elles sentent le fauve qui se néglige :o
un cancer peut nécessiter l’abalation d’un ou plusieurs organes à cause de métastase
je me suis fait enlever les 3/4 qde l’estomac et j’ai eu droit à vomissement pdt l’intubation + embollie graisseuse et pneumopathie ==> 10j de coma artificiel
je prefere en rire qu’en pleurer maintenant que je m’en suis sorti (je ne parle pas des complications hein)
comme je l’ai dit dit
En fait c’est ça le truc : on peut en rire après,mais il y a des choses sur lesquelles il vaut mieux ne pas plaisanter à l’avance…on se sentirait trop mal si ce qui n’était qu’une plaisanterie se réalisait :neutre:
Un sujet que je connais trop bien,parce qu’il suffit souvent que je dise que je n’ai pas de problèmes avec telle ou telle chose pour que ça me tombe dessus dans les semaines qui suivent :nexath
J’ai vraiment dû faire le mal dans une autre vie pour avoir autant de poisse dans celle-ci :peur: :ane:
TTB: Rougette + pain aux noix + chimay + haagen Dazs = Perfekt
En fait c’est ça le truc : on peut en rire après,mais il y a des choses sur lesquelles il vaut mieux ne pas plaisanter à l’avance…on se sentirait trop mal si ce qui n’était qu’une plaisanterie se réalisait :neutre:
Un sujet que je connais trop bien,parce qu’il suffit souvent que je dise que je n’ai pas de problèmes avec telle ou telle chose pour que ça me tombe dessus dans les semaines qui suivent :nexath
J’ai vraiment dû faire le mal dans une autre vie pour avoir autant de poisse dans celle-ci :peur: :ane:
en aucun cas je ne t’ai souhaité de subir une opération
il vaut peut etre mieux dédramatiser les choses graves parfois, surtout si l’opération est bégnigne
le but n’était pas que tu prennes mal notre humour noir
pd mon mp est ouvert si tu veux continuer la discussion
[quote="kev-47"] TTB: Rougette + pain aux noix + chimay + haagen Dazs = Perfekt :D [/quote] melanger pain + salade + pinard + glace? tu n'aurais pas des gouts de maÿrde par hasard? :ane: Edité le 28/03/2015 à 20:51
Desproges disait qu’on pouvait rire de tout…mais pas avec tout le monde
C’est ce précepte que j’applique,personnellement : je n’essaie pas de faire de l’humour sur absolument n’importe quel sujet :neutre:
kev-47:TTB: Rougette + pain aux noix + chimay + haagen Dazs = Perfekt
melanger pain + salade + pinard + glace?
tu n’aurais pas des gouts de maÿrde par hasard? :ane:
Salade ? ça ne vas pas la tête ? Les seuls légumes verts que je mange c’est dans un hamburger. :o
Et de la bière ce n’est pas du pinard :o
[spoiler]Rougette ce n’est pas de la salade.
Indice: on parlait de Mont d’Or il n’y a pas longtemps dans la section hardware [:shy]
[/spoiler]
Desproges disait qu’on pouvait rire de tout…mais pas avec tout le monde
C’est ce précepte que j’applique,personnellement : je n’essaie pas de faire de l’humour sur absolument n’importe quel sujet :neutre:
il faut rire de tout avec tout le monde sinon on se met de oeillère
sinon pour toi il faudrait cataloguer les gens avec qui on peut rire de tel ou tel sujet
tiens ma collègue est blonde donc pas de blague sur les blondes, ni sur les femmes
j’ai un collègue qui a une sep, donc pas de blagues sur le handicap, la maladie, ou la santé
c’est toi qui t’impose des limites dont les autres ne veulent peut etre pas
perso quand je me suis fait opérer j’aurais pouvoir aimer rigoler de mon opération pour me détresser un peu
[quote="kev-47"] [spoiler]Rougette ce n'est pas de la salade. Indice: on parlait de Mont d'Or il n'y a pas longtemps dans la section hardware [:shy] [/spoiler] [/quote] dsl j'ai lu roquette et quand j'ai tapé chimay dans mon meilleur ami, il m'a sorti des photos de pinard
Zarb chez moi google me montre que c’est bien de la bière :nexath
Le goût aussi :ane:
Edité le 28/03/2015 à 21:45
Zarb chez moi google me montre que c’est bien de la bière :nexath
Le goût aussi :ane:
la dernièrre ou j’ai bu une goutte d’alcool ca devait être il y a 25 ans et ca me manque même pas
bon faut dire aussi que je suis “fraichement” opéré, et je veux pas tenter non plus
Un petit verre de bière de temps en temps ça va il y a pire
Blackalf:Desproges disait qu’on pouvait rire de tout…mais pas avec tout le monde
C’est ce précepte que j’applique,personnellement : je n’essaie pas de faire de l’humour sur absolument n’importe quel sujet :neutre:
sinon pour toi il faudrait cataloguer les gens avec qui on peut rire de tel ou tel sujet
Mais tout à fait…parce que le contraire est un manque total d’empathie ou de compassion,ou tout simplement de tact et de délicatesse
En quoi le fait de ne pas vouloir plaisanter sur un sujet sensible pour la personne qui vous écoute signifie-t-il qu’on a des oeillères ?
