Trolls de tests

D’un autre coté, on perdrait le coté fluide du jeu. C’est pareil dans PoP, le prince fait quasiment tout tout seul (et personnellement ça ne m’a pas gêné…)

J’aurais trouvé ça bien trop frustrant de se ramasser tous les 2 sauts ou à chaque escalade , et ça aurait cassé le rythme comme dit plus haut. Déjà que j’ai horreur des jeux de plateforme où il faut sauter de plateau en plateau sans tomber :grrr:

* The Witcher

CD Projekt Red, un studio polonais que personne ne connaissait jusqu’alors nous pond un jeu à partir d’un livre d’un auteur polonais. Ce qui à la base n’était qu’un mod pour Neverwinter Nights premier du nom va se révéler une véritable perle du jeu de rôle PC…

Note: le test est basé sur la version standard du jeu, les ajouts de l’Enhanced Edition seront abordés à la fin.

  • Oooh un amnésique ? C’est étonnant.

Vous connaissez tous la règle du RPG qui fait que votre personnage qui est normalement une légende vivante et un guerrier hors pair, mais qui subitement perd la mémoire (et de fait, toutes ses capacités surhumaines) ? Banco, The Witcher (le Sorceleur en français, faisons plaisir à l’Académie Française) répond parfaitement à cette demande.

Vous incarnez Geralt de Riv, alias Loup Blanc, alias un motherf**king sorceleur qui déboite tout. Malheureusement, il semble que vous ayez donc perdu la mémoire, suite à une grande bataille. Vous avez de la chance, vous êtes tombé inanimé non loin de la forteresse des Sorceleurs, Kaer Morhen. Vous êtes donc recueilli par les vôtres, et soigné. Malgré tout, vous ne parvenez pas à retrouver la mémoire et sans être un manche, vous ne maniez plus aussi bien l’épée qu’autrefois.

On vous présente alors toute la petite famille, dont le petit Léo, un nouveau venu et vous y retrouvez une certaine Triss Merigold, qui semble vous connaître. Mais les réjouissances sont brèves, car la forteresse est attaquée par des méchants inconnus. Et ils sont super bien accompagnés, à en juger par le mage qui les accompagne…

  • Et là vous voyez, les méchants gagnent au début.

Évidemment, comme dans tout bon RPG qui se respecte, les gentils prennent une grosse raclée au début. Bon dans The Witcher, elle n’est pas si grosse que ça (la raclée, pas autre chose bande de pervers) puisque le beau et grand Geralt que vous êtes aura le choix de mettre à mort une grosse bestiole ou bien un mage plutôt faiblard.

Choix, c’est un mot qui colle parfaitement au jeu. En effet, pesez bien vos actions, car celles ci auront des répercussions sur l’intégralité du jeu. Et quand on sait que le jeu est divisé en actes, ne soyez pas surpris de voir que ce que vous avez accompli au début du jeu se retourne contre vous (ou pas) vers la fin du jeu.

Mine de rien, cette notion de choix implique que le joueur fasse attention à tout son univers, y compris aux quêtes secondaires qu’il choisit d’accomplir. Bien sur, il y a des quêtes FedEx mais il y en a d’autres qui sont beaucoup plus agréables (escorter une jolie serveuse, au hasard…), retrouver des pièces d’une armure antique afin qu’un forgeron nain s’en serve pour vous faire une armure encore plus classe que le pauvre veston de cuir que vous portez.

Il est bon de noter aussi que la notion bien/mal est très diffuse. Impossible de savoir à l’avance ce que va impliquer un choix que vous ferez et cela tranche nettement avec ce qu’on nous a servi ces dernières années en termes de jeux impliquant des choix (KotOR par exemple) et bien qu’étant sorti avant Mass Effect, The Witcher est beaucoup plus convaincant à ce niveau, que ce soit au niveau des dialogues ou bien de l’ambiance.

