Commentaires : Le CERN passe à l’open source face à la montée des prix de Microsoft

Ceci est un appel a la popularité.
95 % des gens sont sous windows, ils ne peuvent pas avoir tord.

Ben pourquoi 95% des gens ne peuvent pas avoir tord ? c’est si inconcevable que ca ?

Replacons nous a la renaissance. Christophe colomb a forcement tord … tout le monde pense que la terre est plate, et tout le monde ne peut pas avoir tord!
(exemple volontairement debile pour montrer a quel point l’appel a la popularité est un réaction de merd*… excusez moi de ce langage)

Je le sais bien, mais vous parlez de modifier soit même le soft… dans ce cas, on perd totalement le bénéfice du support de ces sociétés et ça n’a donc plus aucun intérêt d’en parler.

Qui vendent alors du support qui n’est pas gratuit, loin de là. Je rappelle à toute fin utilie que nous commentons une news sur le prix des licences :slight_smile:

Parce que s’il est accessible aux citoyens, il est accessible à tous et que mes impôts financent le développement d’outil pour le monde entier, ça ne me satisfait pas. Ou alors on crée un consortium publique et le code n’est partagé qu’à ceux qui le financent… exactement comme fonctionne le CERN pour les recherches en fait :stuck_out_tongue:

Il faut bien comprendre ce que je dis : si 95% des gens choisissent Windows, on ne peut pas affirmer qu’ils le font parce qu’ils sont idiot et préfèreraient Linux s’ils se forçaient un peu.

Il faut aussi accepter l’idée que les gens préfèrent l’interface de Windows et sa bibliothèque de software, que les gens préfèrent Office à Libre Office, que les entreprises préfèrent Oracle ou MS à MySQL, etc.

Non, le libre n’a pas QUE des qualités.

1 « J'aime »

Tu extrapoles, je n’ai pas dit qu’ils allaient écrire un OS et tous les logiciels qui vont avec, hein…
Je dis juste que l’Open Source permet d’avoir la main sur les logiciels et ne pas être dépendant d’une société.

Et c’est pas moi qui le dit, mais le CERN qui s’est notamment fixé ces objectifs :

  • Éviter toute situation de dépendance avec nos fournisseurs pour réduire les risques
  • Garder la main sur les données

Tu as raison, ce qui déclenche cette stratégie c’est le prix des licences, mais ils sont allés plus loin dans la réflexion. Ça ne se limite pas à Windows mais aussi à l’écosystème Microsoft (Office 365, Skype for Business) mais également d’autres éditeurs.

Ca je le sais mais les défenseurs du libre semble incapable d’envisager d’avoir des softs propriétaires et libre en même temps. Je sais bien qu’il est pas interdit d’avoir Libre Office sous Windows ou SQL Server sous Linux

Cela dépends qui l’on écoute.
La plupart des libristes que je connait sont des gens pragmatiques. Car l’informatique est un métier très concret ou il faut remplir des objectifs. On ne peut pas se permettre de dogmatisme.

A l’inverse, il est logique pour quelqu’un comme Richard Stallman de ne pas utiliser de logiciels propriétaires.

quel le logiciel répond le mieux aux besoins que j’ai ?

Tout à fait.

Mais si vous lisez les licences et comprenez ce qu’elles impliquent en terme d’avantage et d’inconvénients, cela peut tout à fait entrer en ligne de compte dans ce calcul.

Si certains s’exclatent là-dedans c’est super mais une entreprise se fout éperdument de ces considérations à moins de pouvoir monnayer ces développements.

Non, les entreprises ne s’en foutent pas, bien au contraire. C’est bien dans le domaine pro que le libre fait le plus d’émules.

Même Microsoft s’y met. Et ne soyons pas naïfs, c’est parce qu’il y a de la clientèle pro qui le veut.

