On croirait un spot publicitaire pour des moutons cet article !
Électricité pas cher:
sans prendre en compte le dementellement des centrales; l’exploitation, le transport et le stockage des déchets !( Mais c’est un détail)
Ultra subventionné donc difficilement comparable au energie renouvelable
Et niveau souveraineté…aller piller de l’uranium en Afrique. Car oui, il n’ y a pas où trop peu d’uranium en France!
J’ai tellement hâte de ce jour où le continent africain fermera les robinets!
Non, raté, l’ensemble de ces coûts est bien pris en compte.
Ah, parce que les énergies renouvelables ne sont pas ultra subventionnées ?
Et qu’une bonne partie de ces subventionnements ne sert qu’à acheter du matériel fabriqué en Chine ?
Piller ? Carrément !
Et avec l’Uranium on peut relativement facilement faire des réserves pour du moyen terme (y compris en achetant dans des pays hors Afrique, qui ne représente pas 100% des ressources mondiales).
Mais surtout, tu conseilles quoi à la place ? Consommer du gaz Russe ? Acheter des panneaux solaires Chinois ? Faire brûler du charbon ?
Non parce que c’est facile de critiquer (d’autant plus avec des arguments vides de sens), mais quand il s’agit de proposer des alternatives viables, il reste qui ?
Je ne suit pas @dFxed dans ces propos, et globalement, le nucléaire à fait moins de mort que la chimie ou des mines de charbon, et je ne vois malheureusement pas d’autres solutions à court termes.
Mais il faut se méfier des chiffres et ne pas faire d’angélisme non plus.
Tchernobyl a fait officiellement quelque chose comme 80 mort. Un rapport de l’ONU parle d’entre 40 et 4000 mort. Belle fourchette ! 40 ! Quelle blague.
D’autres sources parlent de 400 000 décès qui seraient survenus en 25 ans sur les 600 000 liquidateurs de Tchernobyl. Alors certaines de ces morts n’ont peut-être rien à voir, mais quand même. Les liquidateurs étaient des jeunes. 2/3 d’une population qui n’atteint pas les 50 ans, on peut y voir un lien.
Est-on certain que tous les mort de Fukushima sont mort et qu’il n’y en aura pas d’autre ? Il serait ridicule de penser que oui.
On peut aussi demander au peuple mongole, qui vit à coté des mines française d’uranium à ciel ouvert ce qu’il pense de la non pollution du nucléaire et des non mort qu’il cause.
Pas plus que ton tableau, je ne prend pour argent comptant les sources ci-dessous qui sont bien évidement partisanes.
Elles permettent néanmoins de faire un peu la part des choses entre pro et contre nucléaire.
Evidemment, l’application d’un tel modèle est empli d’incertitudes mais on peut retenir une fourchette haute de la fourchette haute pour une application du modèle linéaire sans seuil de 20 000 morts.
38:35 :
Si on ne considère que les populations exposées à des doses non négligeables, le consensus est plutôt autour de 10 000 morts.
Discours au conditionnel immédiatement suivit de « un tel model ne pourra jamais être prouvé par des études épidémiologiques »…
Quand au reveilleur, s’il faut globalement du tres gros boulot (et plus tot bon), il est lui aussi victime de ses propres imprecisions et a priori.
Sa video sur le Taux de retour énergétique notamment se contredit elle meme a plusieurs reprises.
Oui, mais comme je l’ai dit plus haut, les liquidateurs sont plus le symptômes d’un système politique malade que ceux des dangers du nucléaire… Ça ne se passerait pas comme ça dans un pays démocratique, et encore moins aujourd’hui, avec 40 ans de progrès technologiques depuis.
Non, bien sûr. Mais dix ans après, si on ne constate toujours pas de signal vraiment significatif sur les cas de cancer, il y a très peu de chances que ça change.
Et ce d’autant plus que, sauf accident, il n’y a pas d’exposition chronique ou très élevée à Fukushima : les travailleurs respectent les normes d’exposition du nucléaire, tandis que les civils dans les zones qui ont été ré-ouvertes est inférieure à la radioactivité naturelle des régions granitiques en France…).