  • Here we are, born to be Kings…

The Witcher fait la part belle à un moteur graphique sur lequel personne n’aurait parié. Déjà dépassé lors de sa sortie sous les traits de Neverwinter Nights, l’Aurora Engine fait un revival très impressionant qui enterre alors beaucoup de moteurs, comme celui d’Oblivion et même, ironie du sort, celui de Neverwinter Nights 2.

De Kaer Morhen à la grande Cité de Wyzima, tout est très détaillé. Les effets visuels sont splendides, comme les effets météo et la modélisation des personnages est plus que correcte. On peut reprocher cependant une certaine raideur pendant les dialogues, et un effet « clone » sur les PNJ déambulant dans les rues de la ville. Il n’empêche, que chaque personnage à sa vie propre, se met à l’abri lorsque la pluie tombe et rentre chez lui lorsqu’il fait nuit. Une promesse qu’Oblivion n’a tenu qu’a moitié…

En revanche, lorsqu’il faut parler des animations de combat, il faut applaudir des deux mains (des trois pour ceux qui reviennent de Prypiat): la motion capture a fait des miracles et force est de constater que Geralt combat à l’épée avec une grâce et une finesse, saupoudré d’une once de brutalité que ne renierait pas Legolas. Même lors d’escarmouches à mains nues, Geralt se meut avec une certaine aisance, n’hésitant pas à placer des coups bas…

  • Schling…

Le gameplay de The Witcher est particulier. Les combats auraient pu être du beat them all très classique, ou bien du hack n’slash, mais CD Projekt a préféré une autre optique. De fait, les combats se font tous à la souris à base de clic. En fait, c’est une sorte de jeu rythmique, dans lequel il faut cliquer au bon moment pour que Geralt enchaine les combo et découpe ses adversaires en tranches, fines ou bien épaisses suivant le style de combat choisi.

Car oui, un Sorceleur se bat avec deux épées différentes: une en acier pour les humains et une en argent pour les bestioles, avec pour chaque, trois styles de combat: groupe, puissant et rapide. Et croyez moi, si ça peut paraître superflu comme ça, il n’en est rien, chaque style sera utilisé à un moment ou un autre dans l’aventure…
Bien sûr Geralt peut utiliser des dagues, des masses et des haches, mais franchement, c’est se priver des styles de combat pour épéistes.

Mais Geralt est un Sorceleur, un mot dérivé de sorcier, ce qui implique qu’il maitrise l’alchimie et la magie. Pour l’alchimie, c’est un des aspects très poussé, obligeant le joueur à tuer des monstres pour récupérer des ingrédients, cueillir des plantes, ou bien même le forcer à acheter certains composants rares. Dans le mode facile, elle ne sert quasiment pas. En revanche, en mode normal et difficile, concocter ses propres élixir pour augmenter le potentiel dévastateur de Geralt sera une question de survie… Cela peut aller de l’élixir pour régénérer la vie, comme pour augmenter la défense.

Et là encore, CD Projekt sait très bien qu’un abus de ce genre d’élixir pourrait nuire au jeu et le rendre trop facile. C’est pour cela qu’a chaque potion ingurgitée, Geralt s’empoisonne, faisant apparaître à l’écran des tâches rouges, histoire de bien gêner le joueur s’il a trop abusé de potions (l’alcool offre quant à lui, un effet blur des plus troublants et oblige Geralt à marcher et tituber…)

Pour ce qui est de la magie, les Sorceleurs maitrisent des Signes. Ce sont des combinaisons à faire avec les doigts pour les Sorceleurs (clic droit pour les joueurs, c’est plus facile comme ça) qui déclenchant des effets puissants. Malheureusement, il n’y en a que deux sur les cinq disponibles de vraiment utiles: l’un deux à le même effet que la Force dans Star Wars, à savoir repousser les objets et les ennemis, et l’autre qui embrase tout ce qui se présente dans votre champ de vision (très efficace contre les monstres plantes).

