SInon il y a aussi cette enquête officielle !!!
Le titre de l’article, c’est : » retrospective-2020-et-si-la-voiture-electrique-devenait-la-norme »
À 80000€ le morceau, je suis pas sûr que cela devienne la norme !!
Même si j’additionne le prix de ma moto et de ma voiture, je n’arrive pas à un tel total ( et j’ai 1000 fois plus de plaisir avec mes 2 véhicules, la boîte à roues ne m’apportant pas grand chose)
« alors qu’il faudrait 15 à 45 tranches nucléaires (entre 4 et 15 centrales) de plus pour fournir l’énergie nécessaire aux VEs (15 si on refourgue le contenu de leurs batteries quand le réseau est à saturation; 45 si on permet de recharger quand on veut - calcul = 725e9 km/an en France à 0,15kWh/km). »
débunké absolument partout cette légende depuis ans …
Cool, source?
Ce n’est pas une « légende », mais un simple calcul… Que j’ai fait. Et personne ne m’a débunké, non.
- 725 milliards de km/an par les Français
- 0.15kWh/km pour les meilleurs VEs, 20 pour les plus mauvais. J’ai pris le meilleur chiffre.
- En prenant des réacteurs nucléaire de 1000 MWh (moyenne mondiale) avec un facteur de charge à 80%, 7008000 MWh/an
Calcul très facile à refaire. 15 réacteurs de 1000MWh (4 ou 5 centrales donc), ou 10 réacteurs de 1600MWh (3 centrales), si on répartit parfaitement les rechargements (par ex, si on utilise les batteries des VEs en stockage temporaire pour rebalancer dans le réseau au besoin).
Si tout le monde recharge la nuit, faut faire *3, soit 30 à 45 réacteurs suivant la puissance de chacun. Soit 8 à 15 centrales.
Mais oui, les maths c’est dur pour certains…
On peut aussi calculer un peu différemment et se rendre compte que ce n’est pas si impossible que ça à long terme, en tenant compte des possibilités d’économies d’énergie et de la capacité de production actuellement inutilisées (ce n’est pas parce qu’EDF a du mal à absorber certains pics de consommation qu’elle n’a pas une énorme capacité de production inutilisée…).
Pour 725 milliards de km/an à 0.15 kWh/km, il faut environ 110 TWh. La production annuelle d’EDF est de l’ordre de 550 TWh.
Il faut donc arriver à réduire les autres consommations électriques de 20% pour pouvoir alimenter les voitures électriques à long terme.
Le chauffage et la climatisation résidentiels, c’est déjà 14% de la consommation annuelle française. Rien que là-dessus, on doit pouvoir réduire la consommation de 50% en isolant et en arrêtant de vouloir rester en t-shirt en plein hiver. Ça couvrirait déjà les besoins du tiers du parc automobile.
Après, il y a aussi le déploiement d’un réseau intelligent. Rien que comme ça, on peut arriver à produire assez pour tout le parc automobile. Il y a en effet beaucoup de marge de production qui n’est pas utilisé parce que la consommation est trop faible en heure pleine (ce qui minore le facteur de charge du nucléaire, de l’ordre de 70% alors qu’il peut techniquement monter à plus de 85%) et trop élevée lors des pics (ce qui oblige à garder un parc thermique à flamme utilisé uniquement en heures de pointes, avec du coup un facteur de charge très faible, de l’ordre de 25%).
Imaginons justement que grâce aux smart grids et aux dizaines de millions de batteries utilisées comme tampon on puisse pousser ces facteurs de charge à 80% (+10) pour le nucléaire et 75% (+50) pour le thermique à flamme. Combien de capacité de production supplémentaire obtiens-t-on ? 55 TWh en nucléaire, 81 TWh en thermique à flamme. C’est déjà suffisant pour un parc de voitures intégralement électrifié. Sans ajouter aucune centrale (c’est d’après le parc installé à fin 2019, donc en incluant Fessenheim, mais son arrêt sera compensé dans 2-3 ans par le démarrage de l’Flamanville 3). Et les smarts grids offrent également la possibilité d’augmenter grandement le parc installé éolien et solaire, puisqu’on pourra plus facilement absorber les pics et les creux de production de ces énergies intermittentes.
