Oui, bien sûr…mais dans certains métiers,c’est plus que courant…les travailleurs indépendants par exemple.Les salariés ont quand même un statut plus protégé.
Ils travaillent pour eux. De mon point de vue, la nuance est primordiale.
Il faudrait pouvoir comparer les différents rythmes de travail.
Le fait d’avoir un statut plus protégé ne doit pas être une excuse pour mettre en place certaines choses.
De toute façon, pour moi, seuls ceux qui ont vécu ce type de crunch peuvent émettre un avis légitime sur la question.
Dire à quelqu’un que sa situation n’est pas si terrible, quand on ne l’a pas nous même vécue (ou une qui s’en rapproche) c’est quand même limite pour moi. Je parle de façon générale car c’est un fonctionnement que la majorité des gens adopte.
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Non, pas forcément « ils travaillent pour eux »…les professions de santé indépendantes ont aussi une mission de service public, on a d’ailleurs pu le vérifier pendant le confinement
Dire à quelqu’un que sa situation n’est pas si terrible, quand on ne l’a pas nous même vécue (ou une qui s’en rapproche) c’est quand même limite pour moi
Oui, je comprends bien, alors je vais me justifier: nous sommes le 30.09.2020, je viens de prendre ce jour ma première journée de repos depuis le 18.03.2018, avec des semaines qui peuvent atteindre 110 heures (enfin plus maintenant, je ne suis pas en état 
)…ma femme est infirmière indépendante, elle a travaillé quant à elle 13 mois d’affilée sans un jour de repos…elle vient de reprendre son travail hier après une fracture grave (Galeazi pour les connaisseurs 
), pendant 3 mois elle n’a pas touché un centime de la sécu, et encore elle a de la chance si cela avait été un accident du travail c’était à elle de payer tous les frais médicaux sans remboursement…elle a repris plus précocément (4 mois d’arrêt prévus) car sa collaboratrice qui faisait du 7J/7 depuis le 20 Mai a dû être hospitalisée avec une hémoglobine à 6 g (3 poches de sang passées en urgence)…
Je connais un infirmier indépendant qui bosse en 7/7 depuis le 06 Janvier 2017 soit 3 ans et demi, il a fallu qu’il demande à un confrère de le remplacer au pied levé car il était au boulot avec un humérus brisé sans résine: on ferait ce genre de choses à un salarié, c 'est le tribunal d’office…
Ceci est dit sans acrimonie ou agressivité, mais les exemples comme cela j’en un des dizaines…les médecins généralistes ont des taux de suicides alarmants, mais on n’en parle que très peu, bien moins que ceux de FT par exemple…et on ne peut pas rétorquer « ils n’ont qu’à changer de métier », car qui verra les patients à 21 heures ? Et ceci vaut également pour les paysans qui nous nourrissent, des horaires de dingue pour des revenus minables.
Je comprends parfaitement qu’on me réponde « oui, mais ces métiers sont indispensables, pas le JV », ce qui est vrai, certes, mais un jour de WE jusqu’en Novembre, est-ce si terrible ? On peut regretter cette attitude de CD Projekt, mais dans le BTP aussi quand le chantier est en retard on met les bouchées doubles pour ne pas payer les pénalités de retard…et pourtant, livrer la maison le 02 Novembre ou le 20, ce n’est pas si important.
Je fais des sites web événementiels pour le premium/luxe, c’est exactement la même chose et je suis actuellement en plein dedans sur un projet. Pas de week end depuis 4 semaines, 70h de moyenne par semaine… Dans 3 semaines on termine.
Et ca se répète a chaque projet.
C’est la culture de la performance. Les marques poussent au maximum pour faire rentrer le plus de chose possible dans un délais intenable. Même s’ils repoussent encore les délais, ils feront la même chose arrivé a la fin, parce que tout le monde en veut plus a chaque fois.
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Ahhhhh la bonne époque quand on finissait nos journées à 3h du matin… ça a duré des semaines, puis j’ai demandé pour prendre des jours de congé… qui m’ont été refusés, motif: « on a trop de projets pour l’instant, c’est pas possible ».
Le soir même je postulais ailleurs, quelques semaines plus tard je commençais un nouveau job.
