Commentaires : Plus les jeunes font des études... et plus ils piratent du contenu sur internet

Donc il faut faire payer les gens qui respirent les odeurs de la nourriture sans consommer et payer les plats ?

Non, cet exemple est aux fraises… Parmi toutes les métaphores les plus fumeuses, celle-là décroche une palme.

En fait c’est juste complètement plus compliqué que cette question simpliste et vide de sens car absolument pas comparable.

On vit dans l’ère de la publicité.
Un artiste qui n’aurait pas de publicité ne peut pas se faire connaître et ne vendrait donc pas.
C’est bien pour ça qu’il y a des labels, des promotions, des p’tits bouts d’oeuvre disponibles, et des goodies, concerts, et j’en passe.

Tu connais la notion de « produits d’appel » ?
Le piratage, tout illégal qu’il soit, sert de produits d’appels.
Ce qui fait que 30 ans plus tard, avec les mêmes arguments qui changent toujours pas et la même mauvaise foi, la culture n’a toujours pas disparu. Bien au contraire… Elle explose dans tous les sens (du moins dans beaucoup de directions différentes).
On a un marché saturé en jeux vidéo, animés, manga, films, livres, musiques, et j’en passe.

L’ironie dans tout ça ? C’est que la plupart ont commencé à connaître toutes ces oeuvres en… les piratant.
Et sans ces « produits d’appels involontaires » (et illégaux), il n’y aurait surement pas eu tout ça.

C’est juste la réalité…
Depuis le temps, il y a eu des études pour montrer que les plus gros pirates sont généralement les plus gros acheteurs (et inversement). Ce qui rend complètement caduque votre raisonnement.

C’est fou de vous entendre répéter les mêmes inepties pendant des décennies. Sans sourciller.

1 « J'aime »

À noter que les raisonnements exprimés dans ce fil de discussion qui soutiennent le piratage sont tout à fait intéressants. On a de parfaits exemples d’individualismes exacerbés, avec des personnes qui considèrent que les contrats, les règles, les lois, tout ça n’a aucune valeur, et que c’est à elles – et à elles seules – qu’il revient de déterminer ce qui est juste et comment le système doit fonctionner.

Cette œuvre-ci ? Il ne faut pas la pirater, ça ne serait pas bien !

Cette œuvre-là ? Il est parfaitement légitime de la pirater !

Alors qu’elles n’ont probablement jamais créé quoi que ce soit d’artistique de leur vie et ne vivent certainement pas de leurs créations.
Belle vision du monde, vraiment… :face_vomiting:

3 « J'aime »

Personne ne contredit le caractère illégal de la chose.
(Enfin j’ai pas vu.).

Par contre ça pourrait être intéressant de lever la tête du guidon et de se demander pourquoi ça continue d’exister, les conséquences (réelles, négatives ET positives), et qu’est-ce qu’il est possible de faire (intelligemment, c’est à dire à la fois pour les auteurs et leur potentiel public).

Si du jour au lendemain le piratage devenait impossible, le partage de la culture s’écroulerait, ou on en reviendrait à s’échanger ce que les autres achètent dans nos cercles sociaux proches.
(Quand à 12 ans un pote me prête la centaine de VHS que ses parents ont acheté, je te garantis que n’ayant pas toujours eu de quoi manger 3 repas par jour, jamais j’aurais fait acheter la moindre VHS à mes parents. C’est d’ailleurs ce qui s’est produit, ils en ont jamais acheté… !
Donc le « manque à gagner » est et a toujours été du foutage de gueule.).

1 « J'aime »

Parce que sentir l’odeur d’un plat est similaire à manger celui-ci ?!

Ou comment tomber toujours plus loin dans le ridicule… :roll_eyes:

1 « J'aime »

Tu prends les arguments qui t’intéressent, comme toujours, sur ce sujet.