Bref, en combinant smart grids et économies d’énergie dans d’autres secteurs, on a déjà la capacité nécessaire pour passer à l’électrique tous les véhicules particuliers. Par contre, ça implique aussi une forte augmentation de la charge carbone de notre électricité, en triplant la production du parc thermique à flamme (un peu moins si on compte l’augmentation progressive du parc éolien/solaire). Mais ce n’est pas un problème : ça fera quand même moins que ce que rejettent les voitures thermiques.
Nos ‹ élus › ne donnent pas le choix, ça sera la norme par la loi.
Après, la bêtise devenant la norme éducative, la notion de norme perd de son sens. Toute la partie efficacité, logique en fait.
La logique écolo des 70s était de combattre la surpopulation. Au lieu de surconsommer du pétrole, on surconsommera des batteries grâce à des centrales électriques au charbon, au pétrole, etc…
Le plus marrant va être les vêtements quand on aura droit ni aux produits naturels ni au plastique…
Je précise que quand j’utilise le mot surconsommation, je parle de la surconsommation de notre seule ressource: la Terre. Pas la surconsommation nombrilistique dont on nous bassine politiquement sans rien faire sur la deuxième variable de l’équation, bien au contraire…
Ça déjà, c’est faux. Le parc nucléaire tourne à 81% en ce moment, et c’est constant, pic ou pas : une centrale nucléaire ne peut se piloter à la minute ou à l’heure; ça prend des heures pour en faire varier juste un peu la production, et jusque deux jours pour arrêter ou démarrer une centrale.
Je suis loin d’être convaincu que l’on puisse trouver les 110TWh nécessaire juste en économisant ailleurs.
Le nucléaire est déjà à 80%, donc rien de gagnable de ce côté (quoique les USA et la Finlande sont arrivés à 90% plusieurs années de suite; on pourrait donc faire un peu mieux en théorie).
Et fournir l’énergie des VEs en cramant du pétro-charbon-gaz, c’est un peu con quand on pourrait produire de l’électricité bien plus proprement (ça reste un peu plus efficace qu’un véhicule à moteur thermique, mais on peut faire bien mieux).
Faut pas pousser, j’y étais.
Cette logique inapplicable a été introduite par des pseudos écolos il y a à peine 10 ans, et vise à faire détourner les yeux des vrais responsables, les corporations géantes, pétrolières en tête, et la surconsommation en général.
le problème n’est pas que les maths soient durs pour certains*, mais que tu attribues la couverture du besoin à 100% à de nouvelles centrales.
Le RTE a confirmé depuis belle lurette ** que la puissance du parc était suffisante pour étaler la recharge. C’est d’ailleurs l’erreur de ton calcul : le parc a une puissance crête dépassant le besoin moyen, et cette puissance est sous-utilisée (très largement d’ailleurs) il ne faut que quelques % de cette puissance pour recharger 15 millions de VE, soit 50% de la totalité du parc, qui se brancheraient rigoureusement toutes les nuits.
même en admettant +700 milliards de kms rigoureusement effectués en full EV , cela représente 109 TWh sur les 540 que produit actuellement le parc et que pour partie nous devons exporter !
**
- par contre fais attention à ça, soit plus « zététique » et sceptique que moqueur ou autres, j’apprécie que tu aies fourni ton calcul - mais ne cherches pas à provoquer inutilement, tu ne sais pas à ce moment de la conversation si je suis un Gilet Jaune lambda ou quelqu’un qui connait son sujet.
tu pourrais moquer (et te planter) des gens maitrisant à la fois mieux les maths ET le domaine que toi, laisse toi la possibilité de te tromper et d’apprendre des trucs même si tu étais sûr d’avoir raison par un calcul juste.
Faux, ce rapport de RTE (lien source de ton article) table bien sur une hausse de la production de 106TWh (dont 14,4TWh venant d’un meilleur pilotage des sources existantes).
Bien lire le rapport original et pas les articles foireux écrits dessus…
Les centrales nucléaires tournent à 80% en ce moment, moyenne à 75% les pires années. Il n’y a pas tant de marge. Et voir le rapport RTE dont tu parles : il faudra bien 106TWh, dont RTE ne compte que 14,4TWh venant d’un meilleur pilotage des sources existantes…
La provocation était dans le message auquel je répondais, « débunké absolument partout cette légende depuis ans … »
« Ça déjà, c’est faux. Le parc nucléaire tourne à 81% en ce moment, et c’est constant, pic ou pas : une centrale nucléaire ne peut se piloter à la minute ou à l’heure; ça prend des heures pour en faire varier juste un peu la production, et jusque deux jours pour arrêter ou démarrer une centrale. »
En ce moment, parce qu’on est en hiver et qu’il y a beaucoup de besoin pour le chauffage, oui, c’est un peu plus de 80%. Et non, ce n’est pas constant, ni sur une journée (par exemple, hier le nucléaire à varié entre 49 306 MW à 3h45 et 51 226 MW à 22h, et encore moins sur une année.
En moyenne sur une année, c’est largement moins. 68.6% de moyenne sur l’année en 2019 par exemple.
« Et fournir l’énergie des VEs en cramant du pétro-charbon-gaz, c’est un peu con quand on pourrait produire de l’électricité bien plus proprement (ça reste un peu plus efficace qu’un véhicule à moteur thermique, mais on peut faire bien mieux). »
Oui, on peut faire bien mieux. Mais ça n’empêche pas qu’il est possible de sortir 80 TWh supplémentaires avec notre parc TF actuel.
Donc qu’il n’est pas nécessaire de construire 15 centrales nucléaires supplémentaires pour avoir un parc de voiture majoritairement électrique dans quelques décennies.
Avec le parc disponible actuellement, même sans augmenter le facteur de charge du nucléaire (mais je persiste, avec des smart grids, 10 points de plus sont possibles), il ne manque que 30 TWh (comptons 50 avec les pertes liées aux charges/décharges pilotées par la smart grid). Atteignables sans difficulté technique via des économies d’énergie (ça ne fait même plus 10% à économiser) et/ou l’augmentation du parc renouvelable. Bien sûr, je ne dis pas que ça sera gratuit. La transition énergétique coûtera cher, ça c’est indéniable. Mais elle est nécessaire.
« dont 14,4TWh venant d’un meilleur pilotage des sources existantes »
Non. Dont 14.4 TWh provenant du pilotage des recharges, pas des sources existantes. Autrement dit ils comptent que 14.4 TWh seront réinjectés dans le réseau à partir des batteries. Ça peut paraitre bizarre de le compter comme de la production, puisque ça a déjà été compté comme production au moment où la batterie a été chargée, mais c’est toujours comme ça avec les moyens de stockage de l’électricité, quand Grand’Maison turbine à fond, RTE compte aussi 1.8 GW de production, même si ça vient d’énergie qui a déjà été comptée dans la production nucléaire quelques heures/jours plus tôt.
« Et voir le rapport RTE dont tu parles : il faudra bien 106TWh »
Non, il ne « faudra » pas. Ils estiment que grâce au développement des VE avec pilotage des recharges on « pourra » augmenter la production d’électricité décarbonée de 106 TWh (ça inclus sans doute la hausse du facteur de charge du nucléaire, mais aussi la hausse de la part de l’éolien et du solaire : plus on a de capacité de stockage plus on peut augmenter la part du nucléaire, faiblement pilotable, et des énergies renouvelables intermittentes, non pilotables). Ça ne veut pas dire que les voitures vont consommer ces 106 TWh. Ils estiment que en 2035 il faudra seulement 48 TWh pour alimenter les voitures électriques ("Du point de vue de la sécurité d’approvisionnement, RTE estime que la consommation d’énergie liée au développement du véhicule électrique ne devrait pas excéder 48 TWh, soit 10% de la consommation française. " => https://www.rte-france.com/actualites/developpement-du-vehicule-electrique-et-systeme-electrique-une-faisabilite-sereine-et ). Donc en gros que en plus d’alimenter intégralement les voitures avec de la nouvelle production décarbonnée, l’utilisation des batteries comme tampon permettra en plus de libérer 58 TWh supplémentaire de production décarbonnée pour les autres usagers de l’électricité.