j’ai un collègue qui a une sep,donc pas de blagues sur le handicap, la maladie, ou la santé
Si tu comme tu le dis tu racontes des blagues sur les handicapés à ton collègue,t’es tu jamais demandé comment il les percevait ? si ça se trouve en son for intérieur il te traite d’abruti sans coeur…
c’est toi qui t’impose des limites dont les autres ne veulent peut etre pas
Pour ce qui est de ne pas s’imposer de limites,je me contenterais de citer cette maxime vieille comme le monde : la liberté de chacun s’arrête là ou commence celle des autres
Si tu comme tu le dis tu racontes des blagues sur les handicapés à ton collègue,t’es tu jamais demandé comment il les percevait ? si ça se trouve en son for intérieur il te traite d’abruti sans coeur…
je te rappelle que suite à mon coma je suis aussi handicapé, alors oui je sais qcomme il les percoit
donc si je suis pas blonde, musulman, juif, fonctionnaire, belle mere, alcoolique, fou, geek … je ne devrais pas faire d’humour
ben ta vie doit être super morne et triste quand même
tu m’expliqueras alors on ne peut/doit pas rire de soi même
Être capable d?autodérision prouve que l?on a gagné en flexibilité psychique et su mettre en place des mécanismes d?autoguérison.
D?un côté, des acteurs comiques qui font leur « coming out psychique » : Guillaume Gallienne déclarant que la psychanalyse lui « a sauvé la vie », ou Ben Stiller et Jim Carrey révélant que leur bipolarité a été le sel de leur art. De l?autre, des psychothérapies qui se veulent moins austères. Et l?on constate que l?humour trouve désormais une place essentielle dans de nombreuses méthodes. Rien d?étonnant : être capable de rire de soi prouve que l?on a su prendre de la distance et évoluer du pire vers le « pas si grave que ça ». Comme Groucho Marx, qui, tout burlesque qu?il était, a pondu l?une des meilleures formules pour exprimer une basse estime de soi : « Je ne supporterais pas d?entrer dans un club qui m?accepterait comme membre ! » En une pirouette, il était parvenu à rendre acceptable son mal-être.
L?autodérision serait-elle une clé en psychothérapie ? « Attention, il ne s?agit pas du comique moqueur, voire vengeur, que l?on entend beaucoup dans les médias français, avertit Jean-Christophe Seznec, psychiatre et co-auteur de Pratiquer l’ACT par le clown (Dunod, 2014), qui utilise parfois des techniques de clown auprès de ses patients. Là où le cynisme n?amène que jugement et manque d?engagement dans la vie, le jeu et l?humour sur soi revitalisent et permettent de prendre de la hauteur pour faire des choix. » Pour être autoguérisseuse, l?autodérision n?en est pas pour autant ce « rire protection » que certains utilisent pour « faire se gondoler la galerie », prête alors à tout leur pardonner simplement parce qu?ils sont « tellement drôles »? Elle n?est pas non plus autohumiliation. Non, pour être thérapeutique, cet humour-là emprunte des chemins plus escarpés : ceux de l?authenticité et de la bienveillance.
