Effectivement, l’effet d’engrenage risque d’être assez dur en théorie à inverser après.
C’était un peu le fond de ma pensée, enfin de mon sentiment vis-à-vis de la situation , et de la présentation journalistique française qui est faite de cette élection… Je suis pas sûr qu’à la RTBF on est passé autant de reportages sur la possible adhésion/rattachement de la Wallonie à la France que sur les chaînes TF1,FR2, FR3 etc… (franchement j’en ai vu au moins 4/5 des reportages gargarisant l’orgueil national sur le fait que les Français sont prêts à acceuillir leurs “frères” wallons…)
Le problème n’est pas tant l’impopularité française (bien que) mais surtout le fait que les francophones sont persuadés de pouvoir survivre à une séparation d’avec la flandre ( ce qui s’ils gardent bruxelles serait le cas). Le noeud du problème au fond de tout cela c’est bruxelles, hors les wallons en général s’en moquent (politique aussi, Di Rupo est loin d’être un fervent défenseur de la capitale) et ne comprennent pas trop le problème (càd que n’ayant que fort peu à faire avec leurs voisins du nord ou de manière ponctuelle il n’y a en fait pas de problème). Tout se concentre donc autour de cette ville et de sa périphérie (à certains endroit majoritairement francophone mais en “territoire” flamand fixé par la frontière linguistique par la constitution (tout comme les facilités francophones mais pour ça ils sont prêt à changer la constitution).
D’un côté on voit une invasion de francophone qu’il faut stopper (comme toute ville Bruxelles cherche à s’étendre hors elle ne le peut pas vu qu’étranglée par le territoire flamand (quand ce n’est pas volontairement via de la réduction de mobilité) ) donc à long terme suivant le parti ils vont soit laisser tomber bruxelles en tentant de garder l’état belgique et de promouvoir le sous état flamand (ce qui avec leurs moyens est possible) ou investir à long terme à bruxelles (comme la présidente de la CD&V parlait) pour renverser la vapeur (càd flamandiser la ville ce qui vu le nombre d’étrangers est possible vu que quand tu arrives dans un nouveau pays tu vas apprendre la langue qui te sers le plus ou te donne le plus d’avantages…hors il y’a déjà des primes pour apprendre le flamand) mais on parle là de long terme mais de nombreux francophones sont prêt à se flamandiser (ou leurs enfants) pour éviter les problèmes futurs et donc pouvoir continuer à vivre dans un pays où le flamand deviendrait indispensable.
Là les esprits s’échauffent, au nord bien sûr avec les élections mais au sud tout doucement où il y’a une prise en compte qu’il y’a un problème (après je ne sais pas si le problème est compris et si la réaction à celui-ci ne sera pas "donnons leurs ce qu’ils veulent si ça peut leur faire plaisir) .
Là avec Di Rupo j’ai plutôt l’impression que les francophones vont se coucher avant de préserver cette belgique si chère à la majorité des habitants (quitte à ce que ça devienne une coquille vide et une séparation de fait).
Le problème c’est que les erreurs (création d’une frontière dans un état c’est suicidaire, acceptation des revendications flamandes pour le bilinguisme à bxl, ou bxl comme capitale de la flandre ou encore accepter de moratoire sur la langue et de tracer une frontière suivant un rescenssement plus ancien pour les favoriser, ou encore plus loin ne pas avoir directement imposé le français à tout le pays et non pas juste aux wallons (qui eux ne parlaient pas non plus le français il y’a “2 siècles”) sont tellement ancienne que c’est difficile aujourd’hui de se dire il suffiraient d’agir dans le bon sens (càd pour sauvegarder la belgique dans un intérêt général, ou encore de se dire que tout le monde à a y gagner à laisser bruxelles grandir).
Edité le 17/06/2010 à 15:49
Ca dépend de la vision qu’ont les gens de l’Europe.
Pour certains ça n’est qu’un gigantesque marché avec une monnaie unique, point barre.
Le reste, ils s’en foutent, donc a fortiori une politique commune.
On le voit bien sur l’aspect militaire avec réellement 3 pays (je dirais presque 2 1/2) qui disposent d’une armée avec des moyens lourds: l’Angleterre, la France, l’Allemagne.
C’est pour l’Allemagne que je parle de “1/2”, pas par taquinerie, mais simplement que du fait de la seconde guerre mondiale puis de l’effondrement du bloc soviétique, l’armée allemande s’est recroquevillée sur son territoire, avec du matériel lourd “sur le terrain”, mais plus d’ambition d’intervention à l’étranger.
D’autre part, Merkel a décidé de professionnaliser l’armée et de baisser le budget.
C’est d’ailleurs un budget en trompe l’oeil puisque même s’il est inférieur à celui de la France, il faut voir que le budget français incorpore les retraites des militaires (en plus des soldes) et la maintenance de l’arme nucléaire (+ recherche), et ça, ça coûte pas mal.
Enfin bref, je m’éloigne, mais ça veut bien dire que l’Europe pour beaucoup c’est un gros mastodonte économique qui ne doit pas avoir d’autres intérêts que de survivre et faire du commerce… ça en dit long sur l’acceptation manifeste d’une domination sino-américaine dans le futur sur la destinée du monde.