Ce qui est logique, on avait nous deux estimé 110 TWh dans l’hypothèse d’une bascule de tout le parc automobile en électrique, RTE se base de son côté sur une estimation de l’ordre d’un peu moins de la moitié du parc d’ici à 2035 (15.6 millions de voiture, le parc complet étant de l’ordre de 40).
Attention, tu confonds production supplémentaire (bien sûr qu’il en faudra) et MOYENS DE PRODUCTION (ce qui est ta thèse) . Pour les 14 comme dit par Matt c’est bien du pilotage des recharges (le coup des batteries qui deviennent des ressources de lissage de production)
Cette confusion puissance / production c’est je pense ta confusion depuis le tout début.
En prenant une hypothèse archi maximaliste (mais que j’appelle de tous mes vœux ! ça impliquerait qu’on aurait totalement abandonné le pétrole et attaqué le marché du fret routier aussi dans le pack ) il est complètement possible qu’on dépasses ça et qu’on ait besoin de soit quelques réacteurs en plus, soit qu’on remplace les plus vieux par des plus puissants (c’est de toute façon dans les tuyaux j’ai comprendre)
Néanmoins on est très très loin des catastrophismes et encore plus loin des 3/5/10 tranches affectées aux VE - et j’ai envie de dire, si c’est ça le prix d’une décarbonation totale, c’est un moindre mal et en l’occurrence pas un contre argument au projet pour moi.
mais en tout état de cause jusqu’en 2035 on en est pas là .
Tes calculs ne sont pas faux pour autant, mais ils se basent sur un « oubli » des 30% de marges de manœuvre du parc (20 rien que pour le nucléaire comme tu le soulignes)

Non. Dont 14.4 TWh provenant du pilotage des recharges , pas des sources existantes. […]
« Et voir le rapport RTE dont tu parles : il faudra bien 106TWh »
Non, il ne « faudra » pas. Ils estiment que grâce au développement des VE avec pilotage des recharges on « pourra » augmenter la production d’électricité décarbonée de 106 TWh (ça inclus sans doute la hausse du facteur de charge du nucléaire, mais aussi la hausse de la part de l’éolien et du solaire : plus on a de capacité de stockage plus on peut augmenter la part du nucléaire, faiblement pilotable, et des énergies renouvelables intermittentes, non pilotables). Ça ne veut pas dire que les voitures vont consommer ces 106 TWh. Ils estiment que en 2035 il faudra seulement 48 TWh pour alimenter les voitures électriques
Merci pour les éclaircissement. Ça me parait tout de même très optimiste; je pense que les exportations (autour de 60TWh par an) sont également bouffées (les Allemands vont être contents). Et je crois que l’étude se base sur un parc de voiture mélangeant VEs et VTs (« 15 millions de VE » alors que l’on a aujourd’hui 40M de véhicules en circulation sur 50M immatriculés); mon calcul était pour un parc 100% électrique (but à plus long terme donc; mais j’espère bien qu’un jour on se passera en grande partie des combustibles).

enant une hypothèse archi maximaliste (mais que j’appelle de tous mes vœux ! ça impliquerait qu’on aurait totalement abandonné le pétrole et attaqué le marché du fret routier aussi dans le pack )
Non, rien n’est bouffé ! D’après ce rapport la capacité de production décarbonnée augmenterait de 106 TWh, alors que les VE n’en consommeraient que 48 TWh.
