!le gros problème des VE, c’est avant tout le prix à l’achat.
Le but du « dumping » sur les VEs, c’est de lancer une production qui permet de réduire les couts pour arriver progressivement à une équivalence du TCO pour la majorité des conducteurs. On y est pour les gros rouleurs, on y arrive doucement pour la moyenne des véhicule, 10000 à 20000km par an pour un véhicule moyen / citadin.
Je vois que la majorité ici trouve que c’est de la merde ces voitures, je les rejoins totalement !
Honnetement avec la decote de 50 pourcent apres. 2-3ans c’est pas tres engageant mdr
Tu vois mal.
Tu sais qu’une voiture ça a une durée de vie de largement plus de 10 ans et qu’on n’est donc pas obligé de la revendre au bout de 2-3 ans ?
Bonjour,
Merci pour cette information, en creusant, j’ai trouvé cette image assez intéressante:
(réf.: Acquérir une voiture électrique : pas seulement une question de revenus | Données et études statistiques)
Bonjour,
Oui la durée de vie d’une voiture est de plus de 10 ns mais à quel coût pour une électrique? (je le connais pour une thermique et je comprends que de personnes vendent leurs voitures tout les 2-3 ans).
Pour la qualité je ne sis pas convaincu, beaucoup trop de reportages sur la qualité « acceptable » des véhicules Tesla (ce qui ne remet pas en cause la qualité des véhicules des autres marques).
Par contre ces derniers mois la presse nous a abreuvée d’article sur les problèmes en masse de moteur, d’airbag, … Je doute que pour ces mêmes marques la qualité c’est améliorée miraculeusement sans hausse de prix.
Tous les cas ne se ressemblent pas. Parmi les personnes qui ont une voiture électrique dans ma famille et connaissances, ceux qui correspondent à votre premier cas (petits trajets quotidiens etc) sont tous ravis et aucun ne ferait marche arrière, pour les autres j’en connais qui font chaque année des trajets aussi longs que Belgique-Espagne et sont contents de leur investissement. Il faut savoir qu’ils ont des applis qui leur permettent de choisir les bornes de recharge sur la route en fonction de la charge restante, du trajet prévu et qui leur donnent le taux d’occupation des bornes en question ainsi qu’une estimation du temps prévu pour la charge. Il y en a bien entendu qui sont moins enthousiastes mais je n’en connais aucun qui soit totalement déçus de leur achat. Cela dit ça ne concerne évidemment que ma famille et mes connaissances
Déjà sur une thermique, la changer au bout de 2-3 ans est en fait rarement une bonne affaire économiquement : oui, il y a des coûts d’entretien qui commencent à arriver, mais ils restent pendant pas mal d’années inférieurs à la décôte…
Et sur une électrique, c’est encore plus vrai. Tu augmentes le coût à l’achat, mais tu diminues grandement le coût à l’usage, aussi bien sur les « carburant » que sur l’entretien : pas de vidange, quasiment pas d’usure des freins, moins de filtres, pas de distribution, etc…
Du coup, encore plus que pour une thermique, la vendre tôt est un très mauvais calcul, le coût initial plus élevé s’amortissant sur la durée.
Je vais citer l’excellent rapport du sénat: Projet de loi de finances pour 2023 : Écologie, développement et mobilité durables - Sénat
Aujourd’hui, la Chine domine une très grande partie de la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques , de l’extraction des métaux 27 ( * ) nécessaires à la production même des batteries et des moteurs. À ce jour, les entreprises chinoises maîtrisent d’ores et déjà 50 % de la valeur totale d’un véhicule électrique et 75 % de la chaîne de valeur des batteries électriques. La Chine produit aussi 80 % des aimants entrant dans les moteurs électriques et 90 % de l’ensemble des moteurs électriques.
Bref au lieu de dépendre de l’opec les possesseurs de véhicules électrique dépendante que de la chine.
Je préfère l’opep perso
C’est quoi ces données ? Ils sortent d’où ces pourcentages ? 20,7 % en maison vs 12,1 % en appartement… ils vivent où les 67,2 % restants ?
« Le plus souvent les ménages les plus aisés » : 1/4… OK
« Le plus souvent des jeunes » : la tranche 40-65 représente 65,3 % (à moins que cette tranche représente des jeunes, il me semble que c’est bien elle la plus représentée).
On dirait un sketch cette infographie…
C’est faux, tout simplement.
« la plupart des gens » ont les besoins de … « la plupart des gens »
et « la plupart des gens » effectuent à 99% de leurs trajets en moins de 200 kms. ( pire, 90% des trajets des français font moins de 20kms, soit de quoi faire une seule charge tous les 15 trajets.
ça tombe bien, la plupart des véhicules électriques ont des autonomies de plus de 300 kms. La plupart des parkings de super marché sont équipés en bornes, la plupart des stations autoroutières aussi, et ainsi de suite.
conclusion, la plupart des VE excèdent de plusieurs fois les besoins de facilement 80% de la population, et atteignent avec une marge confortable les besoins de 99.9% de la population.
Et pour le reste, ils font mieux que tout ce que propose le thermique : ils consomment 3x moins, sont plus puissants, plus nerveux, plus habitables, plus silencieux et moins polluants.