Pensez aussi à jouer au poker aux dés, c’est très divertissant et en plus de se faire de l’or, cela permet de se changer les idées entre deux quêtes. Et pour les plus adultes d’entre vous, tentez de collectionner le plus de conquêtes possible, histoire de pouvoir vous pavoiser devants vos potes et surtout vous dire que vous êtes quand même des gros geeks.

  • Rôle Playing Game

C’est la mention apposée sur la pochette du jeu et il mérite amplement ce titre. On se sent impliqué dans l’histoire, tout en ayant de quoi se distraire. Un moteur graphique bien employé, une trame bien distillée, on serait tenté de dire que le jeu n’a aucun défaut. Mais aucun jeu n’étant parfait…

Le jeu souffre du syndrome du: accrochez vous au moins une bonne dizaine d’heures pour savourer toutes les possibilités en plus d’avoir une forte propension à obliger le joueur de faire des aller retours. L’inventaire n’est pas parfait non plus et très fouillis. On peut aussi regretter quelques bugs et autres retours Windows franchement bien frustrant lorsqu’on oublie de sauvegarder…

Malgré ces défauts, The Witcher est un jeu abouti et très prenant, pour peut qu’on aime l’heroic fantasy adulte et sortant des carcans du combat bien/mal…

* Enhanced Edition

EE pour les intimes, ce patch (gratuit pour les possesseurs de la première version du jeu) change beaucoup de choses dans le jeu. Fini le syndrome clone des PNJ ou bien même la raideur dans les dialogues, et on notera l’effort accompli pour avoir ré-enregistré certains dialogues (en conservant les mêmes doubleurs que pour le jeu d’origine). Enfin l’inventaire a été repensé et refondu, séparant les objets dits classiques des composants d’alchimie.

Mais alors les défauts ont été tous corrigés ? Presque. Il reste encore quelques retours Windows, mais rien de grave. En plus, le dernier patch en date permet de jouer sans le CD, que demande le peuple ?

Avec cette mise à jour, The Witcher est sans conteste une référence en la matière en terme de jeu de rôle. Alors, qu’attendez vous pour vous lancer dans cet univers sombre ?

Les +
Le système de combat
L’alchimie
Les dialogues
Le scénario
Les choix moraux
Des graphismes léchés

Les -
Des bugs
Des retours windows
Des temps de chargement super lourds
LA SUITE SIOUPLAIT !!!

http://img21.imageshack.us/img21/5169/approuved.png[/img][img]http://img196.imageshack.us/img196/2420/15445495.png
Edité le 21/09/2009 à 23:14

Pas dans la trilogie Sands of Time :stuck_out_tongue: Et dans le dernier… bah je ne l’ai pas encore, ma carte déconnait chez Play.com et quand j’ai commandé Batman j’ai voulu le prendre avec, mais il n’y était plus :paf:

Sinon pour The Witcher, y’a aussi un truc que je mettrais dans les moins : les sauvegardes qui ne se remplacent pas les unes les autres :stuck_out_tongue: Alors OK, ça permet d’avoir un large panel pour revenir en arrière au cas où… Mais si on ne fait pas gaffe on se retrouve vite avec plusieurs gigots de save, ça prend de la place :ane:

Je sais pas comment je dois prendre le smiley à la fin de ta phrase :ane:

Merci pour le test de The Witcher. C est un jeu que je commencerai d ici la fin d annee. Haha.

wahou t’es dur Cassin, mettre un - pour ça :peur:
moi je mettrai un + parce que l’icone sur le bureau est 'achement classe … un médaillon de Sorceleur :love::icon_biggrin:
Edité le 22/09/2009 à 09:52

Très sympa le test de The Witcher, agréable à lire, drôle et complet :jap:

