le principe même de cette « statistique » ou plutôt propagande , ratio nombre de mort/production est juste à vomir…
nous ne sommes pas sensibles au mêmes arguments…je suis plus sensible au thèses de la criirad qu’à celle des profiteurs (du point de vu finance) de l’industrie nucléaire.
Le problème avec votre graphique c’est que les morts éoliens et solaires ne sont que des accidents de travail ordinaires, rien à voir avec la nocivité de la ressource. Le vent et le soleil ne provoquent aucun déchet de quelque nature que ce soit. La contamination du nucléaire est sournoise et peut prendre des années à se manifester, et dans la plupart des cas, produira des no man’s land pour des milliers d’années, comme à Tchernobyl.
Vous avez compté les 900 000 morts indirectes de Tchernobyl? Les cancers et malformations génétiques? Les morts indirectes de la vidange quotidienne de 300 tonnes d’eaux à Fukushima? Le bouchon qui vient de craqué sur la poubelle géante aux îles Marshall, et les autres accidents militaires non déclarés?
Ce qu’on ne sait pas peut faire très mal.
En passant vous savez pourquoi on dépense 300 tonnes d’eau chaque jour à Fukushima? C’est pour empêcher le réacteur de fondre, de s’enfoncer dans le sol et de provoquer un vrai cataclysme. Cataclysme qu’on a évité de justesse à Tchernobyl aussi. Non merci, on en avait un seul réacteur ici au Québec, et nous sommes bien heureux de s’en être débarrassé… enfin pas vraiment car on doit dépenser des milliards en entretien pour la période de refroidissemnt, qui prend environ CINQUANTE ANS!
Pour ceux qui croit que le nucléaire n’est pas dangereux du tout, vous devriez voir « La Bataille de Tchernobyl » documentaire Français fait par de vrais journalistes, sur youtube.
C’est vrai que le nucléaire n’est pas dangereux… jusqu’à ce qu’il y ait une fuite ou un accident.
Moi c’est le genre de roulette russe que je considère complètement irresponsable, surtout lorsque les alternatives sont moins chères, plus flexibles, renouvelables à l’infini et sans danger
aucun.
Indirectement c’est probablement plus de 2 millions de morts depuis l’accident. Regardez « La Bataille de Tchernobyl » et vous serez édifiés! Vous serez aussi édifiés sur les pression du lobby nucléaire qui a fait fondre le nombre de victimes depuis…
Indirectement c’est probablement plus de 2 millions de morts depuis l’accident.
Oh à mon avis c’est même 20 milliards. On n’est plus à ça près. Et oui, je me suis déjà renseigné sur le sujet, pour ne pas raconter n’importe quoi comme le « un million de morts ».
Oui, je sais que le cobalt est utilisé ailleurs que pour la simple fabrication d’aimants…(50% quand même de la production mondiale de cobalt sert quand même à la fabrication des batteries en 2017)
Le problème, c’est qu’aujourdhui, cette extraction est digne de « Germinal »
@Rochain
Vous dites qu’il faut installer des éoliennes et fermes solaires pour remplacer le gaz ? C’est impossible.
Il faut comprendre que :
Nucléaire = production continu et difficilement variable, on ne peut pas juste augmenté la puissance rapidement.
Solaire = quand il y a du soleil
Eolien = quand il y a ni trop ni trop peu de vent, Oui pendant une tempête on laisser tourner une éolienne sans production pour éviter des dégâts. (j’en ai 3 sous le nez à 2km en permanence je les connais que trop bien).
Donc vous voulez remplacé une production électrique au gaz par de l’éolien ou du solaire, vous faites comment la nuit lorsqu’il n’a pas de vent ou en cas de tempête comme le week-end dernier ?
Au final, il faudra installer pour l’équivalent de la totalité du besoin du pays dans chaque source ?
Comme ça le jour ou il n’y a pas de vent utilisable on prend du solaire. Le jour ou c’est aucun des 2 on prend de l’hydro, le jour ou aucune source dite « renouvellable » n’est disponible on prend sur le gaz.
Au final c’est ça avoir une capacité de production de 300% du besoin pour palier à tous les effets aléatoire ?
On accepte de payer aussi un prit x3 pour entretenir cette capacité de production ?
Tu tiens d’où cette proportion de cobalt pour les batteries? Pour moi, l’industrie pétrolière est toujours de loin le premier consommateur… Peut-être est-ce une projection si la proportion de VE augmente fortement et la consommation de carburants fossiles diminue?
Encore une fois, l’argument n’est pas faux mais biaisé. A part pour le solaire photovoltaïque ou effectivement la nuit il n’y a aucune production (mais la demande est également plus faible…), pour l’éolien, il n’y a jamais 100% de la production éolienne et solaire française (et même de l’Europe car la production est en grande partie mutualisée) à l’arrêt. De plus il n’y a pas que les centrales à charbon qui sont modulables, le brulage des déchets produit aussi quelques MW par exemple et éventuellement du biogaz (agricole ou déchets ménagers) aussi utilisable dans des centrales au gaz. Une bonne gestion de grid et des compteurs intelligents (pour inciter à consommer à certaines heures, le principe jour-nuit étendu est plus fin) font aussi parti des solutions. Rien n’est tout blanc ou tout noir, c’est une question de compromis comme d’habitude.
Je tiens le coupable: ma mémoire!
En fait, l’industrie pétrolière est de loin la plus grosse consommatrice de cobalt, mais pour les catalyseurs (donc plus de 50% de 5% donc 2.5% aux dernières statistiques)…
Les femmes ont une super mémoire! Surtout pour se souvenir de nos bêtises ou de ce que l’on a dit…
Au moins, je me souviens d’une chose: ne pas me fier à ma mémoire…
LA solution évidente c’est l’énergie propre, gratuite et infiniment renouvelable du vent et du soleil couplée à des batteries de stockage.
Sauf que ça ne fait pas l’affaire des grands cartels de l’énergie de perdre leur clientèle captive, surtout pour ceux qui se font installer des toitures solaires.
On les voit se démener partout pour donner mauvaise presse à ces énergies douces par des fakes, articles, études, commentateurs, etc. proclamant à qui mieux mieux l’« énorme pollution » des solutions vertes et indépendantes, sans jamais comparer avec la monstrueuse pollution des hydrocarbures et des dangers totalement irrationnels de la roulette russe du nucléaire, dont les déchets continue de s’accumuler sans qu’on ait de solution définitive.