Tiens, comme c’est le 14 juillet (fête nationale française pour les ignares) je m’en vais vous conter mes classes dans la Gendarmerie il y a longtemps (1985)… ou j’ai pas gardé un bon souvenir.
Ou l’on nous faisait chanter une chanson qui ne ferait pas tache dans une manif LGBT (un comble pour une chanson martiale).
Le contexte : la place d’arme, en plein soleil, on marche en cadence et l’on chante…pour les BPM… c’est 10 par seconde comme pour la Légion étrangère.
Trois cholies demoiselles, ô Frédéri } bis
S’en allaient promener,
Oui… cholie… notre instructeur avait un fort accent germanique (un ancien des waffen SS ou de la gestapo).
Refrain
Sur la berge, sur la barque
Sur laquelle on ne sait pas
Frédéri lon la.
Forcez sur le LA à la fin… faut que ça entre comme une baïonnette dans le bide d’un manifestant comme le disait notre instructeur.
II
La plus jeune d’entre elles, ô Frédéri } bis
Sur la berge pleurait,
III
Qu’avez-vous donc la belle,ô Frédéri } bis
Qu’avez-vous à pleurer ?
IV
Mon anneau d’or, dit-elle, ô Frédéri } bis
Dans la mer est tombé.
Ne pensez pas au Seigneur des anneaux… à l’époque… le film n’était pas sorti.
V
Pleurez pas tant la belle, ô Frédéri } bis
On va le retrouver.
Refaire la chanson 3 ou 4 fois sur 10 kilométres.
A la fin de la chanson (2 ou 3 heures de marche au pas sans eaux et en plein soleil)… y en avait 3 ou 4 qui étaient tombés dans les pommes et le reste de la section commençait à chanter comme Aya Nakamura.
Ah… la belle époque ou l’on avait le droit de tabasser un manifestant sans que les ligues des droits de l’homme ou les politiques ne viennent gueuler… souvenir… souvenir.
Vous avez échappé à des trucs… vous les jeunes
Note : c’est pas des conneries, la chanson est ici :
–> https://musique-militaire.fr/tradition/chants-divers/o-frederi