Pour moi le défaut un peu gavant du jeu est la nécessité de faire plusieurs aller-retours entre chaque lieux.
Et aussi le fait que Geralt, même ivre mort, reprend les animations normales quand il dégaine une de ses épées ( à quand les motion capture d’un mec bourré qui combat à l’épée) :ane:

Sinon pour le reste c’est que du bon. :oui:
Edité le 22/09/2009 à 10:32

Ça pourrait être marrant :ane:

J’aime bien glisser des petites vannes dans les tests, c’est plus rigolo :ane:

  • Splinter Cell

Premier jeu calibré AAA pour les petits gars de Ubisoft Montréal, habitués à faire des jeux Donald Duck, le résultat est d’une impressionnante maitrise et offre aux joueurs un jeu d’infiltration à la difficulté aussi tendue que le slip de Rocco Siffredi lorsqu’il est opérationnel.

  • Nanar, je crie ton nom !

Vous incarnez Sam Fisher, un ancien commando des US Navy Seals, devenu l’homme de la situation de la NSA. Et j’aime autant vous dire que notre ami Sam, il est du genre super coriace. Notez que si sa voix en VO est assurée par l’impeccable Michael Ironside, en VF nous avons un guest de choix du nom de Daniel Beretta. Si ce nom ne vous dit rien, sachez que ce n’est ni plus ni moins que le doubleur officiel d’Arnold Schwarzenegger depuis 1987. Cela donne alors un aspect plutôt sérieux mais décontracté à notre ami Sam et donne une touche un peu nanar à l’histoire (avec en plus un scénario Tom Clancy, le tableau est parfait). C’est un des rares jeux où j’apprécie plus la VF que la VO.

La mission de notre cher Sam ? Empêcher une troisième guerre mondiale entre les Etats-Unis d’Amérique Américains et la Chine Chinoise. Vous vous dites que seul Chuck Norris ou Steven Seagal peuvent sauver la situation, mais vous allez voir par la suite que notre ami Sam n’a rien à envier à ces deux là. En fait, on pourrait dire que Fisher, c’est le croisement improbable entre Steven Seagal, Chuck Norris, Jean Claude Van-Damme, Kiffer Sutherland
tous ces héros « bad ass » aux méthodes extrêmes mais qui sauvent leur pays parce que c’est leur job

  • Contraire de filtration.

Sam, son point fort par rapport à tous ces modèles, c’est sa capacité à se fondre dans les ombres. Et il le fait avec un talent fou, parce que malgré la lumière verte de ses lunettes de vision nocturne, on ne le repère pas dans le noir total. Bon je me moque, mais il n’empêche que c’est bien pratique ces lunettes pour repérer l’orientation du personnage quand on a un écran au contraste tout pourri. Et il faut avouer que la jouabilité proposée par Ubisoft est très satisfaisante. Sam réagit au quart de tour, et sa palette de mouvements, bien que rigide par moments, n’a rien à envier à un Solid Snake. D’ailleurs la comparaison s’arrête là, tant les jeux n’ont pas les mêmes objectifs.

Splinter Cell, c’est l’utilisation « intelligente » des gadgets de Sam et les possibilités d’interactions avec les ennemis : utiliser la vision thermique pour repérer les touches d’un pavé numérique utilisées par un garde pour ouvrir une porte verrouillée, c’était simple et évident, mais il fallait y penser. On note aussi la possibilité de prendre en otage certains gardes pour passer les scans rétiniens. Mais Sam Fisher, c’est aussi un célèbre grand écart entre deux murs qui lui ont donné accès aux portes du panthéon des surhommes sauveur des USA.