Même chez les 179 travailleurs qui ont subit des expositions plus élevées que les normes (190 mSv en moyenne, ce qui correspond à 10 ans d’exposition d’un travailleur du nucléaire… ce qui est élevé, mais pas extrême non plus…), la hausse constatée des cas de cancers n’est pas vraiment statistiquement scientifiques (3-4 cas de plus par rapport à la cinquantaine de cas qu’il y aurait normalement dû avoir sur un groupe équivalent sur la même période… ça fait certes près de 10% de plus, mais sur un groupe aussi petit on reste dans la marge d’erreur statistique… d’ailleurs même les 6 cas de maladie reconnus comme causés par leur travail sur le chantier, ils sont considérés comme reconnus « administrativement », pas comme reconnus « scientifiquement »…).
Il y a eu en dix ans sur le chantier de Fukushima plus de morts pour des raisons « classiques » de gros chantiers (chute de personne ou de matériaux, crise cardiaque…) que de cas de maladie reconnus comme liés à l’exposition aux radiations.
ce modèle surestime énormément le vrai chiffre, d’où son emploi du conditionnel; et
le paragraphe complet est : « Ces 16 000 morts dus à une exposition au rayonnement ionisant formeraient une part infime des 120 000 000 de personnes qui mourront de cancers sur la même période et dans les populations prises en compte par cette étude. Un tel modèle ne pourra donc jamais être prouvé par des études épidémiologiques. »
Ça n’invalide pas du tout cette approche.
Ça ne le valide pas totalement. Mais le fait que ça ne l’invalide pas suffit à dire qu’il est extrêmement peu probable que l’ordre de grandeur du chiffre soit très supérieur à celui obtenu par le modèle. Car justement, c’est la faiblesse du chiffre qui fait qu’il se noie dans le bruit statistique (on ne peut pas détecter statistiquement une surmortalité de même pas 1%) et qu’on ne peut pas le valider/invalider.
En d’autres termes, il est possible que le chiffre réel soit 10 fois plus grand ou 10 fois plus petit que celui donné par le modèle. Mais pas qu’il soit 100 fois plus grand.
Et surtout, même à 10 fois plus grand, ça serait encore dans le bruit statistique : 160 000 morts par cancer en plus dans une population où il y en a normalement de l’ordre de 120 millions, ça ferait à peine 0.1%… La fluctuation naturelle est sans doute bien plus grande. Donc c’est un épiphénomène (à titre de comparaison, 0.1% c’est 5x moins que l’impact de la mortalité routière sur la mortalité totale en France, 15x moins que celui de la grippe… et encore, là on compte sur la mortalité totale, alors que le 0.1% c’est juste sur la mortalité par cancer).
Et dans ces 120 000 000 millions de décès par cancer attendus, il y en a sans doute BEAUCOUP plus de 160 000 qui sont dus aux émissions des centrales thermiques à flamme.
Oui, mais ce à quoi je pensais en écrivant ça, c’est que malgré l’arrêt de certains de nos réacteurs, on avait quand même pu fournir de l’électricité à un autre pays qui en avait besoin à ce moment-là. Ca souligne aussi l’importance de l’interconnexion entre les pays européens, quand l’un ne peut pas fournir, un autre le peut. ^^
Une réaction qui s’emballe d’elle même, tu nous parles de Tchernobyl et de son coefficient de vide positif.
Désolé, ca marche pas pareil avec nos réacteurs.
Pour Fukushima, la justice japonaise a reconnu UN mort du à un cancer suite au radiation, mais on sait que par la dose reçu, c’était pour faciliter un soutien financier à sa famille.
Bref, pour avoir des morts à cause de la radioactivité, il faut avoir été irradié. Au Japon, ca n’a pas été le cas à notre connaissance.
Si ce prix est supérieur aux 42 euros (vendus à perte aux alternatifs) qui prévalent aujourd’hui, il est assorti d’un mécanisme supposé éviter les « dérapages » liés à la volatilité des prix du marché de l’énergie.
Inversement, si ces prix baissent significativement, EDF sera tenu de redistribuer ses revenus supplémentaires à ses clients, via une baisse sur leur facture."
Donc c’est en fait un « capping » : on fixe le tarif moyen, si le marché est au dessus le particulier est protégé, si c’est en dessous il est remboursé.
même si l’intégralité des +70% ( au MWh brut…) était refacturé au client, tu passe de 0.2 à 0.34 le kWh final, je pense qu’on survivra