Donc au contraire, il y aura un « surplus » de 58 TWh (en réalité, peut-être même plus, parce que dans le même temps il y aura aussi une baisse des autres usages de l’électricité, grâce à l’amélioration de l’isolation et des éclairages notamment, à moins que ça soit compensé par la bascule du chauffage à flamme vers le chauffage électrique), qui pourra servir soit à l’export (donc doublement des exports, et là les allemands seront très contents de nous acheter plus d’électricité bas carbone…), soit à réduire la production d’électricité carbonnée (donc baisse du facteur de charge des centrales à fioul et à gaz, tandis que celles à charbon seront fermées définitivement, normalement dès l’an prochain).
Et oui, ce calcul se base sur un parc ce ~16M VE. Mais si avec 16M VE la production décarbonnée augmente de 106 TWh pour seulement 48 TWh de hausse de consommation, avec 40M VE la production décarbonnée augmentera au moins d’autant (pas de raison que ça fasse baisser la production) pour 120 TWh de demande supplémentaire. Au pire, il ne manquerait donc que 14 TWh. Qui pourront être obtenus en augmentant encore un peu le parc éolien et solaire (vu qu’on aura alors 2.5 fois plus de stockage, permettant d’augmenter la part des énergies intermittentes dans le mix) ou la production carbonnée. 14 TWh de plus sur le parc thermique à flamme, même une fois les centrales charbon arrêtées définitivement, ça se fera les doigt dans le nez (pour rappel, en passant le facteur de charge de 26% aujourd’hui à 76% on obtient plus de 80 TWh supplémentaires…), et ça fera toujours au moins cinq fois moins de CO2 que le parc de 40M de VT actuel : entre 6 millions de tonnes (14 TWh en turbines CC gaz) et 19 millions de tonnes (14 TWh en turbine à fioul) contre 100 millions, en comptant une moyenne de 140g/km.

Non, rien n’est bouffé ! D’après ce rapport la capacité de production décarbonnée augmenterait de 106 TWh, alors que les VE n’en consommeraient que 48 TWh.
Par contre je ne pense pas que ce soit une augmentation sans nouvelle installation. La plaquette « principaux résultats » indique +106TWh en nucléaire+solaire+éolien.
Dommage que les journalistes ne reprennent ni n’expliquent jamais ce point…
EDIT : à lire, l’étude complète
EDIT2 : page 18, ils estiment la production annuelle en 2035 vers 640TWh (on est vers 540 ces dernières années) dont 48% de nucléaire, 22% d’éolien, 13% solaire, 11% hydraulique, et 6% fossile.
**Et ça repose sur la construction massive de nouvelles installations éolien/solaire ** + l’utilisation des batteries de VE vers la grille électrique + la réutilisation de batteries usagées pour le stockage (10GWh dans des batteries en 2nd vie page 51). Pages 17 et 18 :
- une accélération du développement des énergies renouvelables (EnR) d’ici 2028 (multiplication par 2,5 des capacités d’éolien terrestre d’ici 2028 et multiplication par 4 des capacités photovoltaïques sur la même période, développement des parcs éoliens en mer, etc.), supposée prolongée sur la période 2029-2035,
- la fermeture des centrales au charbon à moyen terme et l’absence de nouveaux projets de centrales thermiques à combustible fossile
- un déclassement de 14 réacteurs nucléaires d’ici 2035 (en comptant ceux de Fessenheim) selon la trajectoire indiquée par le Gouvernement,
- une consommation d’électricité finale stable (les effets d’efficacité énergétique compensant les nouveaux usages comme le véhicule électrique) et un développement de la production d’hydrogène par électrolyse,
- un développement soutenu des interconnexions.
Le mix est marqué par une forte croissance du parc « décarboné à faible coût variable » (énergies renouvelables et nucléaire).
