Ben moi je sais que si je me retrouvais tétraplégique sans aucun espoir de retrouver la motricité, ou si je me retrouvais légume, je serais drôlement content que quelqu’un m’aide à partir.
parce que
pour tes proches c’est l’enfer
pour toi c’est horrible (la tétraplégie, le légumisage t’as le cerveau en bouillie…)
moi je suis daccord je ne voit pas l’interet de rester en vie si c’est pour être un légume, je suis pour l’euthanasie si ca reste totalement contrôlé et si c’est à la demande du malade uniquement. a quoi ca sert de prolonger la vie d’un malade qui n’a aucun espoir de guérir et qui souffre.
Pareil,
les médecins conservent parfois en vie des patients qui ne profitent plus de rien, qui ne voient qu’une chambre, ne peuvent bouger et sont totalement assistés, … ces patients en perdent peu à peu leur dignité humaine, et sont néanmoins condamnés.
pourquoi vivre enfermés plus longtemps si on ne peux profiter de ce rallongement ? Shooter aux médocs pour ne plus souffrir, ils ne se rendent plus toujours compte de ce qui se passe, et les seuls qui veulent les maintenir en vie sont les médecins qui, tels des apprentis dieux, jouent à gagner du temps sur la mort :pfff:
J’y vais un peu fort, mais je pense que les patients qui demandent l’euthanasie, souhaiteraient mourrir de façon décente et si possible, à leur domicile après avoir pu dire au revoir à leurs proches. Juste de la dignité ! :jap:
Moi je pense qu’il faudrait euthanasier nos hommes politiques, tous, parce que dans l’état où ils sont c’est pas humain de les laisser comme ça :o
Plus sérieusement, je ne vais pas être original et dire comme la majorité dans ce topic : pour si c’est bien réglementé et surveillé (pas qu’on se retrouve euthanasié pour une jambe cassé et retrouver ses organes sur le marché noir :paf:)
Entre claquer en douceur et souffrir des années, le choix est vite fait :neutre:
je suis pour l’euthanasie mais seulement sur les personnes à l’état de légume et ceux atteint de grave maladies inguérissables t qui les font atrocement souffrir + disposition dans le testament ou par notaire.
Pour :neutre:
Du moment qu’un malade aux capacités mentales intactes et ayant franchi le point de non-retour demande à être euhtanasié, je ne vois pas pourquoi on pourrait le lui refuser…
Un peu "redondants" vos avis ici… à part dire "oui je suis d’accord mais uniquement si c’est un légume", le débat n’avance pas vraiment, si je puis me permettre. L’euthanasie n’est certainement pas un sujet sur lequel on peut donner son avis en quelques secondes et entraîne sans doute des considérations un brin plus complexes que celles que vous vous contentez de repetter ici.
Tout d’abord, pour faire écho à munch qui parle de "point de non retour", le premier problème dans la pratique de l’euthanasie est qu’elle se base sur des considérations avant tout qualitatives. Le patient demande de ne pas faire "d’acharnement thérapeutique, soit, mais à partir de quel moment est on censé arrêter de prodiguer les soins ? Dès qu’on sait qu’il n’y a plus aucune chance de survie, mais alors que le sujet est encore en possession de nombreuses facultées ? Ou bien plus tard, en phase de légumisation intense ? Là est déjà la première question.
Le second point est la question de savoir si l’on peut prendre au sérieux la parole d’un individu très atteint qui, dans un moment d’égarement, demandee à être euthanasiée. Suicidé, en d’autres termes. La majeur partie des gens s’accordent ici à dire que, non, définitivement on ne peut pas faire confiance à la parole d’un légume qui ne sait plus ce qu’il dit. La famille alors ? Encore une fois non, personne d’autres que le patient ne peut décider de sa mort… D’où l’idée de déclarer dans son fichier médical, avant tout problème de légumisation, ce refus "d’acharnement thérapeutique".
Mais là encore, un problème survient. Car tous ici, vous semblez dire, sans aucune remise en question de vous même, "si j’étais gravement atteint, pas de doute, je choisirai l’euthanasie". Laissez moi vous dire qu’il est sans doute plus facile de prendre cette décision dans un moment de fougue qu’après une scéance de reflexion intense. Pensez y, même tétraplégique, même cloué sur un lit d’hôpital à jamais, vous viveriez encore. La vie ne vaut rien, peut être, mais tout ce qui est certain, c’est que rien ne vaut la vie. Alors comment être sûr que, une fois pris dans la situation, le patient ne regrette pas sa décision inconsidérée ? Une fois face à la mort, je vous assure, vous aurez sans doute moins envie d’y aller… Et souffrir, bien que cela puisse paraître horrible, c’est tout de même vivre.
La seule condition qui pourrait justifier l’euthanasie serait un état - à déterminer cliniquement - où le patient ne peut plus penser, où il n’est plus conscient de lui même. Après la mort cérébrale, la mort clinique, il pourrait paraître censé de déclarer cette "mort de pensée" qui marque l’état où l’individu, cette fois, a définitivement atteint le stade de légume et où, légitimement, on peut mettre fin à cette "vie" qui n’est plus celle d’un homme.
Dire que "le débat n’avance pas", c’est normal, à part dire si on est d’accord ou non je vois mal ce qu’on peut faire de plus concret, on est pas des politiques
Après, en effet tu as raison, un patient qui aurait signé un truc comme quoi il ne veut pas être réanimé (ça se fait aux Etats-Unis, d’après Urgences :ane:) et reviendrait sur sa décision une fois devant le fait accomplit, oui ça pourrait arriver… comme quelqu’un qui se jette du haut d’un pont et qui se dit pendant sa chute "merde, j’aurais pas du, j’ai fais une connerie" :paf:
Mais dans ces cas-là on ne peut pas faire grand-chose, comme tu dis c’est un choix réfléchit qui doit être mûrement tourné dans tous les sens et pas pris sur un coup de tête
(c’est pour ça que je disais plus haut que c’est une décision qu’il faudrait pouvoir prendre AVANT tout accident et pas une fois atteint ;))
EDIT : mais quoi qu’il en soit, pour l’instant en France c’est interdit donc on ne peut pas vraiment dire "moi je veux être euthanasié" :paf: