Est ce que le site Francesoir a vraiment un lien avec l’ancien journal ou c’est juste une usurpation d’identité?
C’est une usurpation légale : l’ancien journal a fait faillite, quelqu’un a racheté le peu qu’il en restait puis viré les derniers journalistes de la rédaction pour motif économique… Quand un journal en est à licencier tous ses journalistes pour ce motif, ça en dit long sur la qualité journalistique que le patron veut garantir…
Les anciens du journal ont d’ailleurs lancé une pétition l’an dernier pour demander à ce qu’il cesse d’utiliser ce nom et de salir ainsi la réputation de celui qui a été un très grand journal français et de ceux qui l’ont fait.
C’est un peu comme si Ferrari faisait faillite et que ses restes étaient rachetées par Lada… Ils auraient beau apposer un logo Ferrari sur une Niva, ça resterait une Lada et appeler ça une Ferrari serait largement usurpé, même si parfaitement légal…
J’ai l’impression que tu n’as pas bien lu l’article que tu sites en premier car il y est bien expliqué que les 800 000 effets secondaires enregistrés par l’EudraVigilance européen sont uniquement des effets indésirables graves excluant ceux jugés légers … Donc ton raisonnement pour identifier une Fake News ne tient pas.
La méthode du mathématicien interrogé dans l’article est assez simple par ailleurs : le dernier rapport sénatorial en la matière explique que les remontés des effets secondaires sont toujours sous estimés car il y a toujours entre 5 et 10 % des personnes touchées qui ne font pas les démarches de remontés. Donc il a tenu compte de ce gap de 10 % qu’il a rapporté au ratio nombre d’injections - nombre d’effets indésirables graves … Je ne vois pas la Fake News la dedans.
Pour ton second exemple, l’article est globalement mal écrit. Le point 2 n’est pas vraiment le problème, c’est dans le point 1 que l’on voit un avis tranché du journaliste sous forme de conclusion, ce qui n’est pas acceptable dans un article qui se veut neutre.
Mais le problème est le même que pour l’article de Clubic sur lequel nous commentons. L’avis de l’auteur transparait clairement. Ce n’est donc plus du journalisme.
Dernièrement, il y a eu un article du Monde qui expliquait triomphalement que les différents inoculas avaient sauvés des millions de vie. Pour arriver à cette conclusion, ils se sont basé sur … un modèle avec une hypothèse de départ super foireuse. Personne n’a trouvé à redire d’un pareil torchon plus religieux que scientifique.
En somme, les biais humains sont plus ou moins masqués parfois grâce à la capacité des journalistes à être neutres. Mais je remarque que ceux qui ont la bonne étiquette ont droit à une belle tolérance et pas les autres. Alors c’est au lecteur d’être neutre aujourd’hui.
Parce que le chiffre qu’ils utilisent pour affirmer qu’il y a 1% d’effets graves, c’est pas 800 000 effets graves, mais 8 millions. x10. Et il n’apportent strictement rien de scientifique pour justifier ce x10, c’est vraiment du doigt mouillé.
Alors qu’en plus, ça serait tout a fait faisable de quantifier réellement le taux d’effets secondaires graves non rapportés : il « suffit » de prendre 10 ou 100 000 vaccinés au hasard et de leur demander exhaustivement de lister les événements de santé grave qu’ils ont eu après leur vaccination, puis de comparer les taux d’effets avec les taux rapportés. Mais ils ne le font pas, ils affirment que c’est x10, que c’est formel, que c’est démontré. Mais en fait non.
En outre, comme toujours, ils oublient aussi de rappeler que la base EudraVigilance, c’est les événements de santé rapportés après utilisation d’un médicament. Pas le événements de santés reliés à l’utilisation d’un médicament : un événement entre dans la base dès qu’il est signalé, ce qui n’implique pas forcément un lien de cause à effet.
Par exemple, si dans un groupe d’âge il y a en France un taux d’AVC de 0.1% par mois, si dans ce même groupe d’âge on constate 0.15% d’AVC dans le mois qui suit la prise d’un médicament, alors le taux réel d’AVC provoqués par le médicament est 0.05% (sans compter la marge d’erreur statistique) et non le 0.15% qui ressortirait de la base EudraVigilance…
Donc sortir directement des chiffres d’EudraVigilance et dire que c’est le taux d’effets secondaires, c’est déjà une erreur. Le multiplier par 10, ça l’est encore plus.
