Y en a plein qui plongent avec des plombages sans problème :neutre:
Mais lui c’était genre une fissure cachée à mon avis, en tout cas, la dent a pété :sweet:
Y en a plein qui plongent avec des plombages sans problème :neutre:
Mais lui c’était genre une fissure cachée à mon avis, en tout cas, la dent a pété :sweet:
histoire de rentrer dans le vif du sujet: cmas vs padi, ya toujours eut la gueguerre entre les 2 et les mecs de la fédé ont jamais pu encaisser les padi. dangereux toussa. pffff
jsuis CMAS ** et j’ai plongé avec un peu tout et n’importe qui. et force est de constater que dans les 2 clans ya des cinglés qui jouent avec la sécu. voilà
comme l’as dit ezeckiel2k, ça permet de décompresser et désaturer les gazs qu’on a respirer en profondeur … j’expliquerais ça mieux dans la partie physique (c’pas très compliqué, il faut juste que je trouve les bons schémas :D) :oui:
mais pour faire simple, quand tu respires de l’air comprimé à 20m de fond, l’air que tu vas resprirer est “détendus” entre la bouteille (gonfler en général à ~200bar) et la pression ambiante (20m = 3bar). Tu vas respirer le même volume d’air qu’en surface, mais inspirer 3 fois plus de molécules d’air (car elles sont comprimés à 3bar … en surface à 0m, la pression n’est que de 1bar).
Quand tu vas remonter, ces bulles vont chercher à “reprendre leur place” … c’est à dire que de 20m à 0m, elles vont tripler de volume … si tu remontes trop vite, ça ne vas pas faire “boum” comme un ballon en arrivant :paf:, mais tu vas te détruire une grande partie d’alvéole pulmonaire, de vaisseaux sanguins (hémoragie interne) et de nombreuses bulles vont se retrouver coincer dans les artères > arrêt cardiaque et décès :riva: …
Pour éviter cela, il faut remonter lentement (pas plus vite que la vitesses des petites bulles, ~17m/min au grand max) et respecter des paliers de décompression, plus ou moins long en fonction de la profondeur, de la durée de la plongée et du mélange gazeux utilisés (pour les plongées à l’air, on utilise les tables Marine Nationale 1990, ou MN90) :oui:
c’est expliquer succintement, en général y’a au moins 2-3h de cours spécifique en formation CMAS ** et ***
woué yen a plein qui plongent avec des plombages, mais faut faire gaffe aux trucs dans la bouche, le dentiste a vite fait de t’avoir laissé une surprise malgrès lui :paf:
j’en ai même vu un plonger avec une carrie :ane: il recommencera plus :ane:
Faut juste préciser que tant que tu restes dans les 20m, pas trop de soucis
woué et quand t’as dja bouffé ça en physique, ben le temps il est long :paf:
C’est clair :oui:
Même mon frère en 1ère ES se faisait chier
Par contre, y avait un gars avec nous, formation commerciale depuis la seconde jusqu’au BTS, loin d’être con, mais le pauvre, il bitait rien à rien :paf:
+1 … de ce qu’on m’en as dis, c’est extrèment doulereux (un peu comme un coup de fraise chez le dentise, mais sans anesthésie et directement à vif sur l’os :o) …
si on le peut, il faut redescendre et faire des tentatives de remonté jusqu’à ce que la bulle soit partie :neutre: …
Bah il a tenté jusqu’à la fin de la bouteille
Et il a été remonté de force tellement il voulait pas remonter… et il est tombé dans le pomme à la surface, quand ça a pété
:paf: j’avais des cons avec moi par contre! imagine le travail du mono :paf:
ben a ce que j’en ai vu, woué ça a l’air vraiment très douloureux. faudrait demander a docte pour nous expliquer en détail :paf:
ça pisse le sang et t’es content de pas plonger au milieux des requins
merci pour les explications, mais je suppose que des fois en cas de problèmes grave il faut remonter d’urgence (du genre un malaise au fond de l’eau), et du coup pas le temps de faire des paliers, comment ça se passe? on le remonte à la surface pour le réanimer mais le problème c’est qu’il va mourir quand même?