Savoir émouvoir les autres
L?autodérision nécessite d?abord une excellente connaissance de soi. Celui qui rit de lui-même sait combien il est râleur, ou peureux, ou arrogant. Quelles que soient ses failles, il ne les dénie pas, mais les accueille et les conscientise. Jean Touati, hypnothérapeute qui fait une grande place à l?humour dans ses interactions avec les patients, remarque que les anxieux sont précisément les plus habiles à développer cette clairvoyance sur eux-mêmes : « Étant dans le contrôle, ils sont capables de regarder leurs pensées angoissées et de les mettre en scène? Le prototype de ce talent névrotique, c?est Woody Allen. » En revanche, précise- t-il, les patients en dépression ou psychotiques ne peuvent pas être candidats à l?autodérision.Cette lucidité sur soi, Audrey Élie, infirmière de 34 ans, est parvenue à l?acquérir grâce à deux années de formation à l?école de clown du Samovar. « Au début, dans ce cours, je ne cherchais rien de thérapeutique, raconte-t-elle. Mais, en apprenant à faire rire de mes faiblesses, j?ai dû aller fouiller au fond de moi? Et j?y ai trouvé bien des singularités refoulées. » Sa lenteur, sa tendance à être distraite, son côté « bien sérieuse », elle en a fait les traits comiques de son personnage, Doris, son « moi version burlesque » sur scène. Comme ses compagnons apprentis clowns que l?on voit progresser dans le formidable documentaire Tout va bien (voir encadré), Audrey a appris pendant de longs mois à « montrer tout ce que l?on cache d?habitude dans la vie de tous les jours » et à en apprécier le potentiel. Car savoir émouvoir les autres avec ses failles peut devenir un trésor.
Favoriser une relation authentique
« Moi qui ai toujours eu beaucoup de tics contre lesquels j?ai lutté pendant toute mon adolescence, je me suis rendu compte que je touchais particulièrement le public lorsque je les accentuais, confie Audrey. Ce qui me faisait souffrir est devenu un cadeau. » Pour atteindre cette transformation quasi alchimique et accepter ce que l?on rejetait de soi, rien de mieux que le partage permis par le rire. « Ce ?raccourci émotionnel?, ainsi que le définissait Freud, est un formidable outil, estime Jean-Christophe Seznec. Rire de soi avec un autre permet de toucher à la vulnérabilité de tous les humains. Le clown, comme celui qui donne à voir sans barrière ses fragilités, éveille la tendresse. »
On peut favoriser cette autodérision en séance. Mais, pour y parvenir, le thérapeute ne doit pas hésiter à montrer qu?il est lui aussi capable d?assumer sa singularité : « Comme cette chemise rouge criard que je porte ce matin, ou ma tignasse décoiffée, s?amuse le psychiatre. Ce qui donne de la gravité au praticien, c?est le regard qu?on porte sur lui et non la réalité. Moi, je montre au patient qu?on est libre d?adopter un autre regard et d?en jouer, cela amène au détachement et à l?humour. » Jean Touati, plus « classique », invite ses patients à « entrer dans le jeu » : « Je peux rebondir avec une blague, une parabole, un aphorisme sur leurs propos ; je peux prendre ma guitare, chanter ou les inviter à chanter? Mêlées à une empathie véritable, ces surprises favorisent une relation authentique, en elle-même thérapeutique. » Un cadre rassurant est alors posé pour que l?humour déploie ses effets bienfaisants. Jean-Christophe Seznec suggère en séance de « faire l?hélicoptère », c?est-à-dire de prendre de la hauteur sur ses objets de souffrance.
Lâcher sur son ego
« Je leur propose d?appeler par un prénom leurs personnages intérieurs symptomatiques, par exemple, complète le psychiatre. Ainsi, je peux leur dire : ?Tiens, c?est le retour de Gérard l?obsessionnel aujourd?hui?, ou de Robert le plaintif? Nous en rions ensemble, et la séance peut avancer. » Le thérapeute doit aussi savoir manier avec tact et imagination l?art de la provocation. Et Jean Touati de raconter comment cette patiente, alourdie par une plainte lancinante sur elle, s?est « réveillée » de cette lamentation : « Elle avait débuté cette première séance par une longue litanie : ?Je n?ai pas d?amies, tout le monde me fuit, je m?ennuie avec les autres, personne ne m?aime?? » Rompant avec la convenue « écoute bienveillante », le thérapeute l?a alors interrompue : « Eh bien, c?est sûr, ça ne fait que cinq minutes que je vous écoute, et vous êtes franchement pénible ! » Lui répondant par un sourire, elle comprit alors qu?elle allait pouvoir sortir de ses errances thérapeutiques pour enfin, ici, commencer à changer.
