Oui, évidemment pour des mouches ou des bactéries, ça le fait.
Mais tous les organismes « complexes » avec un sacré gros paquet de cellules, ça ne peut pas le faire.
Maintenant vu le niveau de l’interlocuteur, je me suis adapté. 
Si on rentre dans les détails, à ce niveau-là ils sont capables de te montrer la bactérie et de considérer que si une espèce sur Terre peut le faire, alors toutes les autres aussi…
C’est comme les ours polaires. Ils sont hyperspécialisé. Leur banquise disparait, les phoques sont de plus en plus difficiles à prendre par surprise, leurs techniques de chasse deviennent implaçables. Donc ils meurent ou ils redescendent en latitude… pour s’accoupler avec les ours plus bas. Le hic : ils donnent aux ours d’en bas l’envie de manger de l’Humain, chose que l’ours local n’a pas de base… on gagne pas à tous les coups. ^^
Toutes les espèces les plus spécialisées sont vouées à disparaître les premières en cas de changement majeur des écosystèmes (qu’importe la raison du changement). Parce que la spécialisation, c’est parfait quand tu domines ta niche écologique, mais c’est le drame immédiat quand les conditions changent.
Comme tu le dis pour les dinosaures, c’est littéralement ce qui leur est arrivé. Trop grand, trop gros, trop spécialisé. Seuls les plus petits et versatiles ont pu survivre.
L’Humain en soit a effectivement une chance de survie, mais faut qu’il arrête de penser qu’il peut survivre tout seul.
En tout cas, aujourd’hui, on ne sait pas faire ça.
Et même si on savait, est-ce vraiment désirable ? (mais ça c’est peut-être plus une question philosophique, je rentre pas dedans, et je suis pas qualifié non plus pour).
De toute façon, quand il faudra faire des choix car on ne pourra plus tout faire en même temps, on mangera ce qu’on peut.
Donc les insectes, ils iront dans l’assiette comme le reste. Les générations qui auront du mal avec ça, c’est celles qui vivent déjà. Les suivantes n’auront aucun mal, parce qu’elles n’auront pas le choix, et rien connu d’autres.