Je réexplique : ce taux de 5 à 10% de remontée concerne les effets secondaires dans leur ensemble. Ça ne veut en aucun cas dire que le taux est aussi de 5-10% pour les seuls effets secondaires graves…
Il est vraiment évident que ce sont surtout les effets secondaires légers qui ne sont pas rapportés, parce qu’on ne va pas déranger son médecin pour un peu de fièvre ou des courbatures suite à une vaccination. Par contre un AVC, ça a quasiment aucune chance de passer inaperçu… Et comme ces effets secondaires légers sont aussi beaucoup plus nombreux, leur taux de non signalement pèse très lourd dans le taux de non signalement global.
Pour faire le bon vieux parallèle automobile : les statistiques sur le nombre d’accidents de la route ayant causé un blessé grave ou un mort sont sans doute très proches du nombre réel, alors que les statistiques sur le nombre d’accidents purement matériels sont sans doute largement sous estimées, parce que de nombreux accidents purement matériels ne sont remontés ni par le système de santé (pas de blessé/mort), ni par la police/gendarmerie (qui intervient rarement pour de la tôle froissée), ni par les assurances (parce que dans beaucoup de cas, on ne répare pas les dégâts légers, donc pas d’intervention de l’assurance). Et comme ces accidents purement matériels sont beaucoup plus nombreux, s’ils sont sous-évalués d’un facteur 10, le nombre total d’accidents est aussi sous-estimé d’un facteur proche de 10. C’est pas pour autant qu’on peut dire qu’il y a 10 fois plus d’accidents mortels que ce qui est rapporté…
C’est marrant de voir quand-même que certaines personnes sont vent debout contre un vaccin, pour lequel il y aurait des millions de morts (j’ai lu un truc délirant comme quoi les vaccinés meurent en moyenne 5 mois après la première dose …) …
Et dans le même temps, ces mêmes personnes ferment les yeux* devant les publications possiblement falsifiées et les études cliniques à priori faites en dépit du bon sens par le docteur Raoult (malgré des interdictions d’ailleurs !) ah et oui, des faits possiblement gravissimes dans les locaux de l’IHU …
Et ce même Raoult aurait bénéficié de protections, jusqu’au plus haut de l’état …
Non, mais évidemment, « circulez, y a rien à voir ».
Le complot chéri par certains n’est peut-être pas là où ils veulent bien le faire croire.
Ah, au fait, last but not least, en cadeau bonux, comme ça en passant :
Vous saviez que Xavier Azalbert, propriétaire de France Soir était un ancien du cabinet de conseil, le « fameux » McKinsey ?
…
*Enfin, ferment les yeux, je suis très loin de la vérité, c’est plutôt : Portent Raoult aux nues, en font un héros de l’humanité, un sauveur de l’espèce humaine, un défenseur de la médecine (pour eux, hein …)…
Le média qui révèle les complots a des liens avec les complotistes qui tournent en ridicules les théories du complot ?
Donc la révélation de complots n’est qu’un complot, visant à cacher les véritables complots ?
Hummm ! Tout s’éclaire.
Ils sont forts ces américains
+1, ils nous promettaient même un procès de Nuremberg v2 contre les meurtriers ayant produits et diffusé ses vaccins… 1 an plus tard, on n’en entend plus parler bizarrement…
Quand on prend une substance médicamenteuse, il est impossible de savoir à l’avance comment un corps peut réagir car chaque corps est différent. Il serait donc irresponsable de ne pas tout noter soigneusement sans passer des filtres qui fausseraient les données. Tu préfères remettre en cause un système de veille à large spectre plutôt que d admettre le caractère scientifique de l’exhaustivité des données. Essayes d’être un peu neutre quand même, ton parti pris pro vaccination à tout prix crève les yeux, il suffit de voir le thème que tu as choisi pour récupérer des articles en exemple sir France Soir.
Ensuite, le journal a rapporté dans son article avec neutralité le calcul effectué par un mathématicien sans y porter de jugement. Donc il ne peut pas y avoir de Fake News dans ces conditions.
