Commentaires : Écriture·Inclusive·Facile, une extension pour remplacer les points du milieu des mots en points médians

Je ne crois pas qu’il existe de grammaire de l’écriture « inclusive », il vaut mieux donc attendre. Et je pense qu’on attendra longtemps, car il y a souvent plusieurs façon de faire et je ne connais pas l’autorité qui décidera du bon usage …

C’est encore plus lisible de ne pas utiliser cette notation qui a pour seul but d’entretenir la distinction entre les genres…

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Justement ce point médiant est un point d’hyphénation donc totalement compatible avec les lecteurs d’écran. Ils vont d’ailleurs etre mis a jour pour etre compatibles avec tous les points médians

Bernard Bouillon > Ce n’est absolument pas un nouveau signe, c’etait utilisé bien avant les parentheses

Vous avez raisons dans votre raisonnement, et ce n’est pas pour rien. :slight_smile:

Prenez donc le « problème » à l’envers : Imaginez que les langues latines utilisent le genre neutre pour le masculin et que le genre féminin ait été rajouté ensuite, justement pour que se soit remarquable … Ainsi, le féminin serait déjà considéré et mis en avant, sans besoin d’en venir à une autre notation. Le pluriel resterait neutre, ce qui prendrait tout son sens.

En réalité, ce que je vous demande d’imaginer est ce qui c’est passé dans l’évolution des langues latines ou la considération de la femme a déjà eu lieu dans l’antiquité.

Nous héritons déjà d’une langue civilisée qui considère les genres, sans pour autant avoir souhaité la complexifier en y ajoutant un masculin. L’erreur faite est celle de l’école, à nous apprendre que le pluriel prend la marque du masculin, ce qui est originellement faux et un abus de langage.

La Commission générale de terminologie et de néologie disait déjà en 1998 : «Héritier du neutre latin, le masculin se voit conférer une valeur générique, notamment en raison des règles du pluriel qui lui attribuent la capacité de désigner les individus des deux sexes et donc de neutraliser les genres.»

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Aller chiche, on ressors L’esperanto, la langue européenne fait par les européens pour les européens. Issus des langues « romanes », elle existe déjà dans plus de 120 pays à travers le monde.

Cà ressemble fort à un mélange d’espagnol et d’italien quand même mais non genré et parfaitement neutre.

J’ai jamais compris qu’on ne parle pas tous cette langue et qu’elle ne se soit pas importé aux USA/Canada et Amériques du Sud à l’époque

Encore une fois une écriture qui ne se lit pas n’est pas une écriture.

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Une écriture qui exclut (les dyslexiques comme moi) et qui se dit inclusive… ça m’a toujours faire rire (jaune)

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Il y a quelqu’un (dans un autre sujet) qui ne serait qu’à moitié d’accord avec toi, puisque s’il dit la même chose au sujet de l’écriture inclusive…il dit aussi que le langage sms se lit. 19022607171932975

Si j’étais prof, peu importe les répercussions, une copie en écriture inclusive c’est 0 d’office avec motif « vous n’êtes pas ma pour faire de la politique mais écrire en français ».

L’écriture inclusive représente à mes yeux ce qui se fait de pire, c’est le cancer de la langue française, un péril mortel qui doit être combattu à tout prix et son utilisation interdite en dehors du mail qu’on envoi dans le cercle privé (et encore quelle horreur).

Je suis bien content d’avoir mis mes enfants dans une école qui va de la maternelle à la prépa et que, de part ses valeurs, n’appliquera jamais l’écriture inclusive (un lycéen a essayé de faire le malin et il a compris sa douleur).

L’écriture inclusive c’est bon pour les étudiants en fac de sociologie qui une fois leur temps passé sur les bancs de la fac iront pointer au pôle emploi et y resteront s’ils persistent, parce que personne de normalement constitué ne veut lire un courrier ou un mail qui défigure notre langue en plus d’être illisible.

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Element_n90 > Comment ça de « censure à faire » ???!! On ne peut plus montrer son désaccord envers cette abomination ?

C’est une écriture que VOUS NE VOULEZ PAS LIRE, et non une écriture qui ne se lit pas. Elle se lit très bien et peut parfaitement être comprise.

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Moi qui pensais que 1984 était censé nous faire peur, George Orwell doit se retourner dans sa tombe en voyant que certains s’en inspirent pour « construire » (sic) notre futur.

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Le langage sms ne se lit pas, il se traduit avant (on le fait en temps réel par habitude, mais ça reste une traduction, il n’est pas parlé comme il est écrit). Idem pour l’inclusif.

