Commentaires : Les voitures électriques dominent les diesel sur le marché européen, un tournant historique!

Heureusement, on a peut-être 15 ans pour régler ce problème avant qu’il ne devienne majeur, on ne va pas avoir avant les 50% du parc automobile électrifié qui pourrait poser problème.
Comme la majorité des charges se font en heures creuse, l’impact sur le réseau est négligeable. De plus, il peut y avoir des solutions « marketing » au problème: des facturations à l’heure qui permettraient de lisser encore mieux la consommation électrique, voir même de la smart-grid.

2 « J'aime »

Raisonnement un peu biaisé. Tu ne prends pas en compte le risque de changement de moteur d’une thermique, non négligeable non plus. Et tu ne le mets jamais dans la balance, c’est « intégré » au prix du véhicule.
Le vrai calcul devrait se faire avec le risque de changement de batterie, le cout d’un échange du moteur vs batterie (pas forcément en neuf)…
Pour le moment, les cotes des véhicules électriques, c’est un peu le bazar. Le marché étant limité, les acheteurs dans l’expectative (et ceux qui pensent comme toi que la batterie devra être changée :stuck_out_tongue: ), la jungle des prix du neuf (n’est-ce pas Tesla) et les effets de mode, les fluctuations sont violentes. Mais le marché va arriver à maturité dans 5 à 10 ans je pense, quand il y aura suffisamment de « vieux » modèles sur le marché et que les acheteurs seront rassurés.

Faux problème, sauf cas très particuliers, comme un kilométrage journalier de plus de 500km.
Et même ça, ça n’est pas insurmontable. Les voitures de test là ou je bossais faisaient 500-600km par jour, et personne ne s’est plaint du « problème » des électriques par rapport aux thermiques…

Ca OK, c’est un gros problème.

1 « J'aime »

Je suis pas particulièrement fan des voitures électriques.
Peut être parce que dans le segment (le plus minoritaire) que j’achète, il y a plus ou moins aucune offre en électrique.
Mais il me viendrait pas l’idée de critiquer/faire de la désinformation, sur ce genre de voiture. Il faut être sacrément bas du front quand même. Les plus de 40° dans le sud ne leur suffisent pas apparemment.

1 « J'aime »

C’est ta comparaison qui est biaisée. Si pour le moteur Th, il y a bien un risque, pour les batteries, ça sera forcément une nécessité puisque la capacité de stockage tend à diminuer, c’est un fait que l’on retrouve partout dans son utilisation.
Perso je n’ai pas eu à changer de moteur Th pour les véhicules que j’ai utilisés et ça ne m’a jamais traversé l’esprit l’achat un véhicule d’occasion (moins de 100 000 Km) qui était entretenu (aujourd’hui j’approche les 200 000 Km).
Chose que les acquéreurs de VE devront avoir à l’esprit pour les voitures qui auront plus de 7 ans (même bien entretenus).

Justement, ces « vieux » modèles devront certainement faire l’objet d’un nouveau « contrôle technique » dans le cadre d’une vente, qui n’aura rien de bien rassurant pour l’acheteur ou le vendeur :person_shrugging:

Que penses tu du coût d’un tel recyclage?

Alors je ne suis pas persuadé de cette affirmation. le discour est de dire que 98 % des métaux est récupérable. VEOLIA et Renault indique une capacité de recyclage dans les 60%. Sur ce forum certain parle jusqu’à 80 % mais je n’ai pas de référence.
(je ne retrouve pas les communiqué mais je les avait partagé par le passé)

Déjà pour les taux légaux on en est bien loin sur le recyclage des metaux :

Après la lois est possiblement peu contraignante par rapport à ce qu’il se fait. Dans tous les cas ce qui est le plus perdu ce sont les terres rares à priori. Terre qui ne sont pas si rare si j’ai bien compris.

Ou les moyens :joy: :joy:

Réponse rapide et basique : pas grand chose par rapport au coût du réchauffement climatique si on ne fait rien pour réduire drastiquement nos émissions de CO2…

Réponse plus pragmatique : en 2010, le coût de revient du lithium recyclé était tel qu’il fallait le vendre 10-15$ le kg pour que ça soit rentable. À l’époque, le lithium neuf valait deux fois moins, donc le recyclage n’était pas économiquement viable.

Depuis, le coût du recyclage a sans doute diminué avec le perfectionnement des techniques, l’augmentation des volumes et la conception des batteries pour en faciliter le recyclage (et en particulier les batteries de voitures, plus faciles à recycler que les petites batteries, et qui étaient quasi inexistantes à l’époque).

En parallèle, le coût du lithium neuf a explosé et dépasse aujourd’hui très largement les 10-15$/kg. Du coup, le lithium recyclé est sans doute moins cher.

Et de toute façon, les constructeurs vont avoir l’obligation d’intégrer un taux de plus en plus élevé de matériaux recyclés dans leurs batteries, et des taux de recyclage minimum seront aussi imposés. Donc le recyclage se fera forcément, même s’il n’était pas économiquement rentable.

En 2030, les constructeurs devront par exemple avoir 12% de cobalt recyclé et 4% de lithium et de nickel recyclé. En 2035 ça sera 20% pour le cobalt, 10% pour le lithium et 12% pour le nickel. Côté recyclage, c’est 90% pour la cobalt, le cuivre et le nickel et 70% pour le lithium dès 2025, puis 95% et 90% en 2030 ( Recyclage des batteries des voitures électriques ).