Autant quand j’étais jeune, j’étais un peu con à ce niveau là (sous entendu, me faire exploiter), autant maintenant il est hors de question que j’assume des délais foireux et décidés par des gens qui n’ont même pas pris la peine de prendre en compte les estimations des équipes de dev.
Sans oublier que pendant que toi tu trimes jusque 3h du matin, les fameux « manager » sont chez eux depuis la veille à 16h.
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Dommage qu’il ne sorte pas day one en full PS5, et qu’on devra se contenter dans un premier temps d’une mise à jour qui améliore légèrement le jeu PS4. Parceque sinon j’aurai pas pris Spider 2 mais Cyberpunk 2077 avec ma PS5 Préco.
Il faut attendre début 2021 pour avoir une vrai maj ou il sera vraiment nextgen. Autant dire que je l’aurai déjà fini…
Suffirait juste que les joueurs affirment pouvoir patienter pour laisser l’éditeur bosser tranquille. Il y a une telle attente sur ce jeu qu’ils pourraient même passer Noël.
Je répondrais juste que faire travailler des gens dans ces conditions est totalement innacceptable voir irresponsable et si c’est un choix du travailleur, je le plains, il y a tellement à faire en dehors du boulot…
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Hélas, le choix on ne l’a pas toujours…
Après huit ans de taff, oui, il serait tant de donner un petit coup de boost, n’en déplaise à certains.
Perso, quand je bosse dans une entreprise, si les horaires me conviennent pas, je me casse. Je fais pas chier la boite. Mais bons certains aiment bien encourager la médiocrité.
Si j’avais la chance de bosser dans le monde du jv et qui plus est dans un gros studio comme ça, je travaillerais même 7j/7 et je fermerais ma gueule 
C’est sûr, suffit de traverser la rue pour trouver du boulot !
Moi je lui dirai « hé bien fais le puisque tu es si fort ! »…
Une fois un directeur commercial voulait m’apprendre à vendre en « one shot » (on savait pas faire pour lui), je lui ai dit « vas y, montre moi avec les prochains clients qui entrent » (que je rigole) et bien ca n’a pas loupé, il a pas pu vendre en « one shot » ! 
Si vous acceptez ces conditions pourquoi ils s’en priveraient.
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J’ai eu pas mal de crunchs : des mois à 12H/jour + weekend, c’est épuisant mais surtout au bout de quelques années ton corps n’accepte plus un tel rythme, et non seulement tu peux le payer cher, mais tu te poses inévitablement cette question : comment pourrais-je travailler encore x ans comme ça?
d’accord sur le principe mais n’oublie pas que tes concurrents font pareil et que si tu arrives avec un coût supérieur aux autre de 50% ou+ tu n’auras jamais de contrat.
Donc pour l’obtenir tous les commerciaux se tirent la bourre en sous-estimant les coûts, et c’est celui qui remporte la marché qui s’enguelera avec le client. Mais il aura le marché quand même…
Perso ce que je trouve courageux de la part du gars de chez CDProjekt, c’est de le dire haut et fort et en toute « transparence » qu’il y aura un crunch (ET que ce sera récompensé avec des bonus) alors que beaucoup d’autres boîtes auraient forcé ce crunch en douce sans récompenser les employés. ça se fait dans bcp de boîtes IT, et d’autant plus dans les boîtes de jeux car à la base les dev sont majoritairement passionnés par ce qu’ils font et donc ont aussi tendance à ne pas compter leurs heures. Dommage qu’un manager qui ait eu le courage non seulement de le communiquer, mais d’assumer sa propre contradiction, se fasse lyncher sur la place publique. Pour moi ce serait plutôt un exemple à suivre pour commencer à faire bouger les choses encore trop tabou et non dites.
Je le fait en toute conscience. Si tu veux travailler avec ce genre de marque c’est le deal que tu acceptes à l’entrée, tout le monde se bat pour avoir accès à ces mandats.
Les mentalités évoluent doucement. Même l’administration commence à choisir autrement que le moins cher. Il y a tellement eu de projets dumpés qui sont partis à la poubelle!
Reste qu’il faut de solides arguments, donc vraiment tout détailler et argumenter, mais c’est clair que ce n’est pas facile.
Une bonne réputation ne peut se construire sur des projets trop tendus, donc bâclés.
Si, on l’a toujours, après on peut se trouver mille et une bonne raisons de se ruiner la vie mais il n’y en a en réalité pas une de bonne 