Ça a beau être des chiffres beaucoup plus gros, ça reste ridiculement faible
Pour résumer,
Quand on trouve des chiffres contradictoires, ça veut dire qu’on ne pas les tenir pour fiable. Donc il est évident qu’on ne peut pas construire un raisonnement dessus. Et je me répète : tout ne passe pas par eux, d’ou la conclusion qu’il est impossible d’avoir ne fut ce qu’une idée vague de l’ampleur des condamnations.
D’ailleurs ce que j’affirmait au départ sur les danger du piratage et des contrôles ne viens pas d’informations discutables trouvées sur le web, mais de mon réseau relationnel avec des entreprises qui étaient, on va dire « très utilisatrices de gros logiciels » dépassant de très loin le cadre de la bureautique.
Et je peux vous dire que ça « tapait sec » à une époque et que les coup de putes étaient courants. Ca n’est pas du tout une légende.
S’il n’y avait aucun danger à pirater, comment pensez vous qu’on serait passé de la situation des années 80/90 ou tout le monde piratait bon train, y compris les grandes entreprises et les administrations à une situation ou le piratage est beaucoup plus limité ? C’est simple, il y a eu pas mal de contrôles, des entreprises se sont mangé de gros « pions ». Et ça s’est su, parce que les entrepreneurs se parlent entre eux.
Sinon vous pensez bien qu’ils auraient tous continué à pirater vu les sommes que représentent le prix des logiciels.
Sauf que si tu regardes les solutions qu’ils proposent, concernant la « traque » du piratage, ça se limite essentiellement à constater (et non à trouver…) par agent assermenté les violations de droits SUR INTERNET. Donc par exemple, si sur mon site, je diffuse une copie pirate d’un logiciel, l’éditeur qui s’en est rendu compte par lui même, peut contacter l’APP pour faire constaté le fait par un agent assermenté avant de lancer une action en justice contre moi. Il n’y a visiblement rien pour lutter contre l’utilisation de logiciels pirates en entreprise.
Vous pensez bien que ceux qui luttent contre le piratage ont intérêt à rester discrets sur les méthodes qui sont utilisées. C’est d’ailleurs mentionnés dans beaucoup d’articles parlant du sujet.
Pour ma part, j’ai toujours soupçonné que certains éditeurs utilisaient des mouchards, soient diffusés dans certains logiciels piratés, soient inclus dans le code d’origine (détecteurs de hack).
Et pour cause, les moyens d’actions légaux dans ce contexte sont quasiment inexistants. Il n’y a quasiment qu’une dénonciation qui peut déclencher une procédure, et la procédure sera très vite limitée, faute de pouvoir aller faire un contrôle. Il faudra déposer plainte, sur la base de cette seule dénonciation. Base bien faible pour actionner toute la machine judiciaire…
La machine judiciaire n’a pas besoin d’une plainte pour déclencher des investigations.
Il suffit d’informations suffisamment crédibles pour convaincre la police ou un juge qu’il y a un soupçon raisonnable de trouver quelque chose d’illégal quelque part. A ce moment la, il peuvent déclencher des investigations et s’il le faut, une perquisition. C’est leur travail.
Au besoin, dans ce genre de domaine technique, ils se font aider par une expertise tierce.
Non mais vraiment, arrête avec le logiciel libre. Tu dis n’importe quoi, et là tu es même limite insultant envers les vrais valeurs du monde du logiciel libre, qui sont à des années lumière du piratage…
Du calme, vous avez le droit de ne pas partager mon opinion, mais je pense que vous avez mal compris. Permettez moi de discuter de vos affirmations qui sont à la fois vraies et fausses.
D’abord, je connait parfaitement les valeurs du libre.
Ce que vous dites est vrai, car il n’y a pas du tout dans le logiciel libre de volonté de transgression de la loi. Le respect de la législation, de la loi et de la volonté des auteurs et des licences sont au contraire un pilier majeur du logiciel libre. C’est une différence fondamentale avec le piratage.
Et cela est faux, car il y a bien dans l’idéologie du logiciel libre l’institution d’un droit inalienable a certaines libertés qui sont similaires à celles que s’arrogent ceux qui piratent. Je vous donnes celles résumées par la FSF :
- la liberté d’utiliser le logiciel
- la liberté de copier le logiciel
- la liberté d’étudier le logiciel
- la liberté de modifier le logiciel et de redistribuer les versions modifiées
Etant donné que ces libertés donnent le droit de copier et de partager, je ne vois pas pourquoi il serait scabreux de faire le parallèle avec une forme de « piratage légalisé », c’est à dire le droit de copier et de partager, sans l’illégalité ni la transgression. Même s’il faut quand même préciser que si les auteurs donnent le droit de copier, il y a tout de même des termes de licence à respecter. Donc ce n’est pas non plus un droit de faire tout ce qu’on veut avec les oeuvres.