Avoir partagé ses failles, dans un atelier ou en séance, est la porte ouverte vers l?acceptation. Comme le clown qui, en mettant son nez rouge, est prêt à passer à une autre dimension de lui-même ? « il redevient l?enfant, le poète du moment présent, l?être authentique bien ancré dans son corps, rappelle Jean-Christophe Seznec. Il quitte tous les ?il faut que?, la rigidité psychologique qui nous mine. Celui qui est capable d?autodérision lâche sur son ego et son image ; et il sait qu?il n?y a rien à perdre puisque c?est ainsi qu?on l?aime ». Ainsi, l?autodérision et l?acceptation profonde de soi qu?elle apporte opèrent un réel « déformatage ». Celui qui ose dire sa vérité peut laisser tomber certaines normes qui l?entravaient. « Pensez à Charlie Chaplin et au merveilleux clown qu?il incarne, propose le psychiatre. Il montre que l?on peut s?appuyer sur ses souffrances pour renaître plus libre. » Un phare pour tous ceux qui savent que, parfois, rien n?est plus sérieux qu?une bonne tranche de rire.
maintenant ose me dire que tu n’as pas ri que qulqu’un qui tombe, devant un bétisier ou de quelqu’un de ta famille
Blackalf:Si tu comme tu le dis tu racontes des blagues sur les handicapés à ton collègue,t’es tu jamais demandé comment il les percevait ? si ça se trouve en son for intérieur il te traite d’abruti sans coeur…
je te rappelle que suite à mon coma je suis aussi handicapé, alors oui je sais qcomme il les percoit
donc si je suis pas blonde, musulman, juif, fonctionnaire, belle mere, alcoolique, fou, geek … je ne devrais pas faire d’humour
ben ta vie doit être super morne et triste quand même
tu m’expliqueras alors on ne peut/doit pas rire de soi mêmeÊtre capable d?autodérision prouve que l?on a gagné en flexibilité psychique et su mettre en place des mécanismes d?autoguérison.
D?un côté, des acteurs comiques qui font leur « coming out psychique » : Guillaume Gallienne déclarant que la psychanalyse lui « a sauvé la vie », ou Ben Stiller et Jim Carrey révélant que leur bipolarité a été le sel de leur art. De l?autre, des psychothérapies qui se veulent moins austères. Et l?on constate que l?humour trouve désormais une place essentielle dans de nombreuses méthodes. Rien d?étonnant : être capable de rire de soi prouve que l?on a su prendre de la distance et évoluer du pire vers le « pas si grave que ça ». Comme Groucho Marx, qui, tout burlesque qu?il était, a pondu l?une des meilleures formules pour exprimer une basse estime de soi : « Je ne supporterais pas d?entrer dans un club qui m?accepterait comme membre ! » En une pirouette, il était parvenu à rendre acceptable son mal-être.
L?autodérision serait-elle une clé en psychothérapie ? « Attention, il ne s?agit pas du comique moqueur, voire vengeur, que l?on entend beaucoup dans les médias français, avertit Jean-Christophe Seznec, psychiatre et co-auteur de Pratiquer l’ACT par le clown (Dunod, 2014), qui utilise parfois des techniques de clown auprès de ses patients. Là où le cynisme n?amène que jugement et manque d?engagement dans la vie, le jeu et l?humour sur soi revitalisent et permettent de prendre de la hauteur pour faire des choix. » Pour être autoguérisseuse, l?autodérision n?en est pas pour autant ce « rire protection » que certains utilisent pour « faire se gondoler la galerie », prête alors à tout leur pardonner simplement parce qu?ils sont « tellement drôles »? Elle n?est pas non plus autohumiliation. Non, pour être thérapeutique, cet humour-là emprunte des chemins plus escarpés : ceux de l?authenticité et de la bienveillance.
