Euh, je veux pas être méchant et démonter toute l’argumentation, mais par défaut le noyau Linux c’est open bar, tant que tu lui dis pas d’interdire le trafic entrant sur les ports voulus, dès qu’un service écoute, il accepte et transmet les paquets concernés. La raison à ça est que par défaut, tu ne peux pas savoir ce que tu as besoin de bloquer et/ou autoriser, et donc la seule charge revient à l’utilisateur/administrateur.
Dans le cadre d’une utilisation derrière une machinbox, a moins de tomber sur une Freebox encore en mode bridge, la box refuse de transférer toute demande de l’extérieur à moins qu’une règle de transfert de port (port forwarding) ne soit créée. Une pseudo-sécurité du pauvre en quelque sorte, qui permet la plupart du temps de s’affranchir d’un pare-feu “personnel”.
Tout ça pour dire, Dexter, que le pare-feu ne sert à rien à priori dans ton cas. Et j’arrêterais de prendre les articles de commentcamarche.net pour évangile, quand tu vois qu’il est capable de te sortir des résultats de 2005 sur des questions de 2013, notamment ce qui touche à Linux est d’emblée périmé la plupart du temps, c’est pas la peine. Ils ont juste payé Google pour sortir en premier ou presque.
On a déjà expliqué, les tar.gz sont des archives au même titre que tes satanés .rar (le RAR est un format propriétaire fermé, à exclure donc dans la mesure du possible). Sous Linux c’est notamment une solution très répandue pour distribuer un programme soit sous forme de source, à compiler donc, et manifestement loin de tes capacités actuelles, soit sous forme binaire statique, donc déjà compilé. Un peu à la manière d’un .zip sous Windows qui contiendrait là aussi un programme. Donc décompresse dans un dossier, c’est prêt à servir. Et si tu pensais pouvoir retrouver l’interface graphique de WINrar sous Linux, c’est rapé, ils ne fournissent que l’outil en ligne de commande dans ton fameux tar.gz. Il faudra trouver un moyen de l’interfacer avec le logiciel d’archivage déjà installé (dépendant du bureau et de la distribution, je ne saurais donc dire par avance comment faire).
Tu utilises Mint, base Ubuntu/Debian donc, les .deb seront les équivalents de tes .exe/.msi à rechercher si tu veux ajouter des programmes non disponibles dans les dépôts. Mais plus que jamais, et pour là encore un plus grand confort, cherche dans la mesure du possible la présence d’un dépôt pour le logiciel plutôt que bêtement le .deb. Parce que le dépôt d’informera directement des mises à jour, c’est un confort supplémentaire, et une plus grande sécurité.
Et si tu veux encore raler à propos des lignes de commandes, je rappellerais aimablement que, vu que tu as mentionné Windows 95, qui était largement basé sur MS-DOS 6.22, le CD d’installation ne préparait pas le disque dur pour toi. Pour formater un disque avec un secteur de démarrage il était obligatoire de passer par la ligne de commande (le fameux “FORMAT C: /S” qu’on faisait taper aux noobs pour leur pourrir la vie). Et les administrateurs systèmes Windows ont réclamé une interface en ligne de commandes pour Windows Server, ce qui a donné Powershell (installable aussi sur un poste de travail). Ce n’est donc pas particulier à Linux, système qui préfère justement pouvoir laisser le contrôle total de la machine à son utilisateur par ce biais plutôt que de tout masquer et t’empêcher de maitriser/comprendre son fonctionnement. Comme le dit ping.yang c’est une philosophie, qu’il faut prendre le temps d’appréhender.
Dernier point sur les tar.gz : il y a deux extensions parce qu’en fait, quand on veut compresser quelque chose, tous les algorythmes ne travaillent que sur un seul flux, donc un seul fichier. Pour en compresser/archiver plusieurs, on utilise le tarball (.tar), qui crée donc un “super-fichier” qui permet d’encapsuler ceux qu’on veut archiver (avec leur structure, les droits d’accès). ensuite on le passe dans gzip (.gz), et ça donne un joli .tar.gz (par confort, il est possible d’appeler directement gzip lors de la création du .tar).
C’était le pavé du soir par Seboss666. Bonne nuitée.