Licence globale ? (systématiquement bloquée politiquement !)
Exemple des musiciens/groupes qui mettent en ligne leur dernier album avec un prix que fixe soi-même l’acheteur ?
La même pour certains jeux vidéo (et surement d’autres types d’oeuvres).
Jeux vidéo en free to play ? (financés par de l’achat de skins, parce que oui ça n’est pas gratuit)
Et j’en passe.

T’as vu l’évolution des services et modes de distribution sur ces dernières années ?

Tu peux critiquer la vision du monde des autres (heu… et c’est déjà une grosse exagération, puisque tu n’entends rien), mais fais évoluer au moins la tienne au niveau de la réalité d’aujourd’hui.

1 « J'aime »

C’est pourtant exactement le même niveau d’aberration que de confondre la copie d’un bien numérique avec le vol d’un objet. Si si. C’est l’intérêt de cette image. :slight_smile:

C’est littéralement le propos mais ça a l’air trop compliqué pour toi de comprendre que tous les produits culturels ne sont pas financés de la même manière et qu’il y a un grand écart entre soutenir directement un artiste et filer ton pognon à un éditeur/distributeur qui va capter la vaste majorité des revenus alors que ce n’est pas lui qui crée le produit initial. En fait on pourrait juste résumer ton propos que tu fais passer comme complexe par « pirater c’est pas biennnn ».

Mais j’imagine que, suivant tes propres principes et puisque tu es parfaitement cohérent, tu finances et achètes des produits en ne tenant absolument pas compte de leur provenance et du process pour être fabriqué ?

1 « J'aime »

Et pourtant, je lui ai déjà raconté mon exemple (loin d’être unique puisqu’il y a eu une class action aux USA à l’époque) d’avoir acheté un jeu vidéo en « édition collector » pour m’apercevoir qu’il m’était impossible de l’installer.
Pourquoi ? A cause de la protection… de l’éditeur. -_-

Moi qui voulais remercier et financer les développeurs.
J’ai été obligé de télécharger le jeu que je venais d’acheter… sérieusement.
(Aux USA les joueurs ont été moins patients, ils ont rendu le jeu et ont gueulé. Notamment parce que la protection avait eu des effets physiques sur les lecteurs de CD de l’époque !?! Ils ont mangé une amende en bonus.).

C’est une anecdote comme ça, mais ça existe toujours.
On pourrait aussi parler des fameux DRM, qui font que ce que tu as acheté ne t’appartient même pas, et tu ne peux pas toujours utiliser ton achat sur les plateformes qui t’appartiennent.
Y’a eu quelques améliorations dessus (genre la plateforme GOG qui permettait de base d’acheter ses jeux pour pouvoir les installer chez soi et pas être sujet d’une fermeture de l’entreprise et de ses serveurs, comme Steam à ses débuts et qui a dû permettre aussi cela petit à petit… [je ne sais pas si c’est le cas de tous les jeux aujourd’hui]).

Et ainsi de suite.
Des fois, le piratage a carrément un sens « légitime ». Et oui… C’est le monde aberrant dans lequel on vit.

Parfois la géolocalisation va influer sur le produit (pourquoi Amazon me permet de regarder une série/film en Anglais, mais ne me propose que des sous-titres français ? C’est pas la fin du monde mais c’est pénible pour un service que je paie. Il est pas difficile d’être tenté de récupérer quelque chose auquel on a déjà accès juste pour des « détails » du genre… ).

Et chacun aura ses expériences aberrantes pour t’expliquer pourquoi le piratage c’est pas juste ta vision étriquée et, souvent, fausse. (Je m’adresse à HAL1 ici).

Vu que tu ne comprends rien à mes principes et à mon point de vue, ce n’est pas étonnant que tu poses une telle question.

Mais, dis-moi, et tes principes à toi, alors ? Quand tu as besoin d’un produit et qu’il n’y en a aucun qui corresponde à tes « principes », tu le voles car il te serait insupportable de le payer, c’est ça ?