Par ailleurs, le fait pour un mathématicien d’utiliser les données disponibles est purement factuel. Ton idée de sondage n’a rien de scientifique, désolé. Je n’y peux rien si le produit que tu défends a autant d’effets secondaires graves alors qu’il est destiné à des personnes en bonne santé … car même en restant à 800 000, je trouve déjà cela inacceptable (cela fait 1 effet secondaire grave toute les 1000 personnes inoculées quand même …).
Donc j’arrête ici la polémique, c’est bien au final un journal comme un autre mais le fait qu’il donne la parole à certaines personnes ne plaît pas, d’où ses déboires avec les plateformes habituelles.
Je ne remet nullement en cause le système de pharmacovigilance. Je remet en cause la façon dont les anti exploitent ces données en considérant des événements concomitants comme des conséquences.
Ce que je dit sur le fait que le lien de causalité n’est pas forcément établi pour les effets remontés dans la base EudraVigilance, c’est même bien rappelé sur le site d’EudraVigilance, donc ce n’est en aucun cas une remise en cause de leur collecte de données : Base de données européenne des rapports sur les effets indésirables suspectés des médicaments - Messages importants sur les vaccins contre la COVID-19
C’est juste un fait. La base recense tous les événements remontés, sans que la causalité ne soit établie, et celle-ci n’est établi (ou non d’ailleurs) qu’à postériori, soit via enquête approfondie pour les événements les plus rares, soit par analyse statistiques pour ceux suffisamment fréquents pour que les statistiques soient fiables.
En employant des termes comme « formel » ou « démontrer », non, ce n’est pas neutre. De plus, la neutralité voudrait justement qu’ils rappellent tous les biais qu’il y a dans le raisonnement de ce mathématicien. Ce qu’ils ne font pas.
Les biais :
- le 5/10% d’effets secondaires rapportés, c’est une estimation du taux usuel. On ne sait pas si c’est le taux pour les vaccins covid (particulièrement surveillé, avec une notamment pour les médecins une obligation de remonter tous les événements).
- le 5/10% d’effets secondaires rapportés, en plus d’être un taux « usuel », est un taux toutes gravités confondues, avec logiquement de très fortes chances qu’il soit beaucoup plus faible sur les effets graves (puisque par définition, un effet grave implique l’intervention du système de santé, ce qui réduit largement le risque qu’il passe inaperçu),
- l’assimilation des événements suspects à des effets secondaires avérés,
- la non déduction du taux normal de survenu des effets dans la population.
Oui. Les données qu’il utilise sont purement factuelles. Le fait de les multiplier par 10 par contre n’est absolument pas factuel : il n’y a aucune donnée de valeur scientifique permettant d’affirmer que 90% des événements de santé graves chez les vaccinés n’ont pas été remontés à EudraVigilance.
Ben si, c’est même la base d’une étude scientifique, et en particulier toutes les études cliniques : prendre des données exhaustives sur un échantillon représentatif de la population, et estimer ainsi ce que ça donne sur l’ensemble de la population.
C’est bien le seul moyen fiable que je vois pour quantifier le taux d’effets secondaires graves non rapportés. Comment voudrais-tu faire autrement ?
Encore une fois, tu négliges le fait que le lien de cause à effet n’est pas forcément établi. C’est un évènement grave pour 1000 vaccinés, mais on ne sait pas si cet événement grave est provoqué par le vaccin. La première chose à faire serait déjà de déduire la probabilité de ces événements dans la population non vaccinée.
En outre, 1 événement grave pour 1000, ça reste un rapport bénéfices/risques favorable. Car je te rappelle que 1 pour 1000, c’est le taux de mortalité par covid en France en 2021… Or la plupart des ces événements graves ne sont pas aussi graves qu’un décès… Ce sont des événements nécessitants un suivi ou un traitement médical, avec dans la plupart des cas une issue favorable et sans séquelle. Versus une mortalité de 1 pour 1000, mortalité qui aurait même encore été supérieure sans la vaccination…
Pour compléter sur ce point, je suis allé chercher le rapport du Sénat qui évoque ce chiffre. Le rapport est là : https://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/opecst/OPECST_2022_rapport_659.pdf
Il a le bon goût de citer ses sources. La source de ce 5-10% est une étude datant de 20 ans, sur un tout autre sujet, les risques de poursuite judiciaire pour le corps médical, et qui a été menée aux USA. Clairement, utiliser ce chiffre pour dire que les effets secondaires graves des vaccins covid en UE sont sous-estimés d’un facteur 10, ça n’a rien de factuel, c’est du doigt mouillé.