Déjà que ça gueule pour le moindre compteur Linky, la moindre éolienne… On aura le temps de sortit le popcorn avant de voir le début de ce programme.
Oui, c’est sans doute avec des nouvelles installations solaires et éoliennes, car ce qui limite l’implantation actuellement, c’est justement le manque de capacité de stockage : avoir trop de capacité en intermittent sans capacité de stockage pour lisser les variations, ça met la stabilité du réseau en danger.
Par contre, ils ne prévoient à priori pas d’augmentation de la capacité nucléaire (2035, c’est « demain » : je vois mal comment on pourrait avoir ne serait-ce qu’un nouveau réacteur nucléaire en service d’ici là, avec les délais de décision, de choix du lieu d’implantation (en dehors de Penly, qui est à ma connaissance le seul lieu déjà choisi pour deux nouveaux EPR, mais sans que ça soit validé par les autorités pour l’instant), de recours des opposants à la construction, de construction… on en aura peut-être même moins qu’aujourd’hui, car il y a des arrêts prévus…). Là-dessus de toute façon avec du stockage on a au moins 50 TWh de marge exploitable, si ce n’est plus (55 TWh en arrivant à un facteur de charge moyen annuel de 80%, ça reste relativement conservateur, techniquement, avec les maintenances normales d’un réacteur, on peut dépasser 90%).
De toute façon, la transition du parc automobile ne se fera pas en quelques années, même quand les VE seront à plus de 50% des ventes, il faudra encore des années pour qu’elles dépassent 50% du parc. Donc il y a le temps de développer des nouveaux moyens de production renouvelables. On aura même le temps de faire des EPR pour remplacer les CPx ^^
Attention Matt, j’ai imaginé (et j’espère) q’on incorporera le fret routier, et là c’est pas la même limonade car tu ne pourras miser sur le V2G : contrairement à une bagnole qui dort 99% du temps sur sa prise, un 40 tonnes ça tourne toute la journée et pour pour certains on change le chauffeur et ça repart la nuit.
du coup ça ne fera que du « pompage » sur la prise et jamais de la restitution, une augmentation de cette charge ne va pas générer automatiquement une libération de ressource ENR.
« Moi j’ai un mode de vie qui s’adapte bien à la façon dont j’utilise ma voiture, c’est bien la preuve que ça s’adapte au mode de vie de 95% des gens »
Ca me fait toujours marrer les gens qui affirment que vu que ça marche pour eux, ça marche pour tout le monde. C’est comme les gens qui affirment qu’aujourd’hui faut être stupide pour avoir encore une voiture car ça coute trop cher et que les transports en commun sont suffisant, car ils sont totalement incapable de voir au delà de leur nombril et la réalité du monde qui les entours.
J’adore les gens qui faute d’argument caricaturent les propos des autres pour ensuite attaquer cette caricature plutôt que les propos originels… Ai-je prétendu qu’il n’y a personne qui a besoin d’une voiture avec grande autonomie ? Non.
J’ai dit que énormément des gens, une très large majorité, n’en ont pas besoin au quotidien (c’est un fait, toutes les statistiques sur l’utilisation de la voiture le prouvent), et qu’il serait donc bien plus efficace pour ces gens que les constructeurs produisent des voitures avec des petites batteries, qui monopoliseraient moins de ressources, pollueraient moins et seraient moins chères.
Mais je n’ai pas dit qu’il ne fallait absolument pas faire de voitures avec plus d’autonomie et qu’absolument personne n’a besoin de grosses autonomies.
Juste qu’il ne faut pas faire QUE de la course à l’autonomie… Tout comme on trouve aujourd’hui des voitures de 2m50 et des voitures de 5m, des monoplaces et des 9 places, etc…
Et on polluera moins avec un parc constitué de 50% de voitures électriques avec 300 bornes d’autonomie et 10% de VE avec 1000 bornes d’autonomie et 40% de thermiques qu’avec un parc constitué de 35% de VE avec 1000 bornes d’autonomie et 65% de thermiques…