Vielle idée.
Imposer une nuit permanente à tout un éco-système qui a besoin d’UV.
Pour régler 1 problème on en crée plein d’autres.
Réduire l’irradiation de 1-2%, ça n’est pas la nuit hein…
Sur le fond l’idée n’est vraiment pas mauvaise, c’est quelque chose qui sur le papier pourrait marcher sans trop de conséquences néfastes. Ça reviendrait en fait à rendre « permanent » un phénomène d’impact comparable à celui d’une grosse éruption volcanique. Au début des années 90 par exemple, les aérosols rejetés dans l’atmosphère par l’éruption du Pinatubo ont induit une augmentation de la quantité d’énergie solaire réfléchie vers l’espace, avec pour conséquence une baisse de température moyenne de l’ordre de 0.5° à l’échelle mondiale. Et ça n’avait pas créé de problème majeur au niveau mondial.
Un autre façon de « visualiser » l’impact, c’est de se dire que 1-2% de différence d’irradiation solaire, c’est à peine 1/20ème à 1/10ème de la différence qu’il y a en moyenne entre Lille et Bordeaux (1100 kWh/m² vs 1300 kWh/m²)… La première n’étant en outre pas la ville ayant le niveau le plus bas et la seconde n’étant pas celle où le niveau est le plus haut…
Le problème c’est que dans la pratique, c’est quasi irréalisable (cf les calculs de @Mel92 ), et que ça exposerait à de gros problèmes si le système n’est pas totalement invulnérable… Bref, faut pas compter sur ça pour régler le problème, et il vaudrait mieux consacrer ce budget à des choses plus réalistes et plus concrètes.
C’est surtout que les infos circulent plus vite depuis 20 ans
Non, c’est loin d’être uniquement une question de circulation plus rapide de l’information. Les phénomènes extrêmes sont factuellement plus fréquents.
Voilà par exemple les canicules en France :
Et ça se voit d’ailleurs du côté des dommages occasionnés, dont les coûts explosent. Les montants indemnisés par les assurances pour les sinistres climatiques en France a explosé ces dernières décennies, et les assureurs s’attendent à des coûts deux fois plus élevés sur la période 2020-2050 que sur 1990-2020.
Et idem au niveau mondial, ça augmente fortement :
En fait, le climat c’est un sujet vaste et compliqué, si vaste et compliqué même qu’il n’est probablement pas à la portée d’une seule personne d’en faire une synthèse complète.
À ma connaissance, seul le GIEC s’efforce de faire cette synthèse. Ça leur prend des années et ils sont fort nombreux. Heureusement pour ceux qui s’intéressent au sujet, leurs rapport sont en libre accès. En lisant les différentes révisions (la partie dédiée aux décideurs, leurs autres parties sont trop compliquées), on voit l’évolution du consensus scientifique.
Par exemple, dans le rapport du GIEC de 1995, ils étaient encore très prudents sur l’influence de l’Homme. Le consensus était au doute et ils titrent « Un faisceau d’éléments suggère qu’il y a une influence perceptible de l’Homme sur le climat global ».
En 2013, ils sont un peu plus certains que l’Homme est impliqué : « Il est extrêmement probable que plus de la moitié de l’augmentation observée de la température moyenne à la surface du globe entre 1951 et 2010 est due à l’augmentation anthropique des concentrations de gaz à effet de serre et à d’autres forçages anthropiques conjugués. »
En 2023, le consensus est enfin établit que l’Homme est impliqué et le GIEC écrit : « Human activities, principally through emissions of greenhouse gases, have unequivocally caused global warming, with global surface temperature reaching 1.1°C above 1850-1900 in 2011-2020. »
Un consensus qui évolue et qui s’appuie sur des dizaines de milliers d’articles scientifiques : on ne peut pas faire confiance à une personne seule pour produire une théorie concurrente qui tienne la route.
Je dis ça dans le sens où la Chine détient aujourd’hui la deuxième place du plus grand nombre de millionaires. Que son GPD a augmenté de 230 fois depuis 1960 (les US 38 fois). Et au vue de leur évolution rapide , ils vont finir en première place, c’est inévitable. Ce qui n’arrangera rien.
L’Inde suit le même chemin avec l’industrialisation de leur pays, les grandes entreprises commencent à bouger de la Chine vers l’Inde pour le faible coût de la main d’œuvre. Le même scénario qui se produit.
Le coût des assurances qui augmente n’est pas dû à des dommages plus nombreux, mais aux coûts de réparation plus élevé. C’est le cas pour l’institution financiere pour laquelle je travaille. Ils avaient prit en exemple le simple changement d’un rétroviseur. Quand avant ça coutait 200$ maintenant nous en avons à 2500$ car ils ont des capteurs de détection d’angles mort, des caméras, mirroirs chauffant etc.