3 « J'aime »

Alors sur ce point, compte tenu de la volonté de sortir certain matériau des batteries, j’ai peur qu’une fois la maturité arrivé, on ne sache pas vraiment quoi faire de certains matériaux. tels que le lithium si j’ai bien compris. (Ce qui rend ridicule l’article que j’ai partagé à @MattS32)
Bon j’imagine qu’il y aura toujours des débouchés.

Oui, et il y a sans doute aussi des questions de coût. La recyclabilité à quasi 100%, c’est théorique, parce qu’on sait que les procédés pour y arriver existent. Mais en pratique, chercher les derniers % doit être encore trop coûteux pour que ça soit rentable. Si tu es à 10$ le kg sur les premiers 90% puis à 100$ le kg entre 90 et 95% et 1000$ le kg au-delà, les recycleurs vont s’arrêter à 90% si on ne leur impose pas d’aller au-delà…

Mais les coûts baisseront avec l’augmentation des volumes, et donc les taux de recyclage augmenteront : aujourd’hui les recycleurs se plaignent surtout de ne pas avoir assez de batteries à recycler pour rentabiliser…

Les matériaux qu’on veut retirer des batteries, c’est principalement parce qu’ils sont rares et chers et entrent en concurrence avec d’autres usages. Donc on saura quoi en faire après recyclage, même si c’est plus pour des batteries.

2 « J'aime »

Je pense être d’accord sur la partie pragmatique (même si l’utilisation des « sans doute » me semble tout de même hasardeux) quant au fait qu’il y aura un coût non négligeable pour l’ensemble des acteurs du secteur (consommateurs inclus).

Par contre mettre en rapport avec l’émission de CO2 est quand même risqué, car plusieurs voix tendent à faire entendre que la conception d’une batterie (depuis l’extraction des matières premières, au produit final) n’est pas exempt de ce type d’émission…

Oui mais si on cumule extraction +raffinage+transport du pétrole, l’émission de l’électrique est largement inférieure je pense.

2 « J'aime »

C’est tout à fait le sens de mon propos.
Les VE ne sont pas faits pour tout le monde ou pour être utilisés n’importe comment.
Mais bien choisis, bien utilisés et surtout construits de façon rationnel cela peut être un bon outil écologique et économique.

A voir, si on souhaite le zéro émission CO2 mondial, ça voudra dire aussi remplacer le parc automobile à ce niveau, le taux d’extraction + raffinage avec les moyens nécessaires exploseront à une échelle jamais connue aussi :person_shrugging:

Si le pétrole devient de plus en plus rare et que le VE fait consensus, il va bien falloir trouver un moyen pour que tout le monde y ait accès, tout en couvrant l’ensemble des besoins de chacun…

Concernant la e-308, vu son tarifs simplement délirant, c’est simplement logique…une Mégane e-tech est bien plus intéressante…pour ne citer qu’elle.

Les solutions marketing ça a quand même des limites et malheureusement nous sommes déjà très « limites ».
Il ne faut pas oublier qu’une partie de notre production est en partie intermittente, et que les hivers deviennent plus frais et les étés plus chauds.
Comment va t’on faire dans 5 ans à ce rythme en cas de succession d’évènement affectant la productions et la consommation ?
Imaginons un été très chaud et sec, la climatisation va tournée à tourner à fond, donc absence de vente (éoliens réduit à peau de chagrin), si on rajoute à ça comme pour cet hivers une maintenance de nos centrales qui dure et par exemple le réveil d’un volcan explosif qui diminue drastiquement l’ensoleillement cumulé avec la crise des énergies fossiles actuelle ? Scénario peu probable il y’a quelques années, mais qui le devient de plus en plus…

Oui alors là, je ne suis pas certain.
Je crois qu’il va falloir oublier l’idée que chaque ménage possède un voire deux véhicules, notamment en agglomération.
Les VE n’auront aucun intérêt si nous reproduisons les mêmes erreurs qu’avec leurs ancêtres.

1 « J'aime »

Je pense que tu n’as pas compris mon post. Quand je parle de solution marketing, c’est juste une incitation contractuelle à l’étalement de consommation, du win-win. Ca existe déjà de manière ultra basique (tarif jour/nuit, ancien tarif Tempo, …) et il y a quelques expérimentations de facturation spécifique par tranches. Ca marche très bien et c’est justement la solution pour s’adapter aux productions intermittentes. Et on oublie souvent que les ENR sont très prédictibles, très finement à 12h mais également de manière globale à 5 jours, donc il est relativement simple de planifier les recharges des VEs.

Pas l’éolien marin qui là va avoir un rendement maximal, et dans une moindre mesure l’éolien en montage, et les panneaux solaires vont tourner au max, à la diminution de rendement due à la chaleur près. Il faut voir global et pas seulement local.

Phénomène local encore. Le gros avantage de l’électricité, c’est que c’est une énergie facilement « transportable », un problème ponctuel est « étalé » sur tout un réseau, ça a été d’ailleurs le cas suite à nos gros problèmes d’indisponibilité de production, on a importé pas mal d’énergie, au lieu de profiter de nos exportations comme d’habitude. Bon pas de bol, c’était au moment ou le prix d’échange a explosé (double pertes…), mais comme les quantités importées ont été relativement modestes, l’impact a été amorti, max 3x alors que le prix du marché était plutôt de x500. Bon je ne parle pas de certains contrats de gros au prix du marché, mais c’est un risque normalement à prendre en connaissance de cause avec une bonne vision du marché, une autre histoire quoi…