Les “pros du développement”, c’est vrai, ils savent sucrer leurs fraises.
D’autant plus qu’il sera seul (économie économie…)
Ça va coûter bonbon !

oui enfin on en revient toujours a la même chose … le libre c’est bien … mais quid de la maintenance, de la formation, de la gestion de parc … Parce que si c’est avoir du libre pour dire “on a du libre” et puis se rendre compte dans 5 ans que c’est le bazar parce qu’il n’y a rien qui fonctionne correctement ou que le support est extrêmement compliqué et coûte une fortune …
L’idée de se passer de Microsoft par exemple me parait assez compliqué dans les grandes entreprises (un peu d’ailleurs comme se passer de Cisco) surtout avec Teams et tout ce qui est collab… Ceci étant, peut-être les prémices d’un OS européen ??? qui sait ???

1 « J'aime »

Bah si : " Ça ne se limite pas à Windows mais aussi à l’écosystème Microsoft (Office 365, Skype for Business) mais également d’autres éditeurs." :wink:

Et c’est bien cette partie que je mets en doute. Pour ce qui est de la collecte des data du LHC, les calculs, etc. je suis certain qu’une solution interne répondra à leurs exigences.
Par contre, réinventer la roue sur le poste client, ça me parait très onéreux et risqué notamment parce que des solutions open source existent déjà. Hors, s’affranchir d’un fournisseur ça veut dire assurer le support par ses propres moyens et ça, c’est très cher.

même en les forçant je ne pense pas que les gens choisiraient Linux, pour plusieurs raisons entre autre pour la comptabilité avec les logiciels et d’autre part a cause de l’ergonomie des interfaces qui généralement ne sont pas du tout a la hauteur de Windows.
Et non le libre n’a pas que des avantages justement. S’il en avait tant que ca, le modèle serait nettement plus diffusé … Par contre c’est trés bien pour un certain nombre de choses et notamment certaines applis métier …

1 « J'aime »

Non, les entreprises ne se mettent pas au libre pour apporter des améliorations et les partager avec les autres utilisateurs du libre.

Il faut aussi rappeler que ne pas être full Microsoft ça veut pas nécessairement dire passer tout sous le libre. Il y a des alternatives à tous les produits microsoft dans d’autres solutions propriétaires. Le problème du CERN c’est surtout d’avoir du MS du sol au plafond, que pour profiter encore du support il faut upgrader les logiciels et que les nouvelles versions sont plus chers… sauf en passant au cloud et là ça pose un problème de propriété des données.

En réalité, le problème du CERN ne doit pas être généralisé, c’est très spécifique à leur problématique à eux. Moi qui travaille dans une boite internationale, dont les US, on n’a pas ce genre de souci.

Bah si

Bah non !
Passer de Windows à autre chose n’implique pas d’écriture un nouvel OS. Tout comme passer d’Office ou Skype (ou autre outil propriétaire) n’implique pas de les écrire from scratch :wink:

Je cite (encore une fois) le CERN : “L’objectif de MAlt est de permettre de reprendre le contrôle en utilisant des logiciels ouverts”.

Oui en effet :wink:

Il y a 2 solutions :

  • prendre un soft existant et profiter du support -> tu régles pas le problème de dépendance à un fournisseur
  • prendre un soft existant ou le développer et assurer le support soit même -> la licence est probablement moins cher mais le support c’est pas certain qu’il coute moins qu’en passant par celui qui développe le soft en question.

Dans tous les cas, le succès n’est pas garantit. Ce qui est certain en revanche, c’est que t’as plus les testicules prisent dans le béton MS :smiley:

Rendez-vous dans 10 ans pour le bilan :grin:

1 « J'aime »

Je le sais bien, mais vous parlez de modifier soit même le soft… dans ce cas, on perd totalement le bénéfice du support de ces sociétés et ça n’a donc plus aucun intérêt d’en parler.

Non, pas vraiment. Il y a une logique à comprendre.
Il est totalement normal qu’un éditeur n’inclut pas vos propres conneries dans son offre de support “standard”.
Mais logiquement, si votre équipe possède la compétence de modifier des logiciels, vous avez vraisemblablement dépassé ce problème.
D’ailleurs, même dans ce cas, vous pouvez toujours obtenir du support pour les problèmes que vous pouvez reproduire sur une version non modifiée.
Et si ce n’est pas le cas, ça viens logiquement de votre code. Un développeur est censé maîtriser ce qu’il écrit et savoir au besoin le déverminer et assurer le support adéquat.
C’est quand même la base du métier.

