Commentaires : Le marché de l'aéronautique va gonfler, avec 82% d'avions en plus d'ici 20 ans, prévient Boeing

Tiens, intéressant. @MattS32 a parlé de « iGalaxMatePro », et toi tu retiens « Samsung Galaxy ».

C’est pourtant assez représentatif des situations où l’avion est nécessaire. C’était mon propos. Les Paris Lyon en avion je crois que nous étions déjà d’accord sur leur suppression logique.

Et je ne trouve toujours pas que l’exemple du pain avec la clim pertinent puisqu’il y a des alternatives, pied, trotinettes, bus, vélo et j’en oublie.

Si après vous pensez que la suppression des lignes à l’intérieur des pays, permettent de ne pas faire augmenter le trafic de 80% alors ce serait une bonne nouvelle. Mais je crains que les mouvements d’une population mondiale en croissance et toujours plus riche ne recule pas à court terme. Mais c’est aussi un autre débat.

Vous m’en voyez désolé.

Tout comme il y a des alternatives à partir en vacances ou en réunion à l’autre bout du monde.
Tout comme il y a des alternatives à transporter des marchandises et du courrier par avion.

Je vais donner un exemple tout con. J’ai vu il y a quelques temps un poste LinkedIn d’un gars qui chaque année allait faire le marathon de NY (ou de Boston, je sais plus… mais en tout cas, aux USA, alors qu’il réside en France). Si on suit ton raisonnement, il n’y a pas d’alternative à l’avion pour ça.

Cette année, il a décidé de se contenter du marathon de Paris. C’était l’objet de son message sur LinkedIn. Expliquer que comme c’est à chacun de faire des efforts pour le climat, il a décidé de renoncer définitivement à faire 12 000 km en avion pour un marathon.

C’est une application de mon raisonnement : oui l’avion est « indispensable » pour faire ce qu’on en fait. Mais ce qu’on en fait par contre, c’est souvent loin d’être indispensable…

Si tu veux aller courir le marathon de NY depuis la France, c’est « indispensable » de prendre l’avion. Mais aller courir le marathon de NY par contre, c’est trèèèèès loin d’être indispensable.

C’est pareil que pour la baguette de pain. Si tu veux avoir la clim sur ton trajet pour aller chercher la baguette de pain, la voiture est « indispensable » (tu parles de « pied, trottinettes, bus, vélo », tout ça n’est pas valable, puisque ça ne répond pas au critère « clim »). Par contre, avoir la clim sur la trajet pour aller chercher la baguette de pain, ça c’est trèèèèèèès loin d’être indispensable…

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Là où je ne suis pas d’accord avec vous c’est pour partir en vacances / voyages d’affaires où la présence sur place est indispensable. Ces seuls usages ne devraient pas être restreints. Surtout quand leur empreinte carbone peut être significativement réduite avec les technologies de Kérosène solaire ou d’avion éléctrique (un jour peut être). Les réunions télétravaillables, le courriers, le transport de marchandise etc je vous rejoins parfaitement.

Votre exemple du marathon à NYC est fort heureusement extrême de par la distance (long courrier), par la fréquence (tous les ans) et par la durée du séjour (un long weekend semble t-il). Et marginal pour une utilisation qui est déjà marginale des moyens de transports utilisés dans leur ensemble. Cela ne me semble donc pas répréhensible car non significatif. On tient au symbole finalement plus qu’aux ordres de grandeur.

L’écologie des solutions qui sauvegarde les libertés de déplacement, est celle qui apporte le meilleur des compromis.

Pas plus que n’importe quelles vacances « dans les îles » tous les ans… La durée du séjour ne change fondamentalement rien (d’ailleurs, on ne sait pas s’il passait juste le WE sur place où s’il en profitait pour prendre une semaine de vacances aux USA, et ça ne change fondamentalement rien : qu’il reste une semaine ou un WE, c’est un voyage qui n’a rien d’indispensable, donc on peut faire un effort pour réduire ce type de voyage.

Et je ne parle pas de l’interdire ou de ne plus jamais en faire, simplement de réduire volontairement, comme le fait ce coureur. Donc strictement aucune restriction de liberté. Juste une prise de conscience sur l’impact qu’on a sur la planète et ce qu’on peut faire pour le réduire… Par exemple aller se dorer la pilule dans les îles une fois tous les deux ou trois ans, et prendre des vacances plus proches les autres fois, au lieu d’aller préparer son cancer de la peau chaque année…

Et surtout pas se dire « puisque les avions deviennent plus efficaces, je peux faire ça encore plus souvent »… Historiquement, quasiment chaque fois que ce raisonnement a été appliqué, ça a mené à des hausses de consommation (renseignes-toi sur l’effet rebond, c’est largement documenté dans la littérature scientifique)…

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C’est là que nos points de vue divergent mais je pense que nous souhaitons tout de même la même chose finalement : que les choses s’améliorent. Et c’est bien l’essentiel.

