Commentaires : Suite à plusieurs accidents, l'Autopilot de Tesla est sous le coup d'une enquête fédérale

Il y a quand meme un paquet de trolls ici…Ces experts comme vous les nommez sont des lecteurs de Clubic qui commentent un article en donnant leur point de vue sur ce forum qui est destine a cela.

Tous ces gens qui parlent jugent et condamnent alors qu’ils n’ont jamais posés les mains sur une Tesla ni bien sûr codé une IA. Les internets.

L’Autopilot c’est de série sur toutes les Tesla. Vient ensuite l’EAP à 3800€ et le FSD à 7000€ et quelques.
Ces 2 derniers n’ont - à mon humble avis - strictement aucun intérêt en Europe, où la législation sévère et non flexible a conduit Tesla a BRIDER voire castrer l’AP, l’EAP et le FSD. Autrement dit : c’est une fonctionnalité relativement vidée de sa substantifique moelle.

Il reste le fait qu’elle peut parfaitement conduire sur voie rapide/autoroute. Mais tout le reste étant tronqué sorti de ça il ne faut pas jouer avec le feu.
Et tout teslar (conducteur de Tesla) un tant soit peu intelligent le sait parfaitement.

L’article parle d’accident aux USA visiblement. Aux USA ces 3 déclinaisons restent en beta avec les avertissements qui vont bien. Il n’a jamais été dit qu’on peut se gratter le slip ou faire des mots-croisés (voire dormir) pendant que la voiture conduit aux USA. Ce sont des comportements d’abrutis dont Tesla s’est toujours désolidarisé et dont les demandes de prise en charge/remboursement par les responsables ont logiquement toujours été refusés, faut pas déconner non plus. Si t’es assez con pour mettre un chat dans un micro-ondes, tu vas pas demander à l’éleveur/Darty de te rembourser parce que ça a fait sprotch. Le pire, c’est que pourtant certains l’ont fait.

Donc oui, l’autopilot dans la largesse de sa définition n’est ni parfait ni même terminé.
Il appartient donc aux humains de demeurer maîtres de leur véhicule.

Et sans aucun doute cette enquête démontrera que dans la plupart des cas sinon tous, les conducteurs ne l’étaient pas.

En fait, le pb, c’est pas l’IA, c’est la notion de responsabilité civile… dès lors qu’on laisse un IA décider à sa place, on en remet son sort à son constructeur. il y a une vraie bataille d’assurances là dessus. Et quand l’IA doit décider d’arbitrer une situation inextricable? Elle choisit quoi entre le ravin et la petite fille? Et les équipements routiers, je trouve à contrario que c’est une bonne idée. Ils profitent à tous. l’IA ne profite qu’à son conducteur.
Sinon je trouve quand même dangereux de s’en remettre à un logiciel en cours d’apprentissage. Ce n’est que mon avis et manifestement ça ne dérange pas les propriétaires de TESLA. Quand je l’ai conduite, ça m’a beaucoup dérangé/énervé, c’est que je ne dois pas en avoir besoin…

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Si si , c est gratuit. Ce n’ est pas parce-que avec l autopilot je respecte mieux les distances de sécurité et que je change moins souvent de file et jamais sans prévenir les autres usagers que je ne sais pas conduire. Par contre ceux qui croient savoir conduire sans erreur me font peur : sur la route c est tellement rare d en voir.

Pour l’évitement, la voiture ne t empêche pas de tourner le volant, elle durcit la direction pour te dire de faire attention.
L’autopilot demande un apprentissage, tout comme l’utilisation d un régulateur de vitesse.

Et je vois que ceux qui critiquent n ont pas pris le temps de apprendre à s en servir.

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Chacun est libre de donner son opinion - ressenti d’après un article.
Vous n’avez aucune idée de l’activité des participants. Vous seriez parfois surpris…

Sans doute la meilleure utilisation à en faire d’après ce que vous décrivez.

C’est votre vision, laissons les ronds de cuir arbitrer. Si l’IA protège ses passagers, elle prend la responsabilité de tuer la petite fille (c’était le présupposé de l’exemple :« Elle ou moi » pas de demi choix). Cela relève alors de la responsabilité du constructeur… On peut retourner le truc dans tous les sens, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse.

Etant informaticien de base, j’ai une faible confiance en le génie logiciel, car derrière… il y a un humain. On s’est rendu compte que certaines IA étaient sexistes, voire racistes… Pourquoi? parce que derrière l’IA, il y a l’humain. L’IA fait des erreurs car dans son processus d’apprentissage, tous les cas d’usage n’ont pas été prévus. Il faut qu’elle les intègre. Vous trouvez la conduite autonome reposante, mais demain, elle vous met le nez dans un camion, resteriez vous zen en disant « je ne dois m’en prendre qu’à moi même » ou porteriez vous plainte pour défaillance auprès du fabricant?

A noter que même Elon Musk a sa part de crainte et de scepticisme sur l’AI. Etonnant pour quelqu’un qui vend un « autopilot »!

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Pourquoi étonnant? Musk n’est pas, comme le pense certains, un génie qui œuvre pour le bien de la planète et de l’humanité; C’est avant tout un entrepreneur qui veut faire des profits, et qui se croyait -peut être- au dessus des autres; On verra ce que dira l’enquête, mais le prestige de Musk et de Tesla va en prendre un sacré coup; :wink:

Les pilotes automatiques existent sur les avions, mais on met deux pilotes pour les surveiller.