Et d’ailleurs, le rapport du Sénat lui même précise bien que ce chiffre est peu fiable dans le cas des vaccins covid. Ça bien sûr, Pavan se garde bien de le dire, il préfère se contenter de dire « le Sénat a dit 5-10% » pour cautionner son estimation :
(avant dernier paragraphe de la page 22 du rapport du Sénat)
Ce même rapport insiste bien aussi sur le fait que les effets rapportés ne sont pas forcément causés par le médicament concerné :
(3ème paragraphe de la page 23)
Bref, les biais que je reproche au calcul de Pavan apparaissent en fait directement dans le rapport qui lui sert pourtant de source pour justifier son calcul…
La science c’est faire des hypothèses et se tromper. Au début du covid personne n’était capable de dire de façon sûre ce que c’était et ce qu’il fallait faire. Il fallait prendre des décisions. Certains pays ont choisis une voie et d’autres une autre, certains ont eu raison et d’autres ont eu tord. Je bosse dans la santé et je peux vous dire que ça parait simple le corps humain vu par le trou de la serrure de l’internet et des donneurs de leçons mais qu’on est TRÈS loin de savoir comment tout ça marche ! Alors on va continuer pendant longtemps de faire des hypothèses, de se tromper et de finir par apprendre. Le but est toujours le même, essayer de prendre le moins de risque possible.
Un médicament c’est dangereux car ça modifie la physiologie. Mais quand on les fabrique c’est pour que le bénéfice pour la santé soit supérieur au risque. Mais il y’a toujours des risques car on ne peut pas tester sur des quantités importantes de personnes. Pour le coup le vaccin covid a été sacrément testé… plus que tous les autres médicaments.
Est ce que l’article que tu as donné en exemple aurait pu faire un plus grand travail de recherche et discuter de ce taux de 5 à 10 % ? La réponse est évidemment que oui.
En fait je pourrais même te proposer d’envoyer ta proposition de nouvelle rédaction à France Soir directement.
Mais cela n’enlève en rien le fait que l’on n’est pas du tout dans un cas de Fake News. Tu peux appeler cela du mauvais journalisme par exemple. C’est une appréciation qui demeurera toujours subjective. Et vu le niveau des journalistes actuels, je pense que personne n’est bien placé pour dire quel journal est mieux qu’un autre. L’Express est même allé jusqu’à remettre en cause la Charte de Munich récemment. Un comble !
Donc je le répète, le VRAI sujet ici est de savoir si le « mauvais journalisme » justifie l’absence de monétisation sur des plateformes jouissant d’une forme de position dominante, fussent elles privées.
Et comme l’appréciation du bon journalisme ne peut qu’être subjectif, il n’est pas selon moi raisonnable de considérer que l’on peut nuire financièrement à un journal pour une telle raison. Sinon le mot pour décrire cela est : Censure.
Sinon, on applique le raisonnement jusqu’au bout et dans ce cas, l’article que tu as donné en exemple concerne quelqu’un qui utilise ses propres panneaux publicitaires pour diffuser des messages. Alors quelque soit la nature de ce message, personne n’a rien à lui dire la dessus !
À un moment, il faut arrêter l’hypocrisie et le deux poids - deux mesures. Dites que vous n’aimez pas et n’êtes pas d’accord, mais par pitié, il faut arrêter de justifier sa haine de certains médias ou concitoyens pensant différemment par une pseudo raison, science, etc.
Par ailleurs, je n’ai jamais critiqué vertement un seul article de Clubic. Cela ne signifie pas que je n’ai rien à redire (la preuve avec l’absence de neutralité de l’article ci-dessus), mais que je suis réaliste sur l’état du journalisme aujourd’hui. Pendant mes études, avec seulement Le Monde, il était possible d’avoir une culture générale inattaquable. Aujourd’hui, on peut recouper tous les journaux que l’on veut, on n’obtiendra même pas un quart du même résultat. Peut-être es tu trop jeune pour te rendre compte de la baisse de niveau en analyse, prise de recul et historisation des faits.
