Commentaires : ITER : l’avenir de la fusion nucléaire se joue en France avec le tokamak

Tu liras la news sur les véhicules electriques… L’Allemagne se dote de 60 milliards pour développer les véhicules autonomes et electriques.
Donc 10 ou 20 milliards pour Iter le plus grand ouvrage international ou coopèrent les plus grandes puissances mondiales…

Le tritium est produit industriellement justement par les réacteur nucléaires existant (c’est un rejet) et déjà stocké donc je sais pas d’où tu sors tes infos…

Aucun danger, mon œil !
C’est toujours ce que l’on dit, jusqu’au jour ou une fusion incontrôlable se produira et l’on aura droit à une super nova dans les bouches du rhone, fini les vacances dans le sud,lol.

Iter, ça fleure bon l’arnaque technologique faite pour pomper l’argent du contribuable. On en parlait déjà dans les années 80. Et ça n’a commencé à être construit qu’en 2007. Ça devait être fini initialement en 2016. Mais en fait, on a parlé ensuite de 2019. Les premiers essais devaient commencer en 2020. Finalement, ça ne sera qu’en 2025. On sent bien venir les retards à répétition. Et le premier plasma en deutérium-tritium ne sera lancé qu’en 2035, soit déjà les calendes grecques. La production réelle ne sera lancée qu’en 2048 ! Donc, vu les retards qu’il y a déjà eu, on parlera ensuite probablement de 2055 puis 2060.

Et comme d’autres l’ont souligné, il y a plein d’inconnues technologiques sur la faisabilité réelle du truc. Donc, ça sera un miracle si ça marche. Moi je dis vaporware complet.

Et je sens bien venir l’arrêt complet du projet vers 2050, après un énième retard, avant même le commencement de la phase de production. Comme ça, les scientifiques pourront continuer à dire que le truc était viable. Et ils pourront rejeter la faute de l’échec du projet sur les méchants financiers. Il n’y aura personne de responsable de l’échec ; mais des dizaines de milliards auront été pompés dans la poche des contribuables. Merci les pigeons !

Il a raison, la consommation en tritium sera insuffisante avec des centrales comme Iter, il est donc fondamental que le tritium puisse être auto-produit.

Non, c’est absolument IMPOSSIBLE. La réacion est tellement difficile à stabiliser qu’au moindre problème ça s’arrête. Le pire qui puisse arriver c’est la destruction de la centrale avec de la propagation de matière radioactive mais ce risque est sensé être couvert aussi.

Houla… énormément d’erreurs dans tout ça.

Déjà, 30 ans pour réussir à réunir des pays comme la Russie, les USA et la Chine, c’était surement pas trop :stuck_out_tongue: Il n’a jamais été question en créant l’entité Iter en 2007 que le premier plasma soit tiré en 2016 (En 2007 il y avait moins de 100 personnes sur le projet et le terassement était tout juste fini). Et la production de la première centrale à fusion n’est pas prévu avant la fin du siècle… AU MIEUX.

Je te rappelle qu’Iter est une centrale EXPERIMENTALE. On en est encore à l’état de recherche. Et comme tous les projets de recherche, c’est bourré d’incertitudes (l’alliage a été conçu en cours de design par exemple) qui créent du retard. Qu’il y ait des incertitudes c’est normal, c’est le principe même d’Iter : vérifier la faisabilité. Si les chercheurs savaient tout à l’avance, on les aurait appelé des trouveurs :stuck_out_tongue:

T’as juste pas compris ce dont on parle en fait. Iter ça veut dire “International Thermonuclear Experimental Reactor”… Reacteur expérimental donc :wink: C’est pas comme si ils voulaient arnaquer quiconque, c’est écrit dessus :smiley:

Quant à l’arrêt du projet, il est prévu 20 ans après le 1er plasma… c’est déjà programmé parce qu’il s’agit, encore une fois, d’une centrale test. Elle me produira jamais rien, il n’est même pas question de tester la phase de production d’électricité :wink:

“et bien que leur gestion soit très rigoureuse” ha bon? depuis quand? nan parce qu’euratom plaide en ce moment pour la “dilution” de ces dechets, notement les betons et aciers provenant des demantelements, dans des betons et aciers a usage standard (I.E. partout ou on trouve du beton ou de l’acier en fait). et ne parlons pas des divers parking remblayés par des residus minier radioactif ou les piste de “parcour vert santé”, dans le meme cas… gestion rigoureuse mon oeil.

Ce n’est plus le cas, la Cogema a beaucoup merdé mais c’est désormais géré de manière bien plus rigoureuse.

Est-ce vraiment pertinent de comparer une techno sur laquelle on a aucun recul avec une autre sur laquelle on a plus de 50 années de recul. Un petit dessin sympa pour l’illustrer : https://i1.wp.com/lesoufflecestmavie.unblog.fr/files/2014/05/nucleaire-pas-de-danger.png

On découvre pas la fusion d’hier hein :wink:

http://www-fusion-magnetique.cea.fr/fusion/histoire/site_historique.htm

Ton dessin est rigolo mais dans les faits on a toujours su identifier les risques et les risques de la fusion sont bien moindre que ceux de la fission. C’est comme si tu disais qu’une cocotte minute est aussi dangeureuse qu’un EPR parce que c’est de la vapeur sous pression :stuck_out_tongue:

Le dessin que je cite, montre nos divergences :

À mon sens, la fission était vue comme maitrisée et sans danger jusqu’au début de son exploitation commerciale (années 70). Après quelques incidents sans vraies conséquences dans les années 80, elle était vue comme peu dangereuse. Par contre, l’accident de Tchernobyl développe à partir de la fin des années 80 une crainte beaucoup plus présente et renforcée par l’accident de Fukushima.

