la vie animal etc…) , et au final, on voit que l’homme redevient un homme de cromagnon, si je peux dire, et qui en plus, ne peut vivre sans guerre
l’homme est fait pour vivre mais pour se détruire aussi :neutre:
En tout cas, je n’ai pas fini le livre sur une lueur d’espoir :neutre:
Edité le 21/01/2009 à 12:57
Les Marécages de Joe R. Lansdale
Un très bon roman assez sombre qui a été récompensé de l’Edgar Allan Poe Award.
On entre de plain-pied dans l’Amérique profonde des années 30 avec sa pauvreté imposante
dûe à la crise financière de l’époque, la discrimination raciale omniprésente, l’isolement des
petites villes du pays et ses conflits de villages…
C’est pas le premier roman de Lansdale que je lis, et j’ai rarement été déçu.
Edité le 24/01/2009 à 12:50
Période René Fallet que je redécouvre.
La fille et la souris puis Banlieue Sud-est (qui m’avait plus déçu il faut dire que l’argot des années 50 c’est pas toujours facile à appréhender)
et là je viens de termienr l’Angevine , bon à la base je ne savais pas que c’était le troisième d’une trilogie mais ça m’a pas empêché de lire. De toute façon l’histoire assez plate et vaudevillesque n’est qu’un prétexte pour décrire les sentiments.
Et quel maître en matière de sentiments ce Fallet. Il le mérite ce Prix Nobel de l’Amour dont il regrette l’inexistence.
Que de parallèles entre Régis Férrier et René Fallet, que de parallèles entre un amour et tous les autres.
Que de douleurs d’aimer, de tortures, d’espoirs.
Sans être jamais vulgaire, Fallet est plus explicite que dans ses premiers romans. Mais ça frôle juste l’érotisme, car pour lui l’amour n’est jamais dissocié de la chair. Il aime d’un amour fou, plein, sincère, il aime encore et encore, toujours cet amour qui est éternel et ne supporte pas la dure loi de la réalité, des habitudes. Cet amour qu’on se refuse, qui nous fait plonger dans les affres de l’attente, de l’espoir et de la déception.
ça devrait presque faire partie du programme scolaire, de l’éducation sentimentale. Education de la langue aussi car l’auteur s’y connait pour nous resservir cette culture de bon aloi des années où il cottoyait encore Brassens, pour jouer avec les phrases, les mots et les rêves.
Bref on lui sait gré d’être mort du coeur, il n’aurait pas pu mieux faire.
Bonjour.
Alors actuellement je lis « Jamais sans ma fille » et je crois que tout le monde connaît déjà ce livre qui est une autobiographie écrite en 1984 par laméricaine Betty Mahmoody. Cest un livre vraiment très touchant, surtout quand on réalise que tout ce qui est écrit a été réellement vécu.
Au revoir.
Grand classique, mais que je n’avais jamais lu.
Vache… j’en suis a peu près au tiers, qu’est ce que c’est oppressant comme ambiance :ouch: Par conter je me demande ou ça va mener…