En fait, si toute cette discussion dévie sur les sempiternels débats stériles sur l’innocuité des inoculas à la mode, c’est uniquement parce que l’étiquetage d’un média entier est figé dans la tête de certains d’entre vous. Le vrai sujet est complètement oublié …
Quand le gouvernement te dit, je cite:
- le pass sanitaire est du passé, nous ne l’utiliserons plus
Et que la commission Européenne a déjà prévu de le réintroduire dans tous les pays de l’UE en fonction de la gravité de la situation pour cet automne-hiver.
(Ce n’est pas moi qui le dit, mais un document officiel sur le site de l’UE).
Qu’en penser ? Réellement ?
C’est comme les masques…
Il ne faut pas porter un masque, c’est dangereux ! Et puis 3 semaines plus tard, le masque est obligatoire.
Tu ne peux plus avoir confiance en ton gouvernement, le système de santé et les médias mainstream, tous influencés par le lobbying pharmaceutique.
[1] « COVID-19: La Commission réunit les États membres pour se préparer à l’automne et à l’hiver », communiqué de presse de la Commission européenne, 2 septembre 2022 Press corner | European Commission
[2] « EU response to COVID-19: preparing for autumn and winter 2023 », rapport de la Commission européenne, 2 septembre 2022 (en anglais), COVID-19 preparing autumn winter 2023
Et où exactement ? parce que j’ai beau lire le communiqué, je ne vois pas la moindre allusion à ça.
Tu peux me dire à quel moment il a été dit par les autorités qu’il est dangereux de porter un masque ? Perso les seuls que j’ai vu dire ça, c’est les antis, prétendant que ça rendait malade…
La position officielle au début, c’était qu’il n’était pas nécessaire de porter un masque pour les personnes sans symptôme. Une position basée sur les connaissance existante sur la plupart des maladies respiratoires, où la transmission asymptomatique est quasi inexistante.
Ensuite on a pris conscience du fort niveau de transmission asymptomatique, et les préconisations ont évolué.
C’est clairement visible quand on regarde les mails de Faucy qui ont leaké, on voit l’évolution de « il n’y a pas de transmissions asymptomatique » à « une transmission asymptomatique est possible » puis finalement « il faut absolument généraliser le masque, il y a beaucoup d’asymptomatiques qui transmettent ».
Pour moi, donner la parole quasi exclusivement à des scientifiques qui ont remplacé depuis longtemps la science par la conviction, c’est tomber dans la désinformation, donc dans la fake news.
Mais forcément, quand on en arrive à critiquer le fait de faire appel à la raison et à la science, c’est difficile d’admettre que la fausse science EST de la fake news.
@MattS32 @AfricanJoker @Blackalf
Vous voyez comme on s’éloigne du vrai sujet soulevé par l’article ? Eh bien c’est parce que nous avons chacun une lecture différente de ce qu’est une Fake News.
Ce que j’essaye donc d’expliquer depuis le début, c’est qu’en dehors de l’exercice de l’autorité judiciaire, vous ne pourrez jamais cataloguer parfaitement un article en Fake News (sauf si c’est farfelu évidemment), et encore moins un média.
Alors démonétiser un média parce qu’il a telle ou telle « étiquette » est dangereux. L’adjectif que je trouve le plus extraordinaire ces derniers temps, c’est « controversé ». Tout le monde l’emploie sans prendre le moindre recul dessus. Cela ne veut rien dire. Un certain De Gaulle était très controversé entre 1939 et 1945 …
Au passage, c’est Sibeth NDIAYE qui avait sorti l’ineptie du masque qui pouvait s’avérer dangereux (le terme employé était « contre-productif ») sur BFMTV, interrogée à l’époque par Jean-Jacques BOURDIN de mémoire (je m’en souviens car ma femme pensait que c’était une humoriste très douée ). La même dans laquelle cette porte parole du gouvernement expliquait que c’était un geste technique et qu’elle ne saurait pas le faire (avouez qu’on s’est bien marré quand même).
Je veux bien rentrer dans ce débat, mais je ne suis pas sûr que ce soit le post pour messieurs (et je ne suis pas modérateur pourtant).
