Le débat commençait bien et promettait d’être intéressant. Et poum, on se retrouve vite fait avec des personnes pour dire “ça c’est le bon goût, ça c’est de la daube”. Dommage.
Quelqu’un a parlé de musique baroque, hé bien, y a plein d’amateurs de musique classique qui vomissent ce genre parce qu’ils le jugent inférieur. :neutre: Comme quoi ce débat n’a rien de nouveau et s’appliquent à toutes les musiques. Il n’y a pas d’étalon incontestable de ce qu’est la bonne musique, c’est impossible.
Alors oui, vous pouvez balancer des noms prestigieux mais ça ne parlera pas à tout le monde. :neutre: Ceci dit, la façon d’écouter la musique a beaucoup changé aussi. Le disque était un achat “vivant” (magasin, discussion avec le vendeur qui pouvait être un passionné) maintenant c’est beaucoup plus “froid” (téléchargement par exemple). Certains albums étaient des concepts qui racontaient une histoire maintenant les gens picorent des titres.
Avant t’écoutais ton disque chez toi puis vinrent les k7 (autoradio, poste). Aujourd’hui la musique est transportable partout facilement, de plus elle est également plus présente au quotidien. On a longtemps privilégié cette dématérialisation au détriment de la qualité. Maintenant on propose des formats plus lourds mais sans compression destructive (comme le flac), même si ça reste très minoritaire. Me demande d’ailleurs si le fait d’avoir des baladeurs de plusieurs Go ne devient pas du simple remplissage.
Quant à la définition de la musique commerciale… Il faut dissocier la musique faite spécialement pour vendre (Bieber, Lady Gaga et consorts) de celle qui rencontre du succés, sans pour autant se maquiller comme une voiture volée. Quel mal y a t’il à vivre de sa musique (tout le monde n’est pas Didier Wampas)? Dans une logique purement commerciale, l’image est devenue plus importante que la musique.
Exemple, Rihanna. De Pon da replay à ce qu’elle fait aujourd’hui, un monde. En France, on lance un clone cheap appellée Shym… Manque d’imagination des majors qui copient ce qui marche, pas de création, d’innovation. On fait des compils qui coûtent rien, des best-of (souvent les mêmes). Dans les journaux spécialisés en musique (Rock n folk, Traxx, Les Inrocks etc), les “vieux” artistes disent souvent que les directeurs artistiques ne sont plus des créatifs mais des managers, des comptables. D’où cette quête de la rentabilité sinon on investit pas sur toi coco.
Nine Inch Nails est un groupe qui vend depuis des années sur internet, se passant des majors. Mais parce qu’ils étaient connus avant et que leur but est de vivre de leur musique, pas d’en profiter. Radiohead n’a pas eu le courage d’aller jusqu’au bout quand ils sont passés par internet pour vendre leur album.
Daft Punk était adoré par une élite, du jour où ils ont sorti leur album Homework, ils sont devenus des moins que rien pour la hype. “Oh darling, quelle honte, ils sont devenus populaires!” :icon_biggrin: Et quand ils ont sortis leur deuxième album, alors que tout le monde attendait un Homework 2, houlala quel scandale à nouveau. :pfff:
Alors qu’ils ont simplement suivis leur ligne directrice plutôt que l’attente de tous. :neutre: Par contre, à cause de Homework, qu’est-ce qu’on a entendu comme house filtrée juqu’à l’indigestion… :-@: La musique est partout à la télé mais surtout en bande sonore, de pubs par exemple. Comptez les émissions musicales et n’essayez même pas d’y découvrir de nouveaux talents (audience, toussa). A parts Tracks qui est excellent et qui lui défriche.