Oui, et donc ? Ça rend légitime le fait de pirater l’album d’un groupe de musique qui n’a pas fait le même choix ?
Car, sinon, je ne vois absolument pas ce que cet exemple apporte…

1 « J'aime »

C’est juste en passant, c’est pour personne en particulier. Ce n’est pas pour HAL non plus. :slight_smile:
J’ai de solides notions en musique. Il m’est arrivé de composer sur clavier numérique avec un Cubase piraté. J’aurais bien aimé que mes oeuvres soient téléchargées gratuitement et à volonté sur le torrent. :smiley:
Quelle rémunération pour quelle oeuvre, je serais tenté de dire ? De quoi parle-t-on ?
Où est le véritable talent ? Qu’est ce qui fait que l’on me rémunéerait alors que je n’ai rien demandé. C’est juste des trucs que j’ai pondu les dimanches pour faire passer le temps. :smiley:

T’as toujours pas compris que le piratage n’était pas du vol mais « une atteinte aux droits d’auteur » et donc incomparable au vol d’un objet physique limité en exemplaires. C’est chaud de ne pas comprendre le b.a-ba alors que ça fait des heures qu’on te l’explique. :face_with_raised_eyebrow:

C’est pas exactement le même problème ici. Même si tes créations sont faites « le dimanche pour passer le temps » t’es tout à fait légitime à les monétiser :grinning:

Ça fait au moins 3 messages que je rappelle que le piratage est illégal, et bien plus que je rappelle qu’il y a des raisons qui expliquent son existence.

Est-ce que tu peux arrêter de bloquer à ce niveau ?

Le niveau suivant c’est de chercher à comprendre pourquoi. Et c’est pas juste « parce que c’est gratuit/parce que des gens aiment voler ». (Ce qui est surement faux. Je pense pas que les gens qui touchent 10k par mois piratent autant que ceux qui ont 1k.)
Je ne dis pas qu’il faut le faire. Je dis qu’il y a du sens dans certains cas. Qu’il y ait des « raisons » qui expliquent pourquoi ça se pratique, et toujours autant avec les années (mais sous des formes différentes).

Tout un tas de raisons, qui ne rendent pas moins illégal le piratage, mais qui expliquent pourquoi juste de la répression ça ne marchera jamais. (On en est à quoi, 20/30 ans maintenant ?).

Que tu le veuilles ou non, ce fonctionnement illégal fait lui aussi évoluer la distribution et les modes de rémunération.
C’est ça, ce que mes messages apportent.

Libre à toi de ne pas aimer la direction des évolutions des modes de distribution et des modes de rémunération pour tes propres raisons. Il est même possible qu’on en partage !
En attendant, s’arrêter à « piratage = vol » c’est ne pas voir le sujet dans sa totalité (voire ne pas le comprendre du tout).
Difficile alors de faire des propositions qui ont du sens avec la réalité…

Rien ne fait qu’on te rémunérerait pour cela, puisque manifestement tu n’as pas demandé de rémunération. :slight_smile:
La question est : si tu avais demandé aux gens de payer pour écouter ta musique, trouverais-tu normal qu’elle soit piratée et, surtout, que des gens viennent t’expliquer que ça te profite, que tu n’avais qu’à pas la proposer si chère, qu’ils l’ont fait car tu avais tenter de la protéger via des D.R.M., que tu sembles gagner suffisamment d’argent et donc qu’elle devrait être gratuite, etc.

Ça fait des heures que toi et certains ici tentent de trouver des excuses au piratage, essayent de faire croire que ça ne nuit pas aux artistes mais uniquement aux ayant-droits, se justifient de manière aberrante en disant que c’est normal qu’ils piratent car ils ont eu des mauvaises expériences, font des efforts désespérés pour démontrer que, si si, les artistes bénéficient en fait du piratage et que de tout manière c’est OK parce que c’est immatériel.

