---- ! [ Farenheit 9/11] ! ----

Si les intérêts économiques passent nettement devant l’interet humanitaire et qu’en plus l’interet humanitaire et mis en avant par des mensonges (saddam a une grande armée par exemple) c’est pas trés carrée justifiable comme intervention.

La encore :pourquoi a t’on laissé Saddam au pouvoir aprés la premiere guerre du golf???

la faute à la force d’intervention alliée…

et juste une précision sur tout ce qui a été écrit ce week-end sur l’embargo américain…l’embargo n’est pas américain mais onusien… ne pas mettre tout sur le dos des usa et savoir accepter les responsabilités de son pays…

le jugement de la Cour internationale de justice concernant la barrière de séparation israélienne a été acclamé sur l’ensemble du continent. Il ne fait hélas que confirmer le refus toujours plus désespéré en Europe d’admettre la transformation du monde et d’y faire face.

Sans surprise, la presque totalité des juges composant la Cour internationale de justice (CIJ) saisie de la barrière de séparation en cours de construction par Israël ont rendu un verdict négatif, jugeant illégale cette protection et appelant à son démantèlement ainsi qu’au versement d’indemnités aux propriétaires et habitants palestiniens lésés. A la différence de la Cour suprême israélienne, c’est donc le principe même d’une séparation physique – et non son tracé – qui ont fait l’objet du jugement. Lequel constitue un acte politique qui tente d’entraver l’action d’un Gouvernement démocratiquement élu et soutenu par une majorité d’Israéliens.

«… Les Européens s’accrochent désespérément au monde d’avant le 11 septembre,
à ses icônes internationales, à son apparence de stabilité. »

Même si les jugements de la CIJ n’ont en soi aucun effet contraignant, ils peuvent fonder une résolution du Conseil de sécurité. En niant explicitement à Israël le droit à l’autodéfense selon l’article 51 de la Charte des Nations Unies, sous le prétexte que les violences subies ne sont pas le fait d’un État étranger et qu’elles proviennent d’un territoire sur lequel Israël exerce son contrôle, les juges de La Haye ont tout simplement fermé les yeux sur la menace du terrorisme contemporain – sa dimension asymétrique, ses racines culturelles ou encore son financement transnational. Que cette interprétation aveugle d’un droit périmé ait été saluée en Europe ne fait somme toute que traduire les illusions qui embrument notre continent.

Le culte de l’inaction d’une Europe fatiguée

Comme c’est désormais la règle pour les thèmes stratégiques, les commentateurs ont été unanimes à approuver le verdict de la CIJ, n’hésitant pas à y voir une « victoire éthique » et insinuant parfois qu’il est temps pour Ariel Sharon de céder la place aux travaillistes. Les réactions outrées des Israéliens, pour lesquels la barrière de sécurité est une protection logique contre les attaques terroristes qui menacent leur existence, n’ont que rarement fait l’objet d’un encadré. De toute évidence, une population libre de s’exprimer et de critiquer a bien moins de légitimité que des juges élus par l’Assemblée générale de l’ONU, dont le caractère non démocratique de nombreux membres reste une constante.

Mais les Européens se trompent lourdement s’ils imaginent que les leçons de morale émises au sein des institutions supranationales auront le moindre effet sur la majorité des Israéliens. Au contraire, les considérations passéistes de la CIJ et la énième mouture du vieux mensonge selon lequel le terrorisme palestinien serait provoqué par l’occupation israélienne ne font que renforcer le discrédit de ces élites pour lesquelles l’ONU et ses subdivisions sont par définition l’expression du Bien. Que les premiers tronçons de la barrière aient permis une diminution drastique des attentats et donc sauvé des vies n’est pas un facteur digne d’être pris en considération. Laissez donc à vos assassins le droit de circuler librement, voilà le bon mot de la Cour !

Cet épisode tragi-comique souligne à quel point les Européens s’accrochent encore au monde parallèle qu’ils ont créé de toutes pièces à la fin de la guerre froide. Dans cette réalité alternative, la barrière de séparation israélienne devient un mur de l’apartheid, mais l’interdiction faite aux Juifs de fouler des terres musulmanes n’indigne personne ; le camp de Guantanamo et ses 600 détenus souvent capturés l’arme à la main incarnent l’injustice suprême, et non les goulags nord-coréens où 200’000 personnes crèvent en silence ; le procès de Saddam Hussein n’est qu’une mascarade de justice, mais le laisser au pouvoir ne troublait guère les chancelleries ; les sévices infligés à Abu Ghraib sont une barbarie absolue, et non les décapitations rituelles des islamistes ; et ainsi de suite au fil des distorsions et des opinions transformées en faits, avec les « documentaires » de Michael Moore, le « massacre » de Jénine ou encore la « résistance acharnée » de la population irakienne.

Contrairement à ce que l’on affirme souvent, les Européens ne sont pas rebutés par le simplisme consistant à séparer le Bien du Mal ; il se trouve simplement que le Mal est incarné à leurs yeux par l’Amérique de Bush et l’Israël de Sharon, car ceux-ci ne respectent plus les règles acceptées par leurs prédécesseurs et sanctifiées sur le continent. Le vrai crime de Bush et de Sharon, c’est qu’ils osent agir sans passer sous les fourches caudines des institutions internationales et des élites dénationalisées que celles-ci ont générées ; agir face au terrorisme fondamentaliste et montrer son vrai visage au lieu d’expliquer son existence par des disparités économiques toujours plus imaginaires ; agir de manière décisive en utilisant des Forces armées que ces élites méprisent et refusent d’engager, fut-ce pour sauver des vies.

Au-delà de tous les louanges pour la concertation, la négociation ou la prévention, il demeure le triste fait que l’Europe n’agit pas et réprouve ceux qui ne suivent pas son exemple. On ne fait rien pour arrêter le nettoyage ethnique au Darfour, bien qu’il ait déjà fait plus de 10’000 morts, et la France s’est même opposée à sanctionner le régime de Khartoum. On ne fait rien pour empêcher le nettoyage ethnique inversé et progressif que connaît aujourd’hui le Kosovo, où les soldats de la KFOR n’ont aucune marge de manœuvre. On ne fait rien pour aider la population irakienne malgré deux résolutions unanimes du Conseil de sécurité. De toute manière, on n’a rien fait pour le Rwanda ou la Bosnie. Comment des pays qui ont laissé crever 11’700 civils – dont 1500 enfants – à Sarajevo pendant un siège de 4 ans peuvent encore parler de morale reste d’ailleurs un mystère.

Mais l’Europe ne se décide pas davantage à agir de manière décisive face à l’islamisme conquérant qui se répand sur son sol. En France, les Renseignements généraux ont récemment mis en garde le Gouvernement quant à la situation explosive que connaissent certains quartiers dont la population est à majorité immigrée ; le fait que ces annonces n’aient pas immédiatement été accusées de racisme montre certes une évolution positive. En Allemagne, les services de renseignement ont dénombré 24 groupes islamistes actifs sur leur territoire, et ont estimé que 3000 musulmans – sur les 3,45 millions que compte le pays – étaient prêts à commettre des attaques terroristes. Mais les Gouvernements ne mesurent toujours par la vraie dimension de cette menace.

Aux Etats-Unis, on emploie souvent l’appellation « du 10 septembre » ou « du 12 septembre » pour exprimer une différence de conception : la première considère que les services de police et la loi pénale sont des armes suffisantes pour lutter contre le terrorisme, alors que la seconde a vu dans les attaques de New York et Washington la preuve d’une nouvelle guerre qui exige l’emploi de la coercition armée. L’Europe a du mal à choisir entre les deux : elle envoie discrètement ses forces spéciales participer à la traque d’Oussama Ben Laden, augmente les échanges entre ses services de renseignements et s’intéresse aux prédicateurs qui répandent une propagande extrémiste ; mais elle abandonne par avance l’initiative, refuse un engagement offensif de ses armées et nie la guerre que les islamistes ont déclaré à l’Occident.

Il est assez pathétique de mesurer les causes de cette négation. Les Européens s’accrochent désespérément au monde d’avant le 11 septembre, à ses icônes internationales, à son apparence de stabilité. Dans un monde en pleine révolution, et rares sont les révolutions à ne pas être sanglantes, on s’évertue à maintenir le statu quo, à préserver des acquis sanctifiés, à rechercher une normalité perdue. L’Europe agit comme un homme fatigué, réveillé en sursaut et avide de se rendormir. C’est pourquoi il est si tentant de faire de Bush la source de tous les maux : une haine aussi consensuelle évite toute remise en question et offre l’illusion que l’après-Bush signifie le retour au passé, sans tous ces attentats, ces menaces et ces proliférations.

Mais imputer tous les torts aux Etats-Unis ne pourra pas être perpétué des années durant. Croire que les Américains ont ouvert la boite de Pandore en renversant le régime de Saddam Hussein témoigne d’un aveuglement stratégique – et d’une méconnaissance historique – inquiétante pour les intellectuels qui s’en font l’écho. Il ne sera pas toujours possible de mandater des juges et de leur conférer une aura morale inexistante pour faire les choix politiques que l’on redoute : tôt ou tard, l’Europe devra développer une stratégie d’ensemble pour ce siècle et accepter de répondre aux défis idéologiques, démographiques et économiques qu’il implique. A moins de se rendormir et de prendre définitivement congé d’une l’histoire trop lourde à porter – et d’un monde trop imparfait pour ses rêveries.

www.checkpoint-online.ch

j’ai du mal à croire ce que je lis :’( …
mais bon, c’est sur que si pour être tranquille, il faut exterminer ses voisins, bon … ça ne fait que faire régresser l’Humanité vers la barbarie des temps premiers :confused:

mais c’est un bon article qui reflète bien la différence de compréhension entre “américain” et “européen” :oui: …

Et les frappes aeriennes régulière c’était l’otan puisque c’etait Américain et vassal…

P.S. si on evitait le conflit israelo-palestinien pour eviter une dérive trop violente du post?

