Quelques précisions :
Cet article se veut le plus objectif possible. Je m’intéresse à Bitcoin depuis 10 ans et j’écris sur le sujet depuis 2014. J’admets volontiers avoir un biais positif à l’endroit de Bitcoin, qui me semble être l’une des innovations majeures de ce siècle.
Pour autant, mon article ne se veut nullement « militant » ou pro-Bitcoin. Je ne cherche pas à y démontrer que Bitcoin est une bonne chose, ni à inciter, à aucun moment, à utiliser Bitcoin ou à acheter des bitcoins. Je voulais simplement évaluer la réalité des « vérités » qui sont assénées sans relâche par beaucoup de médias. Et qui sont en fait souvent, objectivement et de l’avis de dizaines d’experts, de fausses vérités.
Je n’exprime donc aucune opinion dans cet article. Au contraire, je me contente de citer une bonne quinzaine de rapports et d’études, émanant d’entreprises spécialisées, d’associations ou de prestigieuses universités. Y compris bien sûr des études très négatives à 'l’encontre de Bitcoin. L’essentiel de cet article est composé de faits, de chiffres, de données précises, et des sources dont elles émanent.
On peut détester Bitcoin, mais il n’en demeure pas moins qu’il ne consomme pas « 100% de l’électricité mondiale » comme l’avant (stupidement) annoncé quelques grands médias, mais près de 1000 fois moins. C’est la réalité.
On peut rêver de voir Bitcoin mourir demain, mais Bitcoin existe depuis 12 ans et ne fait que se développer. Des pays entiers ont adopté Bitcoin et une étude toute récente (hier) établit le nombre d’utilisateurs des cryptos à 320 millions de personnes. Soit plus de 4 fois la population française. C’est la réalité. On peut le regretter et s’insurger, mais ça ne change pas la réalité. Bitcoin existe et se développe, d’année en année.
Encore une fois, cet article ne cherche pas à « défendre » Bitcoin, mais seulement à jauger l’impact écologique de Bitcoin. On peut haïr Bitcoin et on peut trouver mille et une raisons, parfois légitimes, pour juger que Bitcoin est une mauvaise idée. Mais l’impact environnemental n’est tout simplement pas l’une de ces raisons. Assimiler Bitcoin à une catastrophe écologique relève de l’affabulation. C’est ce que démontre cet article, cela et rien d’autre.
Pour finir, contrairement à certaines opinions exprimées ici, c’est tout à l’honneur de Clubic d’avoir accepté de publier cet article, qui tranche ouvertement avec la « doxa » habituelle sur le sujet. Un média n’est pas là pour caresser dans le sens du poil, ni crier au loup avec le reste de la meute, mais pour informer et donner une vision la plus juste et la plus réaliste possible de la vérité. Merci à Clubic d’avoir ce courage, devenu rare ces dernières années.