Pour la fusion, on n’en est pas encore à une exploitation commerciale. Du coup, il me semble tout à fait légitime de ne pas accorder de crédibilité aux discours qui disent que cette technologie est sans danger (ou peu dangereuse). À mon sens on n’a pas le recul nécessaire pour avoir une crédibilité correcte.

Globalement, je trouve que le principe de précaution n’est pas assez souvent appliquée, que les phases de tests et essais sont souvent trop courtes et que les autorités qui donnent les autorisations sont souvent influencées par des industriels et lobbyistes.

Mais ça n’est que mon avis.

La vraie question, compte tenu de l’urgence climatique et des risques des centrales à fission actuelles, c’est de savoir si la fusion est une meilleure réponse que, au hasard, des centrales au thorium. Il faut quand même bien comprendre que personne n’a intérêt à pousser cette technologie, mais qu’elle apporterait quand même quelques menues améliorations par rapport aux centrales à plutonium ou uranium :

  • combustible disponible en très grande quantité
  • pas de retraitement intermédiaire du combustible (risque des transports, déchets…)
  • 1/10 des déchets radioactifs
  • demie-vie des déchets qui se compte en décennies et pas en millénaires
  • sécurité de fonctionnement : grâce au combustible liquide, une surchauffe peut être arrêtée instantanément par étalement dans une piscine prévue à cet effet sous la cuve

Bref, pour 1/10 d’un EPR, on pourrait avoir un démonstrateur en production, sauf que la filière n’est pas intéressée parce qu’elle gagne trop bien sa vie avec le nucléaire actuel et que personne ne veut risquer 1 ou 2 milliards pour construire un prototype fonctionnel…

Je crois que tu confonds le discours rassurant et le risque. La fission est une réaction en chaîne donc on comprend bien que la difficulté principale c’est d’arrêter la réaction. Après, qu’on ignore ce risque en étant sûr de son fait, effectivement ça a été le cas, je suis totalement d’accord.

Pour la fusion, le risque est totalement différent puisque la réaction est beaucoup plus violente que la fission mais par contre elle s’arrête à la moindre anomalie dans le plasma non pas parce qu’on fait ce qu’il faut pour protéger la machine mais simplement parce que par nature le plasma va vite retrouver un état stable si on ne maintient pas le désordre. Le risque est donc objectivement plus faible et c’est tout l’intérêt de la chose. On s’embêterait pas à essayer de pondre la fusion que ça n’apporte un gros intérêt en terme de sécurité :wink:

Et puis quand même, on est bien mieux informé aujourd’hui que dans les années 70 :wink:

Pourquoi donc ? Si ça marche on a tout intérêt à l’utiliser. La vérité est bien plus simple : visiblement ça n’apporte rien de mieux que les centrales classiques c’est pour ça que ceux qui travaillent sur ce type de techno ont tant de mal à trouver des financements.

Apparemment, l’uranium 232 produit par ce type de centrale est extrêmenent dangereux tant et si bien qu’il faudrait utiliser des chaînes totalement robotisées et blindées… ce qui ajoute au coût.

De toute façon, faudra bien trouver une solution pour la production d’énergie vue qu’une centrale à fusion a quand même besoin d’une source d’électricité énorme. Un réacteur comme Iter ne suffit pas à régler le problème.

C’est une des approches technologiques exploratoire qui est expérimentée avec ITER.

Exactement ! Iter n’exclut aucune autre solution. Certains ont l’air de penser que c’est Iter ou le chaos mais non, c’est Iter comme une solution parmi d’autres et même en complément d’autres.

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J’ai vu un reportage dont je ne me rappelle plus le nom au sujet d’une startup anglaise je crois qui propose des mini tokamak qui pourraient produire de l’énergie.

Un responsable du projet ITER a été interviewé à ce sujet et on a immédiatement senti l’esprit de recherche scientifique qui anime ce projet. Il n’a absolument rien contre quiconque propose d’autre idées, bien au contraire, il les encourage vivement, toute nouvelle piste à explorer est bonne à étudier, elles peuvent être meilleures que les leurs ou apporter des solutions à des problèmes qu’ils pourraient rencontrer sur ITER.

ITER est vraiment un pure laboratoire scientifique expérimental où les seuls questions d’argent qui se posent sont pour faire participer honnêtement les grandes nations à son financement “à perte” puisque rien d’autre que du savoir n’en sortira. Les mêmes relations diplomatiques qu’autour du LHC par exemple.

Tu parles surement de Lockheed : https://www.usinenouvelle.com/editorial/lockheed-martin-fait-breveter-une-partie-de-son-mini-reacteur-a-fusion-et-se-rapproche-du-graal-nucleaire.N672249

Malheureusement ça a l’air d’être une belle fumisterie, en tout cas, ils n’ont rien présenté de concret :frowning:

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il n’y a eu q’un très petit incident diplomatique au sujet du lieu de construction puisque que pour certaines personne ça peut faire peur mais surtout pour les états c’est un pôle d’activité économique générant des centaines d’emplois pour plusieurs décennies : c’est pour ça que le pays hôte supporte une plus grande part de participation au financement du projet. Le Japon qui était aussi un très bon candidat a un peu grincé il me semble.

En compensation ils ont auront DEMO et ont eu la direction d’Iter les premières années.

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