Quand au lien http://www.checkpoint.ch/ il renvoie à une compagnie vendant des solutions de sécurité internet?

http://www.checkpoint-online.ch/ :oui:

merci kiss pour la correction…

et le type qui a écrit l’article est suisse, pas américain…

ouep 'fin bon, on va pas changer de sujet, mais on auras du mal à me faire croire que :
1/ ce mur résoud un problème (à en croire le récent “attentat”, et je met volontairement entre parenthèse, car c’est une femme soldat qui a été tué, et non une civil, ce qui est donc un acte guerrier et non terroriste ; j’en doute)
2/ ce mur résoud plus de problèmes qu’il n’en créer (un peuple qui n’en peut plus de souffrir le martyr que leur impose, sans trop savoir pourquoi, l’état hébreu)
3/ que c’est l’exemple à suivre pour être tranquille (façon “ville privée” américaine) … une prison, de quelque taille qu’elle soit, ça reste la privation de liberté, et non la pleine jouissance de cette dernière :oui:

fin de mon dérapage contrôlé :stuck_out_tongue:

Mouai… y’a quand même des trucs bien gonflés dans ce texte, Cpt_Miller.
Le rédacteur m’a tout l’air d’être un peu extrème-(iste)… (facho inside ?)

ben je sais pas… je le connais pas, c’est un militaire…donc le point de vue humaniste il doit pas trop connaître…

Par contre je vois pas trop ou tu vois des propos extrémistes… il a un avis pas tranché, il dit des choses sur lesquels je suis bien d’accord, d’autres pas du tout, mais je vois pas réellement de texte facho…

islam = Religion et civilisation des musulmans.
aller, tous dans le même sac !

donc tout le monde dehors ?

:confused: :confused:

pour la 1er rien à redire, il met tout le monde dans le même paquet…sur ta deuxième citation moi je la comprend comme sa: mais l’europe ne se décide pas davantage à agir de manière décisive face à l’islamisme extrémisme qui se répand sur son sol

"En Allemagne, les services de renseignement ont dénombré 24 groupes islamistes actifs sur leur territoire, et ont estimé que 3000 musulmans – sur les 3,45 millions que compte le pays – étaient prêts à commettre des attaques terroristes. Mais les Gouvernements ne mesurent toujours par la vraie dimension de cette menace.
"

la il fait quand même la part des choses!

… et “oublie” les centaines de milices américaines responsables de bien des attentats (oklahoma city …) et de “dommages colatéraux” (la tuerie de columbine, à un certain niveau, n’as été rendus possible que par l’existence de ces milices qui défendent, outre une certaine idée de l’amérique extrémiste, la vente d’armes libre, etc …) :confused:

alors bon, quitte à vouloir nettoyer la merde chez les autres, ils pourraient (eux aussi) commencer par nettoyer la merde dans leur maison :wink:

il parle de l’europe la, pas des usa!

oups :stuck_out_tongue:
mea culpa (mais j’édites pas :stuck_out_tongue: :D) …

ben c’est le problème, c’est qu’il ne parle jamais d’extremisme/ste… il parle “d’islamisme/ste”.
(et oui, y’a bien 1 cas ou il parle de “musulmans” comme tu le dis, mais c’est bizarre qu’il ne le fasse pas ailleurs… sur cet exemple, il parle d’un “rapport” des services du renseignement, je me demande si il n’a pas tout simplement repris leurs termes…)

moi, quand il parle de “l’islamisme conquérant qui se répand sur son sol.”, j’aime pas trop la tournure de sa phrase…
(surtout rapproché à ce qu’il peut dire ailleurs, dont ma 1ère citation : “tous dans le même sac”).
pour moi, il dit globalement qu’il ne veut pas d’islamiste (et donc de musulmans) en europe.

enfin, bon, passons…

ben disons que c’est soit sa, soit il confond les termes…faut dire que dans ces termes moi non plus je fais pas trop de différence j’y comprend pas grand chose…

islamiste égal personne qui estime que le coran doit régir la societé civile
islamisme: Mouvement politique et religieux prônant l’expansion de l’islam.(le petit robert)

peper>un musulman est a un islamiste ce qu’un catholique lambda est a un catholique intégriste.
ce texte n’a donc rien de xénophobe.