en général on est équipé d’un couteau qui est fixé au molet (le droit chez moi )
le mieux c’est de l’achever, lui piquer son matos et lui laisser sa ceinture de plomb. :paf:
quand on a une remontée d’urgence à effectuer en cas de malaise / évanouissement / rencontre fortuite avec un grand blanc :paf:, il faut souffler tout du long de la rémontée pour éviter une surpression pulmonaire … ensuite, on a 3 min en surface pour retourner à la moitié de la profondeur maximale atteinte, et “continuer” sa plongée comme si de rien n’était … pour la personne dans les vaps, une fois sur la bateau, il faut déclencher la procédure de secours (que je détaillerais dans un des posts réservé, vu que c’est un point super important) et la conduire dans un caisson hyperbarre où on pourras la “faire redescendre” à sa profondeur de plongée en augmentant la pression de l’air, puis ensuite la faire “remontée” tranquillement …
ceci dit, il y’a souvent des séquelles :neutre: … ça peut aller d’un problème bénin à une tétraplégie complète, si toutes les bulles d’air n’arrivent pas à s’éliminer ou ont causer des dégats irréparables actuellement :neutre:
parfois les bulles coincée le long de la moelle epinière peuvent se décoincer avec l’action d’un caisson, mais bon ça dépend de la chance de chacun… et de la rapidité du groupe…
il vaut mieux éviter de plonger profond si ya pas un caisson a proximité. c’est trop dangereux.
et si la bulle en question empeche l’arrivée de sang dans une partie du cerveau. être transformé en légume, je préfère largement qu’on m’envoie par le fond
ok merci beaucoup.
dernière petite question qui m’intrigue, dans le film “le grand bleu” lorsque les 2 plongeurs se trouvent en plongé dans un caisson au fond de la mer, il prennent de l’alcool et deviennent méga euphorique. est ce que ce phénomène est réel et si oui est-ce vraiment dangereux? mon rêve d’être explosé comme ça :love: :love: :love:
il est fortemment déconseiller de s’alcooliser avant ou après une plongée (bien que l’apéro au “ptit jaune” soit une étape obligatoire de n’importe quelle plongée :paf:), ceci pour éviter (il me semble) des problèmes de fluidité et de circulation sanguine …
par ailleurs, il faut savoir que quand on plonge “profond” (en général à partir de 30m, et pour tous à partir de 40m), on va être sensible à la narcose … la narcose (également connue sous le nom “d’ivresse des profondeurs”) va te faire subir les mêmes contrariété qu’en étant saoule : euphorisme, dialogue intérieur, action incohérente … il faut donc renouveller de vigileance envers sois-même et ses coéquipiers pour s’assurer qu’aucun ne fasse de bêtise (comme retirer son détendeur ou fermer le bloc du voisin pour “rigoler” :riva:), car à ces profondeurs chaque erreur peut très vite devenir tragique :oui: …
mais pour le phénomène physique précisement mis en oeuvre dans cet extrait du grand bleu, là par contre je sêche :neutre:
kisscool, t’y es sensible a la narcose toi? moi je trouve que ça passe. :paf: l’habitude d’être bourré au taff peut être :paf:
bah j’ai pas encore beaucoup de plongée dans la zone des 40 … 2 loisirs et 8 en formations :paf:
mais un peu comme toi, j’ai pas vraiment ressentis quelque chose … 'fin par rapport aux cuites que je me tape le week end, ça doit vraiment être super léger quoi :paf: … juste un fois, où j’avais l’impression d’être un peu absent, mais sans plus :neutre:
mais notre instructeur nous as raconté qu’une fois, peu après avoir perdus son père, bah il avait eu l’impression de nager avec lui, et de discuter au fond de l’eau tranquillement … il s’était même assis au fond pour être tranquille :paf: …
en entrainement, j’ai un instructeur qui m’as simuler une narcose … au fond de l’eau, il arrêtait pas de se foutre de ma gueule, de taper dans mon détendeur, de me retirer ma stab, etc [:eveden] … ça m’as tellement énerver que j’ai faillis le laisser au fond :paf: …
woué pareil. et j’ai pas dépassé 45m que normalement je ne devrais pas atteindre. fin bref… c’est comme quand je fais des mini baptemes en bord de plage ou même dans le fond de ma piscine :paf: normalement a pas le droit.
ah bah sans brevet initiateur, voué t’as pas vraiment le droit :paf:
note moi, juste après mon N1, je suis aller plongé avec mon cousin N2 en autonomie :whistle: