grandiose soirée hier :
3 nouveaux territoires conquis de haute lutte face aux prussiens et polonais. La Finlande, la Biélorussie m’appartiennent, et surtout Varsovie est tombée devant mes troupes, ce qui m’offre enfin une région économiquement rentable en plus d’une nouvelle université.
Mais le grand moment de la soirée a été une extraordinaire bataille navale menée contre les danois. Ma nouvelle mini-flotte de 3 frégates, 6èmes lignes, affrétés de St Petersbourg, en partance pour le port de Stockholm a été interceptée par une flotte danoise de 9 navires. Un vaisseau amiral de 4ème ligne, 2 frégates, et 6 Indianman me tombent dessus au large des côtes de la Prusse Orientale.
L’ordinateur m’annonce une probabilité de défaite de l’ordre de 80%… Je décide donc de jouer la bataille moi-même, quitte à sacrifier mes navires autant envoyer le plus possible d’ennemis par le fonds !
Les danois ont l’avantage du vent, en plus de leur grande supériorité numérique, et sont en formation classique, les uns derrière les autres, le vaisseau amiral en tête.
Ma stratégie est établie : essayer de les couler les uns après les autres en restant le plus possible devant, et en gardant le vent dans le dos. Surtout ne pas présenter le flanc à toute la ligne ennemie, synonyme de suicide, rester devant, lofer pour lacher une bordée, puis repartir devant, et recommencer.
La maniabilité des frégates aide grandement à ce type de manoeuvres : mes frégates zigzaguent devant le navire amiral en lachant bordées sur bordées. Il coule après 10mn… Peu de dégats de mon côté.
Je répète ces manoeuvres avec le nouveau navire de tête, et ainsi de suite…
3 navires coulés en 20mn, mes frégates légèrement touchées, mais toujours très manoeuvrables.
Mais je suis repoussé au bord de l’écran, plus de place pour manoeuvrer, il va falloir remonter au vent… et perdre ainsi l’avantage de la vitesse et de la maniabilité.
Je m’éloigne le plus possible de la ligne ennemie, en essuyant quelques bordées qui font peu de dégâts. Je remonte au vent, pendant que la ligne ennemie se réorganise et essaye de me couper le chemin. Situation difficile je vais être obligé de couper leur ligne. Je positionne mes frégates et vise un intervalle pour chacune d’entre elles dans l’arrière de la ligne ennemie (stratègie de Nelson à Trafalgar!). Mes frégates essuient bordées sur bordées, de face, les dégâts commencent à s’accumuler, mais… JE PASSE (!!), non sans que chaque frégate n’aie lachée deux bordées simultanées sur chaque danois les entourant, gros dégâts occasionnés par mes tirs à bout portant. J’arrive à reprendre ainsi un peu d’espace pour manoeuvrer, la ligne ennemie est désorganisée, et j’ai repris l’avantage au vent !
Je recommence la même stratégie, mais cette fois-ci je suis positionné sur l’arrière des danois : j’en profite pour couler 1 nouvel indiaman, et un autre se rend, plus que 4 !
Hélas, une de mes frégates, trop gravement touchée à la coque, et malgré avoir échappé à un incendie, va rejoindre Neptune à 100 brasses sous l’eau…
4 danois contre 2 suédois, la partie est encore serrée, mais l’espoir de victoire est là. J’ai toujours l’avantage du vent. j’attaque une des frégates danoises restantes par l’arrière, prise en sandwich : 5 volées plus tard, elle coule à son tour.
Je réitère avec la dernière restante, elle se défend la diablesse, une de mes frégates est salement touchée à tribord, dégâts à la coque, pourvu qu’elle ne coule pas… Les 2 Indiaman restants sont loin. Je finis par en venir à bout : les requins se régalent.
Les 2 derniers Indiaman ne sont plus qu’une formalité : l’un se rend sous mes coups de boutoir, l’autre va rejoindre ses camarades au fond de l’eau…
VICTOIRE HEROÏQUE !!!:super:
2 Indiaman en récompense de prises… Les réparations effectuées, ils partiront rejoindre ma flotte commerciale du Brésil.
Petit conseil : ne s’occuper que des trajectoires de ses navires, et de l’avantage au vent qui procure vitesse et maniabilité. Ne SURTOUT PAS s’occuper des tirs au canon, laisser l’ordinateur s’en charger, il fait ça très bien.