C’est vrai, c’est stupéfiant que ça ne ne soit convaincant pour personne ayant un minimum d’honnêteté intellectuelle… :roll_eyes:

Non. Je te laisse te relire, ce n’est pas juste ça que tes messages apportent.
Que le piratage ait fait évoluer les modes de distribution, que baser tout sur la répression ne soit pas la bonne approche pour lutter contre, qu’il existe des « raisons » au piratage et qu’il permette dans certaines situations de faire connaître une œuvre, personnellement je ne l’ai jamais remis en question.

Ça ne change strictement rien au fait que :

  1. Ça ne justifie pas le fait de pirater.
  2. Plus le piratage se généralise, moins il y a d’argent qui revient aux créateurs.
  3. Ça n’est pas à chacun de déterminer comment il a le droit de consommer les œuvres qu’il veut.
  4. Que ça soit immatériel et duplicable à l’infini ne change rien au fait que ça constitue un délit.

Pour ma part, c’est de ça dont je parle depuis le début, malgré les tentatives visant à déplacer le débat.

1 « J'aime »

Il y a des tas de raisons qui justifient le fait de pirater. J’ai encore remis au-dessus mon exemple vécu du jeu acheté mais in-installable. Obligé de le pirater pour y jouer… puisque la version achetée était inutilisable à cause de la protection. Un comble ! (Et à part acheter au petit bonheur la chance des lecteurs de DVD jusqu’à tomber sur un qui puisse lire le jeu et qui ne fait pas un bruit d’avion en même temps… y’avait pas d’autres solutions). Y’a plus pratique pour profiter d’un bien qu’on a acheté quand même… non ? C’est véridique.

En cherchant rapidement, on voit que le secteur des média et loisirs continuent sa progression en termes de volumes de revenus.

La musique y compris.
Donc non, plus le piratage se généralise ne signifie pas que les revenus revenant aux créateurs diminuent.
Notamment si ça t’amène des gens à des concerts, les mêmes qui ensuite vont acheter des goodies, et faire découvrir ensuite à d’autres personnes.
On en revient à ce que je disais encore et encore : produit (illégal certes) d’appel.

Personne ne te dit que ça n’est pas un délit. Ce n’est même pas le sujet en fait. Depuis le début.
Tu bloques et déplaces le débat là où tu veux le mettre.

On t’explique pas que c’est légal, on t’explique pourquoi ça existe et pourquoi ça existera encore, en plus de t’expliquer pourquoi en fait c’est même bénéfique à certains secteurs culturels (voire à tous ?).

Quand tu arriveras à comprendre et accepter ça, dont notamment les chiffres et les évolutions du lien que j’ai mis dans ce message, alors on pourra peut-être discuter un peu plus sérieusement.
Car jusque là, j’ai l’impression de parler à un mur qui récite juste les textes de loi. Merci, mais on les connait en fait. C’est pas le sujet.

C’est pourtant simple, répète après moi :
1/ Le piratage d’œuvres de multi-nationales ne nuisent qu’aux multinationales.
2/ Le piratage d’oeuvres indés/auto-éditées/mineures nuisent aux artistes.

Spotify, qui propose pourtant une offre légale a déjà été pointée un nombre conséquent de fois pour être extrêmement peu rémunérateur pour les petits artistes.

Même constat pour les livres où il faut également être un énorme vendeur pour espérer gagner sa vie avec le pourcentage ridicule qui revient à l’auteur.

Le problème c’est la répartition des revenus, pas le piratage sur les grosses œuvres.
Si tu mets sur un même pied d’égalité un petit artiste et un Disney, grand bien te fasse.

En fait si, un riche ca demarre entre 3000 et 4000 € par mois.
Sauf que si il se trouve fauché a la fin du mois, faut juste qu’il se pose la question de son train de vie…
On peut pas faire comme si on avait 6000€ en n’en ayant que 3 ou 4000. Faut le savoir et faire avec. Ou alors etre trop neuneu et tout claquer n’importe comment et se plaindre que finalement c’est pas assez…

Sauf que ce n’est absolument pas un exemple pertinent, vu que tu as acheté le jeu et donc que tu le possèdes. Le fait d’en faire une copie ou de le télécharger à nouveau n’a strictement rien à voir avec celui de le pirater.

