Ce qui arrive au monde du jeu vidéo, ce tirage vers le bas est de toute façon symptomatique de notre société actuelle. Pour trouver des financements pour un jeu, un film… il faut faire appel à des producteurs. Ces gens ne sont là que pour fournir de l’argent (beaucoup) et faire une plus value sur le retour.
Sauf que vu les sommes engagées, il faut faire de la sécurité donc charges aux dév de faire du remaché. Et ce pour plusieurs raisons :
faire du casual, c’est passer moins de temps à jauger la difficulté, on empêche le mec de mourir comme ça même si un point est un peu chaud, il crèvera pas donc pas d’équilibrage à faire.
refaire la même chose qu’au jeu précédent, c’est facile, la capitalisation c’est bien mais tue l’originalité dans les jeux.
De nos jours, j’ai plus l’impression que comme n’importe quelle entreprise, les boites de dév sont pieds et poings liés par des financiers cherchant un retour sur investissement. Je ne fais pas de discours anti-capitaliste ou quoi que ce soit mais c’est clairement ce qui gangrène l’innovation à tous les niveaux dans notre société (sinon on aurait sans doute plus d’innovations dans le milieu médical que dans l’ergonomie des téléphones portables de nos jours).
D’ou l’intérêt de créer une troisième voe en donnant des coups de pouce au marché indépendants et en aidant les studios de taille modeste créant des jeux avec des budgets gérables.
A ce niveau, je ne sais plus qui avait dit ça mais le JV est le seul secteur ou seul les blockbusters ont droit de vie aux yeux des soit disant joueurs (les gamers ou hardcore gamers comme ils se nomment. :sarcastic: ). Bref, il y a un pan de l’économie qui existe dans les autres médias mais qui n’existe pas dans le JV
En tant que joueur, je suis pas sûr d’accepter de me porter sur le jeu indépendant.
A part quelques très rares perles, c’est un peu revenir à l’age de pierre…
Choix cornélien : Jeu original mais mal fait et souvent graphiquement moche ou Jeu plat et peu rechercher qui déchire tout d’un point de vue visuel et plaisir immédiat
Je voulais surtout dire que le marché de l’indépendant en est encore à ces balbutiements, aussi bien sur le plan du concept que de la technique…
En gros, dès que ces gens auront plus d’expérience pour créer des jeux au minimum irréprochable d’un point de vue technique, je suis certain que çà en intéressera plus d’un.
Pour le moment, j’ai vraiment l’image d’un Kevin Kikoolol jouant sur sa DSi flambant neuve à qui on demanderait de passer des heures à Tétris sur la Gameboy 1ière génération…
Nan… Les jeux indé, c’est ultra vieux mais, comme le marché est en plein marasme, on commence à le redécouvrir. Pour dire, Id était indé au début.
Après, ce sont des jeux fait par 1 ou 2 personnes donc il ne faut s’attendre à grand chose d’un point de vue technique sauf exceptions comme d’habitude.
Pour ce qui est des ventes, l’objectif n’est pas d’en faire des millions sellers mais juste de viabiliser le secteur, ni plus ni moins…Bref, quelques dizaines de milliers de ventes, tout au plus pour les jeux indé à 1 ou 2 personnes; tout en sachant qu’un jeu de 2 millions ( genre Drakensang) est rentable à partir de 200K ventes. :jap:
Oui sauf que la boite qui marchera par le bouche à oreille parce qu’elle sortira un indépendant de qualité aura tôt fait de se faire avaler par Ubisoft/Activision/EA… Et on retournera à la case départ.
Ça arrive les boites qui sortent une perle du premier coup mais en général c’est l’expérience qui permet de sortir ladite perle. Seulement, et je comprends les dévs, pour manger tous les jours quand on a un tant soit peu d’expérience, on essaie de sa faire embaucher par un plus gros studio (ça paie sans doute mieux et c’est moins précaire) donc le principe de l’indépendant est bancal car les bons studios indépendants ne le restent pas ou alors perdent leur bons développeurs (comme dans toute boite d’ailleurs).
