Oui. Mais le risque est beaucoup plus faible, les vaccins étant efficaces pour limiter la transmission.
Quasiment, si. Avec le variant delta, le seuil d’immunité collective est des l’ordre de 90%. Sachant que les vaccinés et les anciens infectés ne sont pas tous immunisés totalement, il faudra bel et bien 100% de la population infectée ou vaccinée pour atteindre l’immunité collective.
Alors déjà, non, les morts avec le covid ne sont pas tous considérés comptés dans les morts du covid. Il faut que le covid soit mentionné dans les causes de la mort sur le certificat de décès.
Ensuite, les données de surmortalité prouvent bien que la plupart de ces morts sont des morts prématurées. Une étude espagnole a même évalué le nombre d’années de vie perdues en moyenne : 14.5 au niveau mondial, 11 en France.
Sauf que justement pour l’immunité collective, il ne suffit pas de vacciner les personnes à risque. Et comme les vaccins ne sont pas efficaces à 100%, protéger les personnes à risque nécessite une vaccination globale.
Les chiffres publiés par le RU sur le variant delta montrent déjà que vacciner 20% de la population en plus diminuerait plus fortement les décès que finir de vacciner les 5-10% de personnes à risque qui ne sont pas encore vaccinées. Parce que vacciner 20% de la population en plus diminuerait de 50% la circulation du virus, donc réduirait aussi de 50% les décès… Et comme les vaccinés sont majoritaires parmi les décédés (note : ce n’est PAS une preuve d’inefficacité du vaccin), cette réduction de 50% des décès sauve plus de vies que si on réduisait de 90% les décès de non vaccinés…