L’UE aussi pour l’instant, n’a pas son mot à dire en fait : ca relève des affaires intérieures belges :neutre:, donc à part des déclarations plus ou moins officieuses d’officiels de la Commission, il n’y a pas grand chose à dire.
Si l’UE s’exprimait sur une crise politique intérieure française en prenant position (ex: les retraites), elle dépasserait largement ses compétences.
Edité le 17/06/2010 à 16:25
[quote=“Com[A]”]L’UE aussi pour l’instant, n’a pas son mot à dire en fait : ca relève des affaires intérieures belges :neutre:, donc à part des déclarations plus ou moins officieuses d’officiels de la Commission, il n’y a pas grand chose à dire.
Si l’UE s’exprimait sur une crise politique intérieure française en prenant position (ex: les retraites), elle dépasserait largement ses compétences.
[/quote]
Y’a ça aussi, mais ce que dit Xenon a aussi son importance.
Y’a ça aussi, mais ce que dit Xenon a aussi son importance.
[/quote]
surtout si on met en face la situation Grecque et le zèle Européen pour enrayer la panique…
comme quoi certains interêts prédominent largement :whistle:
Je comprends tout à fait, mais diplomatiquement qu’est ce que tu veux dire ? Non au NVA ? C’est une élection démocratique libre… :neutre:
Edité le 17/06/2010 à 17:34
Si, c’est l’historienne dont je pense, il faut prendre avec de grosses pincettes molletonnées ce qu’elle dit vu qu’elle est extrêmement partisane de ce qu’elle avance. Grosso modo, elle est d’extrême gauche communiste staliniste, anti-américaine et anti-capitaliste. Alors, pour elle, Staline est un bienfaiteur, les industriels français étaient tous pro-nazis parce qu’ils adhéraient à la réthorique nazis anti-communiste et ont donc vendu la France à l’Allemagne nazie.
C’est super cohérent, hyper bien travailler vu qu’elle est une pointure énorme mais, de part son biais idéologique, elle peut orienter à sa sauce et il y aura très peu de monde pour la contrer.
Bref, dans les milieux étudiant la 2nde guerre mondiale, ils ont tendance à la prendre avec recul.
Edité le 17/06/2010 à 19:51
Ce qui est intéressant pour moi, c’est que ce pays profondément divisé entre 2 clans fonctionne toujours, et sans violences (à comparer avec d’autres peut-être) :neutre:
C’était hier la manif
De toute façon ce n’est pas la première qu’il y a.
Oui deux “clans”. Mais bon d’un côté ils ont vécu ensemble depuis toujours :neutre:
Profondément il ne faut pas exagérer. Certe ça ne fait que 4 ans que je suis en Belgique et il est possible de parler avec des flamands sans problème. Comme dans tous ce genre de conflit il y a une minorité de personnes qui ont une grande gu**le et donc se sont eux que l’on entend.
Après un pays qui fonctionne… C’est le gros bordel ! Un ami qui vient de Madagascar m’a dit que c’était presque autant le bordel administrativement en Belgique.
Bruxelles ne serait pas internationnale. C’est à dire sans ces organismes qui représentent le rapprochement et l’union entre les nations que sont l’OTAN et l’UE, ni tout l’argent qui va avec. Il n’y aurait pas ces problèmes
surement pas, une manif de poules sans têtes de 34000 personnes avec chacune un avis différent sur pourquoi elle manifeste. :paf:
On veut un gouvernement vite!
quel gouvernement? on sait pas?
avec des droits bafoués ou pas ?
euh de quoi?
vous y connaissez quelque chose en politique?
non mais on en a gros!!
Là c’est plutôt 90% de chance qu’on aie un retour aux élections cette année (avec toujours du pourrissement) les 9% qui restent c’est un gouvernement sans NVA qui se paiera très cher aux prochaines élections (surtout pour les partis flamands qui n’en veulent donc pas sauf si la NVA tombe miraculeusement en disgrâce) et reste 1% de miracle ou de catastrophe qui met tous les belges derrière le même but. (je ne pense pas qu’une catastrophe financière soit suffisante mais qui sait…)
Le problème fondamentale qu’on a actuellement c’est plutôt démocrate/nationaliste que flamands francophones (même si c’est bien 42% des flamands qui ont votés pour des partis extrémistes/nationalistes et qu’une grosse partie de la population restante est pacive) avec probablement un durcissement post élections encore vu la propagande des deux côtés (bcp de journaux flamands par exemple relaie le thème nationaliste)
le meilleur moyen de s’informer sur la question c’est de lire le blog de sel.
A terme tout ce qu’on peut espérer c’est une ingérence étrangère qui face quelque chose pour arbitrer le match car sinon on va vers la radicalisation (déjà en cours), le pourrissement et comme les partis flamands ne voudront jamais se séparer de bruxelles pour raison pécunière (et soi disant parce qu’elle est flamande , très encré dans la culture populaire ce contre fait) on peut imaginer les gros problème qui risque d’apparaître.
oui à une époque mais si tu parles du truc à poelvoorde c’est plutôt l’inverse, je me rase avec beaucoup plus d’application que d’habitude. (donc oui je préfère ne pas avoir de gouvernement qu’en avoir un avec des fashos :D)
Edité le 25/01/2011 à 16:07