Pareil pour les maisons, un dégat coute plus cher maintenant dû au cout des matériaux et de la main d’oeuvre. Au vu de l’inflation les chiffres de 2020-2030 vont être beaucoup plus élevés aussi.
1-2% concerne la Moyenne sur toute la planète,
ceux qui se retrouvent dans l’axe soleil-voile-terre seront dans une une éclipse totale permanente.
Ben non, parce que justement ils proposent pas de faire une petite éclipse totale permanente sur une petite zone, mais de faire une atténuation sur une zone plus grande… Non seulement créer une éclipse totale permanente (enfin de toute façon elle ne serait même pas permanente, la Terre tourne…) serait totalement inacceptable, mais en plus ça aurait des conséquences absolument imprévisibles sur le climat (car le refroidissement serait très concentré dans une bande autour de la Terre, ce qui flinguerait complètement tous les grands courants de circulation atmosphérique et océanique), alors une légère baisse sur l’ensemble de la surface serait totalement imperceptible pour les êtres vivants et ne provoquerait pas de déséquilibre des courants.
Et on peut très facilement vérifier par le calcul que non, ça ne peut pas faire une éclipse totale avec les chiffres annoncés.
Si on part sur une voile carrée de la taille de l’Argentine positionnée au point de Lagrange L1, c’est une voile de 1673 km de côté située à 1.5 millions de km de la Terre. Sa largeur apparente serait donc de 0.001 radian.
Le diamètre apparent du Soleil est pour sa part de 0.009 radian.
Pour ceux qui sont positionné à un endroit tel que la surface de la voile est intégralement par dessus le disque solaire (on pourrait calculer quelle proportion de la surface terrestre est concernée à un instant t, mais là j’ai la flemme ^^), on aurait donc une « tâche » (absolument invisible en fait…) de (0.001 rad)² sur le disque solaire de π*(0.0045 rad)². Soit 0.000001 rad² / 0.000063 rad². Soit une occultation de 1.6%. Et ce seulement si la voile est parfaitement opaque et ne laisse strictement rien passer.
Histoire de faire une comparaison, le fuselage d’un Airbus A320 fait 38m de long pour 4m de diamètre et vole à 10 000m.
Il a donc un longueur apparente de 0.004 rad et un diamètre apparent de 0.0004 rad. Soit une surface apparente de 0.0000016 rad².
Quand un A320 passe entre toi et le Soleil, la baisse de luminosité que tu « subis » (sans t’en rendre compte !) est donc 1.6 fois plus élevée que celle qui serait induite par cette voile… Et encore, j’ai compté que l’ombre du fuselage, pas celle des ailes… Tu as déjà entendu quelqu’un se plaindre de la baisse de luminosité à cause d’un avion volant à son altitude de croisière ?
Pour faire une éclipse totale avec un objet de 1673 km de large, soit 1.2/1000 du diamètre du Soleil, il faudrait qu’il soit à 1.2/1000 de la distance Terre-Soleil, soit 178 800 km. 1/12ème de la distance prévue, même pas la moitié de la distance Terre-Lune. Et à une telle distance, il ne resterait pas fixe sur l’axe Terre-Soleil (c’est justement la particularité des points de Lagrange, permettre une position fixe par rapport à la Terre et au Soleil), donc ne ferait que de courtes occultations à intervalles réguliers. De quoi être gênant tout en n’ayant aucun impact significatif sur l’irradiation moyenne globale.
Ces projets d’écrans physiques à aller placer entre le soleil et nous font régulièrement l’objet de draft (ou même pas) ; tantôt une matrice de ballons, tantôt une toile, etc.
Aussi « fou » (merci Clubic pour les termes à sensas’) que ça puisse paraître, je préfère personnellement un écran physique au projet déjà moins sain d’aller diffuser un gas écran chimique dans la haute atmosphère terrestre.
Maintenant, d’ici à ce que de tels concepts passent au stade de la mise en œuvre (bon courage pour fédérer tout le monde), pour autant qu’on en veuille, il va s’en passer du temps et du réchauffement.
Contrairement à plus haut où quelqu’un déduit que pour imaginer ça on est vraiment dans la mouise, c’est en fait simplement à prendre comme un élément de réflexion parmi les autres dans l’arsenal des mesures permettant de se donner plus de temps pour que les effets d’actions de terrain se fassent sentir… Sans que ça devienne totalement invivable dans les zones où c’est déjà très difficile aujourd’hui.
Faut aller revoir ses cours d’optique…
Merci pour ces précisions, comme vous dites, la terre tourne donc ils se retrouveront coté nuit, c’est pire.
J’ai bien compris que « l’ombre » se déplaçait.
Si c’est pas opaque quel intérêt ? 1.6% va changer le climat ?
Quels pays accepteraient d’être sous ce voile alors que d’autres non ?
Oui, 1.6% aurait un impact significatif sur le climat.