Oui, mais c’est bien ce qu’une grande partie des gens ne veulent pas entendre. Et tant qu’il y aura des personnes pour leur dire :

  • « Pas de souci, rien besoin de changer à vos habitudes, le progrès va régler les problèmes, continuez à profiter ! »

et bien ils continueront à soigneusement éviter d’écouter celles dont le message est :

  • « Désolé de casser l’ambiance, mais on ne s’en sortira pas en continuant dans cette voie, il faut changer le fond et pas juste la forme. »

Et il y a suffisamment d’argent qui est injecté dans beaucoup de domaines pour que le premier type de personnes ne viennent pas à manquer.

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Si des gens ont assez stupides pour faire 1km (Propos extrême), sauf raison médicale motrice, c’est un psychiatre qu’il leur faut. Quoi qu’il en soit nous parlons bien tous les deux de confort, par contre je ne sous entendais pas de « se passer des avions » (Autre propos extrême). Vous me parlez du confort de voyager (Et encore faut-il le pouvoir), et moi je vous parle de la vie quotidienne (Ecole, courses, travail, etc). A proportion de pétrole consommé / utilité … je trouve qu’une telle hausse dans ce domaine et inappropriée compte tenu des leçons climatiques auxquelles nous faisons face. S’il faut payer plus cher les carburants aériens par le prix des billets d’avion, alors pourquoi pas. Sacrifions l’occasionnel, pas le quotidien … encore faut-il qu’il soit intelligemment utilisé.

C’était une boutade! :stuck_out_tongue:
C’est sûr qu’il faut être précis toujours savoir de quoi on parle car la chaine complète énergie primaire - transport - stockage - restitution de la puissance mécanique a une grande importance sur l’impact global du mode de transport.

C’est surtout la bascule vers les énergie renouvelables qui est, et on ne le dit pas assez, une véritable révolution verte ! En soit ce n’est pas forcément ce qu’on appelle le « progrès » mais un changement total de paradigme.

Ah oui, ça c’est sûr, on ne le dit pas assez. Ce n’est pas comme s’il y avait chaque mois des dizaines d’articles pour expliquer à quel point l’électricité allait résoudre le changement climatique !

C’est au contraire un enfumage marketing, dans la droite ligne de ce que j’explique ci-dessus, où on persuade les consommateurs qu’on peut continuer comme aujourd’hui tout en étant « vert ».

Sauf que technologiquement on ne « continue » pas comme aujourd’hui. Et on ne parle pas de « révolution verte ». Pourtant c’est bel et bien le cas.

Tout à fait. Aujourd’hui on fonce dans le mur au volant d’une voiture à moteur thermique, demain on le fera en conduisant une électrique.

La technologie est différente.

On peut se demander si ça changera quoi que ce soit à notre situation au moment de l’impact, mais chuuut ne parlons pas de ça. :shushing_face:

Je trouve ça déjà énorme 1,5% pour un domaine comme ça

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Quand on sait que 40% des émissions mondiales de CO2 est dûe à la production d’électricité, le passage aux énergies renouvelables / nucléaire pour en produire est tout sauf anécdotique.

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Oui en revanche ce n’est pas la principale utilisation des énergies fossiles (87% des rejets de Co2 par l’homme) et de très très loin. Notre priorité est donc de passer à la production d’énergies renouvelables / nucléaire. Bien plus significatif en termes de progrès à réaliser (car 73% des rejets proviennet des besoins en énergie).

ça dérive, ça dérive …
vous savez que le sujet est « le marché de l’aéronautique va gonfler avec 82% d’avions en plus d"ici 20 ans prévient Boeing » ?

En effet, foncer dans un mur est tout sauf anecdotique. :wink:

D’après Boeing les avions vont consommer moins de carburant. Mais il y aura nettement plus d’avions dans le ciel. Donc au final le problème ne sera pas résolu, et il sera probablement empiré.

On va produire un pourcentage toujours plus important d’électricité via du renouvelable et du nucléaire. Dans le même temps, on va consommer de plus en plus d’électricité. Donc au final le problème ne sera pas résolu, et il sera probablement empiré.

La seule solution pour ne pas finir dans le mur (ou, en l’occurrence, minimiser la violence de l’impact) c’est de changer de mode de vie, que ce soit pour l’avion ou notre consommation en général. Première étape : en prendre conscience. Estimation de date à laquelle cela arrivera : jamais. Notre planète va donc petit à petit devenir invivable.