Qui vendent alors du support qui n’est pas gratuit, loin de là. Je rappelle à toute fin utilie que nous commentons une news sur le prix des licences

Ce qui est quand même logique.
Mais rappelons qu’un logiciel libre offre l’avantage d’être ouvert à tous.
Ce qui ouvre justement de nouvelles voies pour résoudre les problèmes. Et en pratique, c’est très rassurant de ne pas dépendre du bon vouloir d’un éditeur pour corriger des bugs.
Souscrire à du support n’est pas une fatalité. Dans beaucoup de cas, un informaticien ou une SS2I compétente suffit.
Quand on pratique le libre, la majorité des problèmes se règle juste en cherchant un peu. Le plus souvent, quand il y a un souci, il y a déjà un patch proposé par quelqu’un. Pas si dur de les appliquer.

Non, les entreprises ne se mettent pas au libre pour apporter des améliorations et les partager avec les autres utilisateurs du libre.

Non, elles le font en premier lieu parce que les licences libres apportent de gros avantages.
Dont celui de pouvoir customiser les logiciels et d’être moins dépendants des éditeurs.
Une fois compris que ça ne coûte rien de partager ses modifs, tout coule de source, les petits ruisseaux font les grandes rivières. Et la somme de petites améliorations font les grands logiciels.
Il faut comprendre le sens du capitalisme collectif…
La beauté du système, c’est que l’adhésion croissant de l’industrie au libre montre que ce système fonctionne sans avoir besoin d’altruisme ou de dogmatisme, juste sur la base des intérêts.
Cela démontre que le système apporte des avantages concrets, pas juste des principes idéologiques théoriques.

Tout à fait, derrière la question des logiciels, il y a aussi des problèmes d’hégémonie. Le pays qui contrôle les logiciels possède un pouvoir immense.

Regardez dans quel situation se retrouve Huawei à cause d’une simple décision de Trump.

Si les européens veulent posséder la liberté de décision, ce qui suppose la possibilité de s’opposer aux américains, il faut qu’ils soient un minimum indépendants des tout ce qui pourrait être éventuellement bloqué.

Il est évident que du fait de leur licence et de leur développement moins centralisé, les logiciels libres offrent une plus grande immunité contre ces problèmes, même s’il faut prendre garde également à ne pas devenir dépendant des services.

IMHO, cette seule raison permet de prédire la généralisation inéluctable du logiciel libre sur le long terme. Au moins pour les logiciels qui représentent un aspect critique pour l’industrie des différents pays.

C’est comme ça que Microsoft surfe sur un océan de clients coincés. Les auto écoles pratiquent cela depuis longtemps, les jeunes achetant préférentiellement la voiture su laquelle ils ont appris à conduire. Sponsoriser l’Education est le meilleur des investissements publicitaires. Rendre ses logiciels faciles à pirater marche aussi : les jeunes pirates seront des futurs clients.

1 « J'aime »

J’ai bien mentionné dans mon post que le but n’était pas le gratuit, mais bien l’open source. Avant de regardé le cout, on ferait bien de se demander ce que l’on veut faire et ce que l’on est capable de faire. Il y a beaucoup de talent en Europe mais a cause d’un financement foireux et de palabres sans fins, nous sommes bien souvent, les derniers de la classe dans bien des domaines. Le CERN est probablement l’exception qui confirme la règle :slight_smile: Ta réflexion sur le coût est typique en Europe, alors que de l’autre côté de l’Atlantique, ils ont une autre approche. Le budget fait partie du problème, mais ce n’est pas LE problème. D’un autre côté, tout n’est pas parfait chez eux non-plus! Loin sans faut…

Depuis la fin du Minitel et la mort de Logabax, Thomson, qu’avons nous fait ? Quelques logiciels de jeux, à part ça l’informatique est 90% américaine et un peu asiatique, nous n’existons plus.
Toujours la même rengaine française « c’est plus rentable d’acheter tout fait » , avec ce raisonnement à court terme nous devenons un pays en voie de sous-développement