La valeur moyenne de l’irradiation solaire, c’est de l’ordre de 350 W/m². Donc la baisser de 1.6%, ça fait une baisse de 5.6 W/m².
Dans les différents scénarios du GIEC, l’excédent d’effet de serre induit par l’activité humaine est chiffré à :
- 2.6W/m² dans le scénario le plus optimiste (+2°C en 2100),
- 4.5W/m² dans le scénario réaliste et optimiste (+2.4°C en 2100),
- 6W/m² dans le scénario réaliste (+3°C en 2100),
- 8.5W/m² dans le scénario le plus pessimiste (+4.9° en 2100).
Si c’était techniquement réalisable à court terme (ce qui n’est sans doute pas le cas !), réduire l’irradiation moyenne de 1.6% permettrait donc de faire plus qu’annuler l’impact de l’activité humaine dans les deux scénarios optimiste, de l’annuler quasiment entièrement dans le scénario considéré comme le plus réaliste, et de ramener le scénario le plus pessimiste à un niveau proche de celui qui est le plus optimiste.
Tout d’abord, absolument personne ne se rendrait compte qu’il est sous le voile. Tout comme absolument personne ne remarque quand un avion de ligne en altitude de croisière passe devant le Soleil…
Le seul impact qui serait « perceptible », c’est… une baisse de 1.6% de la production d’électricité solaire. Peanuts.
Et non, il n’y aurait pas certains pays « sous » le voile et d’autres non. J’ai toujours pas fait le calcul, mais je suis prêt à parier qu’avec une telle taille et à cet endroit, c’est en fait l’intégralité de la face éclairée de la Terre qui serait « sous » le voile. C’est d’ailleurs cohérent avec ce que donnent mes calculs : mon calcul montre une réduction de 1.6% de l’irradiation pour ceux qui sont « sous » le voile, et les porteurs du projet parlent de leur côté d’une baisse moyenne de 1-2%… Ce qui montre qu’en fait cette baisse de 1.6% doit bel et bien concerner l’écrasante majorité de la surface…
Ayé, j’ai fait le calcul, et ça confirme ce que je supposait.
En considérant cette fois une voile circulaire de 940 km de rayon (c’est plus simple pour les calculs qu’une voile carrée) et en appliquant les formules trouvées ici : En savoir plus: Le calcul des rayons de l'ombre et de la pénombre
Le rayon de la zone d’ombre est négatif : ça ça confirme bien mon calcul plus haut, qui montrait que depuis la surface de la Terre, au maximum 1.6% de la surface du Soleil est occultée. Il n’y a donc pas de zone d’ombre sur la Terre (la zone d’ombre étant la zone où l’éclipse est totale).
Le rayon de la zone de pénombre, où la baisse de luminosité sera comprise entre 0+ et 1.6% (mais compte tenu de la taille relative du parasol, c’est en fait 1.6% sur quasiment toute la zone de pénombre, et moins sur un anneau très étroit autour) est de 8068 km. C’est 27% de plus que le rayon de la Terre. La Terre serait donc intégralement dans la zone de pénombre. Et comme la portion de la zone de pénombre où la perte est inférieur à 1.6% n’est qu’un petit anneau en bordure, la Terre serait même intégralement dans la zone de pénombre maximale. Tout le monde serait donc traité à la même enseigne, -1.6% d’irradiation partout.
Pour l’anecdote, d’après ces formules il faudrait que la voile soit à seulement 200 000 km de la Terre pour avoir une zone d’ombre (et là encore, on tombe sur quelque chose d’assez proche des 178 000 km que j’avais estimés avec une autre méthode et pour une forme carrée, qui pour une même surface doit être plus proche pour occulter l’intégralité du Soleil qu’une forme circulaire). Avec cette distance de 200000 km, la zone d’ombre ferait 400m de diamètre. Et comme elle se déplacerait au sol à un peu plus de 400 m/s (elle fait à un pouillème près un tour de la Terre, soit 40 000 km, en 24h). Elle serait donc perceptible pour ceux qui passent dedans, mais n’aurait aucun impact significatif, puisque ça n’« éteindrait » la lumière que pendant 1s par jour (en fait, même pas vraiment : seule la lumière directe du Soleil serait occultée, et avec une zone d’ombre aussi petite, on resterait dont largement éclairé de façon indirecte par tout ce qui est en dehors du cercle de 400 mètres)…
Nous , les pauvres « virtuels » , apprécieront votre commentaire
sauf que la production alimentaire mondial croit chaque année… donc au contraire plus la planète se réchauffe plus ca me fait a manger dans mon assiette.
les céréales russe et ukrainienne ont tellement été bonne que le cours du blé sait effondré.
pour ce qui est de la montée des eaux et sécheresse, oui et alors ? c’est la vie faut s’adapter.
typiquement l’eau en france on en manque pas… il faut juste la stocker plutôt que de la laisser partir dans l’océan.
les méga bassines par exemples sont en construction dans tous le territoire pour cela.