Si seul le blockbuster existe par ailleurs dans le JV, c’est aussi parce que jouer au jeu vidéo coute plus cher que d’aller au cinéma. Les joueurs ont envie de rentabiliser le PC même si très souvent c’est un matos Carrefour donc bas de gamme, les gens on envie de pousser à fond leur config à 500 euros payés 1000… Ceci est aussi augmenté par le marketing agressif de Ati et nVidia. Le serpent se mord la queue : -> Beaux graphismes dans un jeu -> Grosses machines pour y jouer -> Gros jeux beaux pour exploiter la machine…
En plus je taille allègrement le pékin de base mais j’en fais partie. Je me suis acheté un 4870 HD Vapor-X installées ce weekend pour jouer sur la TV. Ok à 134 euros neuve c’était une affaire mais je me suis rendu compte ensuite que je n’avais aucun jeu pour l’exploiter hormis Fallout 3 qui tournait de toute manière très bien auparavant.
Bref, je vais faire comme mon Ati 9800 Pro, je vais la garder 3 ou 4 ans avant de la changer mais je me suis senti quand même un peu con quand je me suis dit que l’utilité était très moyenne et que la 4850 à 30 euros de moins m’aurait suffit. Je comprend donc tout à fait que si moi, joueur pas spécialement dans la moyenne (n’achète pas les blockbuster, ne connaît de Crysis que la démo gratuite, ne joue pas à COD Modern Warfare) me fait avoir, je comprends que le kevin de base de 15 ans se fasse aussi avoir et entre dans cette spirale de la recherche du graphisme kéké.
Edité le 03/08/2009 à 11:14
Même si le buzz est souvent exagéré, le succès rencontré n’est pas uniquement dû au Kéké : Les milliers (millions ?) de joueurs ayant passé ou passant encore leur nuit sur COD 4 ne rassemblent pas que des dingues de graphisme ou des casuals en force…
C’est tout de même une tendance de 50/50 entre le buzz annoncé et le succès commercial du jeu. C’est pas une généralité mais la qualité est assez souvent au rendez-vous. Le tout est de ne pas de fier qu’aux promesses des dév / éditeurs…
J’ai pris COD 4 en exemple parce que c’est LE blockbuster des derniers mois (plus qu’un GTA 4 je pense) même si ça fait déjà quelques temps qu’il est sorti mais il est vrai que d’après ce que m’a montré le frère de ma copine c’est pas mal fait du tout et même plutôt bien réalisé.
Oui c’était aussi pour mon exemple… juste histoire de dire que le succès commercial d’un jeu ne dépend pas que de la population qui l’achète, mais aussi d’une certaine qualité dans un ou plusieur domaines…
:non: L independant est aussi vieux que le jeu video grand public. C est bien comme ca que le jeu video a commencer. D ailleurs comme le dis Hisvin, beaucoup de studios encore connu aujourd hui, se sont fait un nom a l epoque. Meme si aujourd hui il y a une tendance “indie”, cette derniere est nettement moins importante, et a surtout moins d influence. Quand je travaillais dans le domaine du jeu video, je recevais des caisses completes de jeux independants. Que de bons souvenirs
Il y a quelques semaines j avais voulu commencer un sujet sur le jeu video independant, j avais meme rassemble quelques articles, et puis… j ai eu la flemme.
Comme dit précédemment, le jeu indépendant n’a rien de jeune.
Tu veux plutôt dire qu’il est dans la crise de la quarantaine, qu’il veut se payer une grosse maison, une grosse bagnole mais qu’il a pas les moyens.
En terme de concept l’indépendant écrase tout le reste. Ce n’est pas d’expérience qu’ils manquent, loin de là, c’est de budget… Tout n’est qu’affaire d’argent. Pas de savoir, ni d’expérience, ni de talent, mais juste de pognon. Un jeu, ça coûte très cher à développer, surtout si il est ambitieux.
Malheureusement, certains concepts ne fonctionnent qu’avec l’ambition et sont donc abandonnés.
Dans la cadre du jeu vidéo oui, il a une seule et unique signification.
C’est justement ça qu’elle est riche, vu qu’un mot n’a pas la même signification suivant le contexte :ane:
Y’a un très beau développement sur le réalisme en page 3 et 4 (cf. bidou34).
Edité le 19/08/2009 à 16:36