@Lerian
Que de certitudes… Je cite :
" jamais, absolument jamais, une IA ne sera plus sûre…"
« On ne verra non plus jamais d’IA pilote d’avion »

Il me semble qu’on aurait pu dire par le passé :
« jamais on ne fera flotter du métal sur l’eau »
« jamais un homme on ne pourra aller plus vite que le cheval au galop »
« jamais on ne pourra voler comme les oiseaux »

Dur dur, le « jamais au grand jamais… »

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c’est aussi bien plus facile à mettre en œuvre…

il n’y a pas beaucoup d’obstacles à détecter à 10000m d’altitude, un cap, une altitude et ça vole.

et même avec tant d’espace, les avions communiquent entre eux pour s’éviter.

Et dire qu’ici y a des personnes qui prônent pour la suppression des conducteurs humains pour mettre des machines à la place .
La haine contre les conducteurs n’en finit plus

Le fait est qu’aujourd’hui ce ne sont toujours pas des IA qui pilotent les avions.

Le pilotage automatique des avions, c’est juste un automate assez basique, qui obéit à la consigne de cap donnée par le pilote humain. Le simple régulateur adaptatif avec maintien dans la voie sur les voitures est à la limite déjà plus complexe que l’automate de pilote automatique d’un avion. Et au moindre imprévu (s’il y a par exemple un autre avion à éviter), c’est le pilote qui prend le relais, le pilote automatique ne sait pas faire.

Il y a quelques drones qui sont pilotés par des IA, mais ça reste extrêmement basique comparé à ce qu’il faut pour de la conduite autonome de voiture.

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Et où est la limite du mauvais usage de l’AI? D’activer la caméra interne pour s’assurer du bon usage fait par le conducteur ? C’est la toute l’ambiguïté du discours de Musk.
Et détrompez vous, même la conduite autonome peut vous mettre dans un camion.

Je n’enterre pas la conduite autonome. Ce que j’enterre, c’est qu’un constructeur mette la charrue avant les bœufs. Il vend un produit non fini et, de par son discours fait croire le contraire.

Pour ma part j’ai désactivé les aides à la conduite, maintien de cap, distance etc, ça me fatigue plus que ça me repose… sauf les phares auto, c’est le seul truc qui marche pas trop mal. Si ça vous satisfait de payer 7500 euros pour faire l’UAT, grand bien vous fasse. Chacun envisage ses propres priorités. Je ne juge pas, pour ma part, je passe mon tour, ça m’a payé une moto pour la différence (électrique en plus… et sans AI)

Nul besoin de chercher à me convaincre maintenant. Sans doute un produit fini me fera changer d’avis. Car ne jamais dire jamais…

Oui la conduite autonome d’une voiture est plus complexe.
Par contre des avions sachant rouler au sol, décoller, voler en ligne droite en évitant les autres avions, et atterrir en autonome, c’est déjà possible - il manque en gros la prise de décision des changements de cap : Décollage et atterrissage en pilotage automatique : une première mondiale, selon Airbus

L’objectif, pour l’avionneur basé à Toulouse, était de rendre autonomes le roulage, le décollage et l’atterrissage d’un avion commercial. Il s’agit d’une première mondiale dans l’aviation.

Airbus a développé un système entièrement automatiques basés sur la vision et utilisant la technologie de reconnaissance d’images embarquée.

Au total, plus de 500 vols d’essai ont été effectués. Environ 450 de ces vols ont été consacrés à la collecte de données vidéo brutes, pour prendre en charge et affiner les algorithmes, tandis qu’une série de six vols d’essai, chacun comprenant cinq décollages et atterrissages par vol, ont été utilisés pour tester les capacités de vol autonome.

@fawaz
« Il s’agit juste de 11 accidents depuis 2016 »

non, depuis 2018 … des accidents, il y en a eu d’autres avant 2018 (un mort en 2016 notamment)

Une choses est sûre, j’ai eu des accidents, responsable, non responsable, il peut se passer tellement de choses sur la route… même si vous regardez bien. Je ne suis pas comme vous, je n’ai pas tiré la carte « As du volant » au 1000 bornes. En revanche vous n’avez pas l’autopilot. nous avons peu ou prou les mêmes options, on est loin de « l’IA » dont parle cet article. Tesla vend son produit, il est donc censé être fini. Nous allons terminer cette discussion qui sera forcément un dialogue de sourds.

Certes, mais mon message était : il me parait aberrant de dire « jamais… ». Je ne discuterai pas du soft de Tesla en particulier, je n’en ai pas et je ne l’ai jamais utilisé.
Un tout petit peu de recul et de réflexion devrait pourtant permettre de se dire qu’une fois, dans un futur lointain (ou pas), les IA devraient pouvoir être au moins aussi « intelligentes » pour certains domaines que les humains. Notamment sur le pilotage d’un véhicule, soumis à un apprentissage et à des règles (on n’est pas en train de parler de donner des cours de philosophie).

J’ai une Tesla M3 avec Auto-Pilot depuis 2019 (80.000 km). J’apprécie beaucoup l’Autopilot sur autoroute car c’est une aide à la conduite qui rend la conduite beaucoup plus sûre et moins fatigante. Le système est contraignant puisqu’il faut en permanence les mains sur le volant, faute de quoi le système se désactive pour tout le trajet !

En ne s’appuyant que sur la seule vision des caméras, le procédé de Tesla n’offrira jamais une sécurité de vision par tous les temps et ce, malgré le talent incontestable des ingénieurs qui travaillent sur les algorithmes informatiques. Les caméras, les capteurs, les radars et Lidars sont indispensables pour voir et analyser les objets sous la pluie, les rafales de neige, le brouillard, la nuit opaque. Nvidia, et d’autres équipementiers ont développé des systèmes très performants, il n’y a qu’à voir la nouvelle classe S de Mercedes et les progrès des autres constructeurs dans ce domaine, encore, hélas, bridé par la réglementation Européenne.