Mais Sam n’est pas immortel, et les balles, ça lui fait mal. Ca pique même
Heureusement qu’il peut trouver des kits de soins disséminés dans les différents niveaux qui le traineront de Géorgie jusqu’en Chine, en passant par les bureaux de la CIA

Et surtout, surtout… Contrairement à ses comparses Seagal, Norris, Van-Damme et Sutherland, Sam n’a pas toujours le droit de tuer. Et là, ça calme d’entrée de jeu. Mais néanmoins, Sam peut assommer ses ennemis au cas où, pour se donner du temps. Il peut aussi utiliser des armes à feu pour tirer sur les lampes, ou bien, tuer lorsqu’il en a l’autorisation (c’est-à-dire très rarement). D’ailleurs la caméra se place juste derrière l’épaule (je crois bien que c’est le premier jeu à proposer cette vu qui est maintenant standard dans les jeux de tirs à la troisième personne, si quelqu’un peut confirmer). Notre agent spécial doit aussi faire attention aux alarmes, qui sont une vrai plaie dans cet épisode puisqu’il y a une limite au nombre d’alarmes que l’on peu déclencher par mission. Frustrant ? Si le jeu était sorti aujourd’hui, je mets ma main au feu que les joueurs auraient râlé à cause de la difficulté.

  • Like a shadow in the night

Niveau moteur graphique, on assiste à une débauche d’effets d’ombres et de lumière d’un très haut niveau. D’accord, l’Unreal Engine 2.0 a vieilli, mais en bien : la modélisation des personnages reste correcte et les ombres portées sont tout juste magnifiques (mention spéciale aux ombres de grillages qui se projettent en temps réel sur Sam.). Les animations aussi sont d’un haut niveau, mais un petit pinaillage gratuit : lors de la montée des marches d’escalier, les gardes ont la même animation que s’ils marchaient sur du plat.
Les effets sonores sont de qualité, de même que les doublages (VO ou VF, avec une préférence pour la VF, j’ai déjà expliqué pourquoi) et surtout, un bruitage qui est désormais cultissime : le « tssiiiiiii » des lunettes de Sam.

  • I’ll be back

Pour un premier jeu AAA, Ubisoft Montréal a réalisé un bon jeu, mais pas transcendant non plus, il faut relativiser. Difficulté élevée qui propose un challenge intéressant, graphismes très réussis, personnage principal attachant. Pourtant il y a des défauts qui vont gâcher quelque peu l’expérience: de nombreuses lacunes d’IA, bipolaire comme souvent dans ce genre de jeu: totalement lymphatique tant qu’elle ne vous a pas repéré, puis inhumaine lorsqu’elle vous a vu. Sam n’agit pas toujours comme on le voudrait et la caméra en fait parfois à sa tête. Ces défauts priveront Splinter Cell de la première marche du podium.

Mais pour ne pas finir sur une note négative, on a surtout l’impression d’être le héros d’un de ces nanars qui passe sur la TNT, sur Direct 8, NRJ 12 et autres
et rien que pour ça, j’aime Splinter Cell !

http://img123.imageshack.us/img123/5376/argent.png

La suite vous vous en doutez, je vais dans pas longtemps parler de Pandora Tomorrow. Et là, préparez la salle d’autopsie

Edité le 25/09/2009 à 01:37

:clap:
Je suis etonne que le hero ne s appelle pas Sam Faichier dans la version francaise.

C’est vrai qu’il est bien le Sam :oui: (faudra que je pense à le terminer un jour ^^)

A noter aussi, je sais plus si cest dans celui là, un mod coop pour faire des missions à 2 en ligne, très très sympas

C’est dans Chaos Theory ça (et lui aussi aura droit à un décorticage par mes soins :stuck_out_tongue: )

Ouais le mode Versus de SC:PT était quand même énorme. (Mercenaire powa !)

Vous avez dit Splinter Cell ? :smiley:
http://www.ctrlaltdel-online.com/comics/20090925.jpg

Ca n’arrivera jamais hélas, Ubi a dit que Sam Fisher serait comme James Bond: il ne vieillira jamais (il changera certes de tête, mais c’est tout) :wink:

le déambulateur :MDR

:lol: la BD.
Il a l oeil torve le Sam.