P.S. : @MattS32 La science c’est de l’essaie erreur constant. Alors il faut rester humble et ne pas présumer de ce qui fonctionne et pas. Car on le découvre parfois bien plus tard. Tu confonds ce que tu perçois des personnes que tu n’apprécies pas avec ce qu’ils expriment en science. Et on appel cela un délie de facies. Tu n’es pas neutre.
Mais si! Si! C’est écrit là, dans les plaquettes des complotistes sur Facebook!
Remplacer « contre-productif », par « dangereux », c’est déjà de la désinformation. Le sens n’est pas du tout le même…
« dangereux », ça sous entend que le fait de porter le masque peut avoir directement un effet délétère au niveau individuel.
« contre productif », ça veut dire que par ses effets indirects et le fait qu’il est souvent mal porté, le port du masque peut avoir un effet épidémiologique négatif. Un peu comme le casque de vélo, dont l’effet protecteur individuel est indéniable, mais dont on a pu voir à plusieurs reprises que le rendre obligatoire provoquait une hausse des blessés à vélo (par la conjugaison d’au moins trois effets indirects avérés : 1) l’obligation fait diminuer la pratique du vélo, ce qui fait que les automobilistes ont moins l’habitude de partager l’espace avec les cyclistes, ce qui augmente le taux d’accidents, 2) les automobilistes ont tendance à faire moins attention en présence de cyclistes casqués qu’en présence de cyclistes casqués, augmentant là encore le taux d’accidents, 3) pour le cycliste, le port du casque confère un sentiment de plus grande sécurité, qui peut inciter à prendre plus de risques).
Dans le cas du masque, on peut supposer par exemple que le port du masque induit indirectement une diminution de la distanciation, et ce alors même que le masque mal porté protège peu.
Aussi ridicule que ça puisse paraitre, sur ce point elle n’avait hélas pas tort. Il suffisait de se rendre dans un lieu où le port du masque était obligatoire pour se rendre compte à quel point les gens étaient incapables de faire les choses correctement… Entre ceux qui le portent sous le nez, ceux qui le retirent pour se moucher, se gratter le nez, éternuer, tousser, parler… ceux qui gardent le même masque pendant 3 mois, ceux qui le manipulent à pleine main, etc… il y en a au final pas beaucoup qui utilisaient vraiment leur masque correctement… Y compris parmi nos hommes et femmes politiques.
Oui, de l’essai erreur constant. Mais avec des procédures quand même…
Quand par exemple dans un essai de médicament, on sort de l’échantillon de test les cas ayant eu une évolution défavorable, comme si c’était des perdus de vus, ce n’est plus de la science. C’est de la magouille.
Quand on choisit de ne donner le traitement qu’à des gens en bonne santé et qu’on compare ensuite le taux de mortalité qu’on obtient sur les patients traités avec le taux de mortalité général des non traités, ce n’est pas de la science. C’est du bricolage.
Quand on prétend qu’il vaut mieux faire une étude sur 20 personnes que sur 2000 parce que sur un petit échantillon on peut déceler des effets qui disparaissent sur un échantillon plus grand, ce n’est plus de la science. C’est du charlatanisme.
Quand on utilise le nombre d’études qu’on a signé comme argument d’autorité, alors qu’on a soi même reconnu avoir signé certaines études sans même les lires, ce n’est plus de la science. C’est de l’ego.
Quand on prend un taux d’effets secondaires non rapportés évoqué dans une étude dont ce n’est pas le sujet, qui a 20 ans et qui vient d’un autre pays, et qu’on considère ce taux comme une réalité qu’il faut appliquer au nombre d’effets secondaires graves des médicaments les plus surveillés de l’histoire, ce n’est pas de la science. C’est du pifomètre.
Non. Je ne me base pas sur la tronche ou le nom de l’auteur. Je me base sur la qualité scientifique et le sérieux de ses travaux.
Si je me basait sur la tronche ou le nom de l’auteur, je considérerai comme certains, abusant de l’argument d’autorité, qu’un mec qui a été prix Nobel de médecine a forcément raison quand il prétend que le SARS-CoV-2 est un virus artificiel fabriqué en insérant des gênes du VIH dans un SARS-CoV…
Si tu avais vu la vidéo (elle est sur Youtube), tu verrais que le mot « dangereux » n’est pas un contre sens puis qu’elle donnait des exemples factuels.