Le seul vrai gros facteur en dehors des fantasmes, peur, et ignorance de ses besoins et du produit lui même, c’est le facteur prix.
les VE sont justes en moyenne survendus et beaucoup trop chers à l’achat, ce qui ruine leur avantage « cout au km », au moins visuellement, car totu le monde ne fait pas le calcul total du TCO
Erreur stratégique : tu pourras toujours t’affranchir de la chine, c’est une question de volonté, on a du lithium en europe et on a les technos.
Tu ne pourras jamais changer la france ni l’europe en OPEP, ni t’inventer des puits de pétrole.
Du fait de son faible impact environnemental, c’est en ville que l’intérêt de la VE était manifeste. Or, l’accès à la recharge, malgré le droit à la recharge dans les logements, n’a guère progressé dans le locatif ou le copropriétaire. C’était l’impératif incontournable pour l’adhésion à cette technologie. L’argument qu’il y a des bornes de recharges partout et en augmentation constante n’a pas convaincu les acheteurs. D’abord, à cause du prix, de la multiplicité des accès, d’un abonnement par opérateur, de l’impossibilité de payer par CB au KWH. L’argument qui consiste à répondre qu’il faut se déplacer pour accéder à la pomme à essence, ne tiens pas la route, si l’on peut dire, car le temps de recharge n’a rien à voir avec le temps d’un plein. Alors, cela reste un privilège pour l’habitat pavillonnaire. Tant que ce problème n’aura pas été résolu, sans lister les autres que tout le monde connaît, l’utilisation de la VE restera marginale. D’où le désintérêt croissant des constructeurs automobiles.
Bonjour,
Le lien est donné dans mon commentaire: https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/
Ce sont des données d’agences de l’état.
Bonjour,
ne pas oublier le choix personnel de l’acheteur.
Pour ma part, cela ne m’intéresse pas (à l’hure actuelle) de ne pas pouvoir recharger ma voiture quand je veux ou je veux comme je fais le plein d’essence.
Cela ne m’intéresse pas de regarder si sur l’itinéraire que je prends je peux recharger au besoin ou être sûr que j’ai assez pour aller où je dois aller.
Tout vos arguments sont vrai et le choix final du consommateur rentre en compte.
Ce n’est pas 20.7% des acheteurs de VE qui vivent en maison et 12.1% en appartement.
C’est 20.7% des gens qui vivent en maison et ont acheté une voiture neuve en 2022 ont pris une VE et 12.1% de ceux qui sont en appartement.
Là encore, ce n’est pas 1/4 des acheteurs qui sont des ménages aisés. C’est 1/4 des ménages aisés qui ont choisi une VE lors de leur achat d’une voiture neuve, contre 11.1% des ménages moins aisés.
Et idem pour les âges.
Le XKCD du jour, tout chaud :
Bah non.
Si c’etait le cas, que les ve repondaient aux besoins de la plupart des gens, il n’y aurait oas besoin des mesures actuelles et les constructeurs ne les auraient pas attendus pour développer leurs gammes.
La demande seule l’aurait justifié.
La demande ne dépend pas que du fait que le produit répond ou non au besoin.
Il y a aussi d’autres facteurs qui entrent en compte, comme bien entendu le prix, l’affect, l’image… Et aussi parfois tout simplement un besoin mal cerné (et clairement, pour les voitures, il y a une forte tendance des gens à surestimer l’autonomie dont ils ont besoin…).
Ok, mon bad… mais il faut avouer que c’est une manière un peu particulière de présenter les choses. Généralement, on découpe les tranche socio-démographiques de manière absolue et pas relative. Genre 66 % des acheteurs vivent en maison, contre 34 % en appart.
Ce chiffre n’a d’intérêt que si on sait aussi quelle part des acheteurs de voiture neuve vit en maison et quelle part vit en appart (part qui ne sont pas forcément les mêmes que dans l’ensemble de la population : les gens habitant en maison représentent sans doute une plus grande part des acheteurs de voiture neuve que de la population générale)…
Si tu as par exemple 66% de maison et 34% d’apparts dans les acheteurs de VE, mais que 80% des acheteurs de voiture neuve habite en maison et 20% en appart, c’est que ce sont en fait les gens habitant en appart qui sont les plus convaincus de passer à la VE, et inversement si tu as 20% des acheteurs de voiture neuve en maison et 80% en appart, c’est que ce sont ceux en maison qui sont les plus convaincus. Donc la proportion maison/appart dans les acheteurs de VE seule, elle ne dit en fait pas lesquels sont les plus enclins à opter pour la VE.
Donner les proportions de VE pour chaque catégorie permet au contraire de ne pas avoir besoin de la part de chaque catégorie. Si 25% des gens qui sont en maison optent pour une VE et 15% de ceux qui sont en appart, c’est clairement que ceux qui sont en maison sont plus convaincus par les VE, quelque soit la proportion de gens vivant en maison parmi les acheteurs de voitures neuves.
Dans le cas présent, c’est particulièrement intéressant pour les catégories d’âge. Savoir que 25% des jeunes qui achètent une voiture prennent une VE, ça montre que les jeunes sont plus enclins à opter pour une VE. Mais si on regardait la part des jeunes dans les acheteurs de VE, elle serait sans doute très faible… Car les moins de 40 ans achètent moins de voitures neuves que leurs aînés (la moyenne d’âge des acheteurs de voiture neuve en France est supérieure à 55 ans). Une répartition des acheteurs par tranche d’âge masquerait donc l’information intéressante.