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Vous avez raison. Est cependant une raison pour mettre en lumière les thèses dégénérées dont notre début de siècle raffole?

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Mais ce serait plus intelligent de rétablir le neutre que cette stupide écriture.

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? S’adapter à cette lecture, c’est s’habituer à ne pas tenir compte de ces éléments: chacun s’habitue à lire ce qu’il veut. Est-ce un progrès ?
Quand à l’écriture, bien que ça la complique sérieusement, alors que cela n’ajoute rien au sens de la phrase.

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« Ainsi les contestations qui naissent au sujet des mots & des façons de parler qu’on employe dans le Discours, naissent souvent entre les personnes de la premiere qualité & du plus bel esprit, lesquelles ont tousjours eu plus de soin que les autres de parler correctement. »

(Extrait - Préface au premier dictionnaire de l’académie Française - 1694)

En substance le Français est depuis qu’il a été figé dans le marbre au XVIIe, une langue conservatrice, compliquée et volontairement élitiste.

Un véritable outil de distinction de classe social entre les riches et les intellos qui n’ont que ça à foutrent de leurs journées que d’apprendre par cœur une orthographe exotique et une grammaire alambiquée dont l’exception est la règle ; et les gens du commun trop sots pour aligner deux phrases correctes, mais qui ont besoin d’un outil commun pour communiquer.

Qu’est ce qui a changé 3 siècles plus tard ?
Rien ou presque.
La francophonie mène un combat perdue d’avance.
Le Francais dialectal et le Français littéraire s’éloignent toujours plus. les ayatollahs de l’orthographe se passionnent pour des règles d’accord grammaticale datant du 12ème siècle et les « féministes » se trompent de combat.

Sérieusement en quoi l’ajout de . et de e va promouvoir une égalité femme/homme dans nos sociétés supposées phallocrate au dernier stade.

Si le Français doit être inclusif et non genré pour les futurs générations alors le travail est à moitié fait.
En effet pourquoi conserver la forme genrée des noms ?

Mon ami Vlad caporal au 21e RIMA, 110kg de muscle et de poile, se sent exclu et stigmatisé quand il lit :

« LA sentinelle barbuE monte LA garde devant LA caserne. »

Il lutte pour que l’on écrive :

« La.e sentinel.le barbue.e monte la.e garde devant la.e caserne. »

Je ne suis pas vraiment d’accord, parce qu’on ne peut pas vraiment parler de « traduction » pour l’écriture inclusive qui ne concerne généralement que peu de mots dans des phrases par ailleurs normales…par contre, lorsque comme moi on n’a jamais utilisé le langage sms, il est réellement pénible et bien plus « dégénéré » du point de vue du français , ce qui ne semble pourtant pas déranger beaucoup de gens. Je suis même persuadé que parmi les intervenants de ce sujet, il y en a qui utilisent le langage sms parce qu’ils le trouvent pratique et rapide. ^^

Ceci dit, je ne suis ni pour ni contre l’écriture inclusive, c’est juste histoire de débattre. Le français est aussi la langue maternelle des belges francophone, mais globalement, mes compatriotes ne se prennent pas vraiment la tête sur ce genre de question. ^^ jap

C’est très français comme prise de tête.

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Chacun s’habituait déjà à lire ce qu’il veut sans avoir besoin de l’écriture inclusive.
Je ne sais pas si c’est un progrès, mais ça existe et c’est utilisé. Sa graphie en point d’hyphénation est cependant jeune. Il faut voir si l’écriture conservera ou non cette graphie, notamment en tenant compte des invalidités de chacunE, voire conservera son inclusivité - un tas d’événements, notamment légaux, peuvent influer sur l’usage de l’écriture.

Oui, l’inclusif complexifie l’écriture. Je ne vais pas le nier, moi-même j’ai appris pendant 20 ans à écrire sans inclusif, revoir mes habitudes d’écriture est un travail de tous les jours. D’un autre côté, au risque de me répéter, l’écriture inclusive est relativement récente dans cette forme (j’insiste là-dessus car j’ai encore les oreilles rabattues par les linguistes qui mentionnent l’inclusif avec des barres obliques ou des parenthèses). Ce qui signifie qu’aucune génération n’a appris à lire ou écrire exclusivement en écriture inclusive, bien que des ouvrages scolaires en font déjà usage (source). Il faut poser la question à ceux qui l’utilisent pour savoir à quel point ça leur complique l’écriture de leurs textes. Personnellement je ne trouve pas cette écriture moins complexe que le nombre d’exceptions que la langue Française possède, dans son orthographe entre autres, et qui rend son écriture assommante.