Félicitations. Tu viens de donner raison à @AfricanJoker
Il parait que c’est le cas de Pfizer. Il faut malheureusement attendre que les 75 000 pages soient enfin publiées.
Sauf qu’il a peut être raison. Tant qu’on ne sait pas, il vaut mieux être ouvert à cette possibilité il me semble.
C’est fatiguant de devoir essayer de recentrer un débat avec des personnes à l’esprit aussi fermé (et je pèse mes mots). Donc je vais donner raison à la bien pensante assemblée et aller faire mon sport. Voilà la méthode que j’ai choisi plutôt que prendre un produit dans lequel je n’ai pas confiance et pour le moment, ça fonctionne super bien
De fait, dans le cas des vaccins covid, on n’a même plus besoin de se référer aux études originales. On a des données de terrain bien plus fiables qui démontrent à la fois l’efficacité et l’excellent rapport bénéfices/risques.
Donc même si on trouvait des failles dans les études réalisées pour le compte de Pfizer, ça justifierait de condamner lourdement Pfizer, mais ça ne remettrait en aucun cas en cause la qualité du produit.
Oui, être ouvert. Pas affirmer. En science, tant qu’on n’a pas apporté des preuve solides, on n’affirme pas. Être ouvert à des possibilités, ce n’est pas affirmer. Il est effectivement possible que le SARS-CoV-2 ne soit pas un virus naturel. Je n’irai pas prétendre le contraire. À ce jour, il n’y a pas assez de preuves pour pouvoir affirmer qu’il est naturel ou qu’il est artificiel. Et dans cette seconde hypothèse, à fortiori pas assez de preuves pour établir les raisons de cette construction artificielle et le caractère volontaire ou accidentel de la diffusion en dehors du laboratoire. Le plus probable a semblé être à un moment la fuite accidentelle d’un virus étudié en laboratoire, mais les dernières études sur le sujet semblent de nouveau pointer du doigt le marché de Wuhan, tout en prenant quand même des pincettes compte tenu de la difficulté de réunir des preuves suffisamment fiables. On ne saura en fait probablement jamais l’origine réelle de ce virus, comme pour bien d’autre par le passé. Il faut l’accepter plutôt que de croire aux hypothèses les plus farfelues juste parce qu’elles émanent d’un prix Nobel dont on savait depuis longtemps qu’il n’avait plus toute sa tête…
En l’occurrence, le génome du virus a été entièrement décodé, et s’il y a effectivement des séquences communes avec le VIH, ce sont en fait des séquences habituelles qu’on retrouve chez de nombreux êtres vivants (y compris l’homme), et qui sont bien plus anciennes que le VIH (ce ne sont pas des séquences caractéristiques du VIH).
D’un point de vue quantitatif, prétendre sur cette base que le SARS-CoV-2 a été fabriqué en insérant des portions de VIH dans un coronavirus est du même niveau que prétendre que Roméo et Juliette a été copié des Misérables (oui, dans cet ordre ^^) parce qu’on trouve des séquences de quelques lettres communes dans les deux œuvres…
Le plus drôle c’est de voir aujourd’hui des gens crier partout qu’il avait raison suite au problème avec le candidat vaccin australien qui rendait positif aux tests VIH ou suite à la récente autorisation d’un antiviral actuellement utilisé contre le VIH comme traitement du covid, montrant ainsi leur total incompréhension de la science (dans le premier cas, c’est lié au processus de fabrication du vaccin lui même, où les concepteurs ont réutilisé une séquence d’acides aminés du VIH pour faciliter la pénétration du vaccin dans les cellules, séquence qui peut induire la production d’anti-corps contre elle, et il se trouve que ces anti-corps sont justement ceux ciblés par certains tests de dépistage du VIH… dans le second cas c’est simplement que la molécule toxique contre le VIH s’avère aussi toxique contre le SARS-CoV-2, ce qui ne démontre en aucun cas que l’un est fabriqué à partir de l’autre, il est extrêmement courant qu’une même molécule soit efficace contre plusieurs pathogène n’ayant aucun lien).