Non. On ne va pas refaire la discussion ici, @MattS32 et moi-même avions donné dans un autre fil de discussion des sources qui démontrent que le piratage a eu un sérieux impact sur le secteur musical à la fin des années 90 et dans les années 2000. Tu avais d’ailleurs soigneusement choisi d’ignorer cet aspect.

Ça, c’est justement si le piratage ne se généralise pas ! :person_facepalming:
C’est uniquement parce qu’une majorité de personnes continuent à payer pour les œuvres qu’elles consomment qu’une petite minorité de parasite peut profiter sans rien payer. Si le piratage se généralisait, les revenus des créateurs s’effondreraient et, in fine, il n’y aurait plus aucun financement pour la création de nouvelles œuvres.

Ces propos traduisent fondamentalement une profonde mécompréhension du fonctionnement du monde de l’édition.

Déjà, faudrait comprendre que la part que prenne les intermédiaires, c’est pas de la marge qu’ils se mettent dans les poches. Ça couvre des coûts.

Pour bien connaître une petite librairie, les ~50% de « marge vendeur » (donc un tiers du prix de vente HT), ça couvre tout juste ses frais de fonctionnement (et pour beaucoup, hélas, ça ne les couvrait plus ces dernières années, d’où de nombreuses fermetures de librairies), et le bénéfice est ridiculement faible (au point d’ailleurs que cette librairie a même dû renoncer à faire les 5% de réduction légale autorisée à ses clients porteurs de carte de fidélité, car ça la mettait dans le rouge). C’est d’ailleurs bien pour ça qu’il y a la loi sur le prix unique du livre, pour protéger les petites librairies qui ne pourraient pas survivre avec une marge plus faible.

Pareil pour les imprimeurs et diffuseurs. Ils pèsent chacun 15-20% dans le prix, mais ne font pas pour autant des marges démentes. Ça sert surtout à payer les frais et les employés. Les imprimeurs doivent pour la plupart être à moins de 5% de marge, et les diffuseurs, avec la hausse des coûts de transport, je ne suis même pas sûr qu’ils soient rentables en ce moment, en particulier les indépendants, qui ne sont pas rattachés à une grosse maison d’édition (mais sont vitaux pour les petites maisons d’édition). Par exemple au dernier bilan, Makasar, petit diffuseur indépendant, avait un résultat net d’à peine 2% de son CA, après 4 années de déficit…

Ensuite, concernant les environ 20% pris par l’éditeur, sur la plupart des titres, ça ne couvre pas les frais engagés, et notamment l’avance sur droit versée à l’auteur, qui bien souvent n’est jamais rattrapée par les droits d’auteurs réels sur les exemplaires vendus : l’écrasante majorité du catalogue ne se vend pas suffisamment (chez un gros éditeur français de BD, l’avance sur droit est calculée sur la base de 3000 exemplaires vendus, mais les 3/4 du catalogue ont un tirage initial de 1000-1500 exemplaires et n’ont jamais de second tirage…). Ils prennent aussi en charge les coûts de fabrication puis de destruction des invendus, et leurs coûts de diffusion aller et retour (puisque les libraires sont remboursés intégralement des retours et que les messagers sont payés, c’est bien l’éditeur qui prend en charge ces coûts). Et c’est exactement pour ça qu’il y a des éditeurs en fait : les éditeurs assurent une répartition des rémunérations en rémunérant proportionnellement moins les très gros vendeurs pour mieux rémunérer les plus petits, sur lesquels les éditeurs vont en pratique en fait perdre de l’argent.

C’est pour ça d’ailleurs que les auteurs à succès qui créent leur propre société d’édition (coucou Riad Sattouf) sont mal vus par leur pairs : ils quittent ce système « solidaire » et c’est la rémunération des petits auteurs qui en prend un coup.