Oui, dans certains pays les rendements augmentent… En partie grâce au réchauffement (mais en partie seulement).
Globalement par contre, au niveau mondial, et en particulier en France, le réchauffement provoque des rendements en baisse.
Si ça te fait plaisir que ta sécurité alimentaire dépende de plus en plus de l’étranger, et en particulier de deux pays en guerre, et des phytos pour compenser les chutes de rendement… Mais faudra pas se plaindre après de l’appauvrissement de la France, ou de la famine quand ton copain du Kremlin décidera de nous couper les vivre pour favoriser sa politique expansionniste…
La blague… Il y a un déficit hydrique de plus de 20% sur les dernières années en France… Et les bassines, c’est un sparadrap troué sur une jambe de bois… Les bassines, c’est surtout un moyen de contourner les restrictions de pompage dans les nappes en été. On stocke en hiver (et encore faut-il en avoir en hiver… on a désormais des zones qui se retrouvent en déficit hydrique même en hiver…), pour pomper ensuite dans la bassine en été. Sauf que l’eau qu’on stocke en hiver, c’est de l’eau qui n’arrive pas dans la nappe… Et du coup, ça fait encore moins d’eau dans la nappe, et plus de restrictions pour ceux qui n’ont pas accès aux bassines. Et en plus ça fait des pertes supplémentaires, parce que les eaux qui pénètrent dans les nappes, elles ne s’évaporent pas dès qu’il fait chaud. Contrairement à celles stockées dans une bassine.
De même, le changement des régimes de précipitations avec de moins en moins de précipitations faibles et de plus en plus de précipitations extrêmes, il accentue encore le problème. Parce que dans ces cas, l’eau ne parvient pas à pénétrer dans le sol (à fortiori quand le sol est complètement desséché par une canicule, le rendant quasi imperméable), et elle ne peut rien faire d’autre que s’évacuer via les cours d’eau en crue…
Et avec en prime la réduction drastique du manteau neigeux, on perd cet énorme quantité d’eau qu’il stockait en hiver pour ensuite le restituer progressivement au printemps et en été…
écoute quand il pleut les agriculteurs se plaignent que y’a trop d’eau, quand il pleut pas ils se plaignent que y’a pas d’eau, quand il grêle, bah il se plaignent de la grêle…
en faite on sait pas quel météo faudrait avec eux…
ils n’ont qu’a faire des fermes hydroponique à la fin.
cela fait longtemps que la france et d’autres pays dépendendant de pays étranger pour l’alimentation et le développement des nouveaux contrats avec la nouvelle zélandes et l’amérique du sud vont dans ce sens.
l’agriculteur ca apporte assez peu de valeur ajouté à l’économie et il est préférable de s’en débarrasser pour se spécialiser dans des taches plus pertinente économiquement.
de toute facon les prix sont pas compétitifs c’est plus rentable d’acheter en prix gros les céréales et poulets ukrainiens.
c’est ce que pousse l’union européenne et ces vers cela que nous allons donc autant s’y faire.
le « kremlin » c’est la fédération de Russie déjà pour info et ce n’est pas le seul sur ce marché, le bresil a énormément de terre cultivable largement capable d’alimenter les européens, le brésil, l’argentine, la colombie…etcs, tous les pays d’Amérique du sud.
Ben oui, c’est justement ça le problème… Quand des régimes de pluie moyenne régulière se transforment en des régimes d’alternance entre sécheresse et pluies intense, on se retrouve avec beaucoup trop d’eau quand il pleut et pas assez en dehors… Mais pour comprendre ça faudrait regarder un peu plus loin que le bout de sa maison climatisée…
Ou alors fait l’expérience tiens. Au lieu de boire régulièrement tous les jours, ne boit que le dimanche, toute la quantité d’eau que tu aurais dû boire dans la semaine… Peut-être que là tu comprendras…
Oui, et ? Parce qu’on a déjà une dépendance, il faut rien faire pour éviter de l’accentuer ? Ben dis donc, les dictateurs ont de beaux jours devant eux avec des raisonnements comme ça…
Oui en déforestant massivement, ce qui ne fait encore qu’accentuer le problème… Et il est largement démontré que les terres agricoles obtenues par la déforestation massive dans les zones tropicales ne sont productives que pendant une durée limitée… Car très vite elles sont lessivées et ne sont plus capables de nourrir les cultures.
Encore une fois… c’est visible.
Imaginez, sans les journaux, sans les informations, rien du tout, vous habitez seul, sans connexion internet.
Vous allez quand même voir les changements en 20 ans.
Les Indiens dans les tribus, eux, l’ont ressenti.
ça sert à rien d’être dans le déni…