Je comprends mieux. Ce qui m’a fait tiquer , c’est ta phrase initiale :
Mais tu parles plus de l’humanité en soit, et de la viabilité de la terre pour l’humain. Car la terre en a vécue des extinctions de masses, elle a toujours fini par retrouver un certain équilibre, souvent après des millions d’années.
Mais je te rejoins sur la viabilité pour l’humanité. Nous dépendons d’un ecosystème stable. La terre elle, finira par reconstruire sa biosphère sans l’humain, même si cela peut prendre des milliers voir millions d’années avec la regénération naturelle, l’adaptation et l’évolution des espèces survivantes (avec l’arrivée de nouvelles espèces) et la dépollution naturelle (via l’érosion, la dégradation chimique, et certaines bactéries et champignons qui contriburont au retour à l’équilibre).
Par contre je suis persuadé que d’autres planètes viables comme celle de la terre existent. Mais oui, aujourd’hui, nous ne sommes pas capable de l’atteindre avec la technologie que nous connaissons aujourd’hui. Mais qui sait? Dans 300 ou 400 ans , cela sera peut-être possible. Il faut faire avancer les recherches, innover, faire des découvertes. Avancer brique par brique. Et pour moi Mars est une brique de ce cheminement. (Mais cela n’est que mon avis, je suis ok si vous êtes pas d’accord).
Oui, la Terre a souvent vécu des extinctions de masse à plus ou moins grande échelle et finit par s’en remettre d’un point de vue viable pour nous, les humains. Et effectivement, cela prend des milliers voire des millions d’années. Cependant dans tout l’univers qui est infini dans l’espace et dans le temps, je pense qu’il est peu probable qu’une autre planète que l’on puisse découvrir soit exactement dans l’état viable de la notre. Il y en a certainement eu et il y en aura encore mais je ne pense pas que l’on soit contemporains. Une planète deviendra comme la notre dans x centaines de millions ou milliards d’années mais nous ne seont plus là. Notre petite échelle n’est pas celle de l’univers. Bon nombre de civilisations ont pu mourir ces dernièrs milliards d’années. La Terre elle-même ne ressemblera plus du tout à la notre puisque les continents auront fusionné dans 600 millions d’années. Tout ce que l’on connait aujourd’hui sera complètement détruit, toutes les villes, tout. L’Europe et l’Afrique seront liés au continent américain. Tout ne sera que désert sauf le littoral et près des cours d’eau s’il en reste, ce sera le retour à l’âge de pierre. Bref, il y aura toujours des catastrophes pour nous rappeler que l’on ne croisera jamais l’extra-terrestre, et eux non plus. Tout est bien trop vaste dans l’espace et dans le temps. Nos progrès dans 1000 ans par exemple ne représenteront absolument rien du tout pour l’univers.
SI ça se trouve, tous les extra-terrestres sont morts comme Mars l’est elle-même. D’autres renaitront, quand nous seront morts. Il est impossible que chaque planète se développe au même rythme.
Donc après demain. Mars dans notre système solaire, est déjà à 1 an de distance aller (sans le retour).
Pour des planètes qui ressemblent vaguement à la terre (d’après le peu qu’on en capte, ondes…) dans d’autres galaxies, ce sont plusieurs années lumières. La terre n’existera plus bien avant, dans seulement quelques milliards d’années.
Donc s’il y a encore une humanité dans quelques siècles, ce dont on peut raisonnablement douter à la lumière de nos connaissances, ça ne changera rien. Mars sera toujours un caillou inhabitable et l’exploration d’autres galaxies sera tout aussi chimérique.
De plus, pour mettre au point de telles technologies, il faudrait une intelligence et des moyens que l’espèce humaine ne pourra jamais produire. Une autre espèce, ou plutôt une autre forme de « vie » ou de système, qui s’étale sur l’infini à notre échelle. Tout ça pour tomber sur une planète éventuellement non compatible dans plusieurs années lumières, ça serait ballot.
Il vaut t’y faire. La conquête spatiale avec des humains dedans ne nous mènera jamais ailleurs qu’à faire des sauts de puces dans notre système, pour tomber sur des planètes plus hostiles les unes que les autres. Car entre Vénus et ses 460°C, Jupiter et ses -160°, les planètes qui ne sont que des boules de gaz… Il ne nous reste guère que les cailloux d’à côté à explorer, la lune et Mars. Pour y trouver le néant.