Savoir émouvoir les autres
L?autodérision nécessite d?abord une excellente connaissance de soi. Celui qui rit de lui-même sait combien il est râleur, ou peureux, ou arrogant. Quelles que soient ses failles, il ne les dénie pas, mais les accueille et les conscientise. Jean Touati, hypnothérapeute qui fait une grande place à l?humour dans ses interactions avec les patients, remarque que les anxieux sont précisément les plus habiles à développer cette clairvoyance sur eux-mêmes : « Étant dans le contrôle, ils sont capables de regarder leurs pensées angoissées et de les mettre en scène? Le prototype de ce talent névrotique, c?est Woody Allen. » En revanche, précise- t-il, les patients en dépression ou psychotiques ne peuvent pas être candidats à l?autodérision.Cette lucidité sur soi, Audrey Élie, infirmière de 34 ans, est parvenue à l?acquérir grâce à deux années de formation à l?école de clown du Samovar. « Au début, dans ce cours, je ne cherchais rien de thérapeutique, raconte-t-elle. Mais, en apprenant à faire rire de mes faiblesses, j?ai dû aller fouiller au fond de moi? Et j?y ai trouvé bien des singularités refoulées. » Sa lenteur, sa tendance à être distraite, son côté « bien sérieuse », elle en a fait les traits comiques de son personnage, Doris, son « moi version burlesque » sur scène. Comme ses compagnons apprentis clowns que l?on voit progresser dans le formidable documentaire Tout va bien (voir encadré), Audrey a appris pendant de longs mois à « montrer tout ce que l?on cache d?habitude dans la vie de tous les jours » et à en apprécier le potentiel. Car savoir émouvoir les autres avec ses failles peut devenir un trésor.
Favoriser une relation authentique
« Moi qui ai toujours eu beaucoup de tics contre lesquels j?ai lutté pendant toute mon adolescence, je me suis rendu compte que je touchais particulièrement le public lorsque je les accentuais, confie Audrey. Ce qui me faisait souffrir est devenu un cadeau. » Pour atteindre cette transformation quasi alchimique et accepter ce que l?on rejetait de soi, rien de mieux que le partage permis par le rire. « Ce ?raccourci émotionnel?, ainsi que le définissait Freud, est un formidable outil, estime Jean-Christophe Seznec. Rire de soi avec un autre permet de toucher à la vulnérabilité de tous les humains. Le clown, comme celui qui donne à voir sans barrière ses fragilités, éveille la tendresse. »
On peut favoriser cette autodérision en séance. Mais, pour y parvenir, le thérapeute ne doit pas hésiter à montrer qu?il est lui aussi capable d?assumer sa singularité : « Comme cette chemise rouge criard que je porte ce matin, ou ma tignasse décoiffée, s?amuse le psychiatre. Ce qui donne de la gravité au praticien, c?est le regard qu?on porte sur lui et non la réalité. Moi, je montre au patient qu?on est libre d?adopter un autre regard et d?en jouer, cela amène au détachement et à l?humour. » Jean Touati, plus « classique », invite ses patients à « entrer dans le jeu » : « Je peux rebondir avec une blague, une parabole, un aphorisme sur leurs propos ; je peux prendre ma guitare, chanter ou les inviter à chanter? Mêlées à une empathie véritable, ces surprises favorisent une relation authentique, en elle-même thérapeutique. » Un cadre rassurant est alors posé pour que l?humour déploie ses effets bienfaisants. Jean-Christophe Seznec suggère en séance de « faire l?hélicoptère », c?est-à-dire de prendre de la hauteur sur ses objets de souffrance.
Lâcher sur son ego
« Je leur propose d?appeler par un prénom leurs personnages intérieurs symptomatiques, par exemple, complète le psychiatre. Ainsi, je peux leur dire : ?Tiens, c?est le retour de Gérard l?obsessionnel aujourd?hui?, ou de Robert le plaintif? Nous en rions ensemble, et la séance peut avancer. » Le thérapeute doit aussi savoir manier avec tact et imagination l?art de la provocation. Et Jean Touati de raconter comment cette patiente, alourdie par une plainte lancinante sur elle, s?est « réveillée » de cette lamentation : « Elle avait débuté cette première séance par une longue litanie : ?Je n?ai pas d?amies, tout le monde me fuit, je m?ennuie avec les autres, personne ne m?aime?? » Rompant avec la convenue « écoute bienveillante », le thérapeute l?a alors interrompue : « Eh bien, c?est sûr, ça ne fait que cinq minutes que je vous écoute, et vous êtes franchement pénible ! » Lui répondant par un sourire, elle comprit alors qu?elle allait pouvoir sortir de ses errances thérapeutiques pour enfin, ici, commencer à changer.
Avoir partagé ses failles, dans un atelier ou en séance, est la porte ouverte vers l?acceptation. Comme le clown qui, en mettant son nez rouge, est prêt à passer à une autre dimension de lui-même ? « il redevient l?enfant, le poète du moment présent, l?être authentique bien ancré dans son corps, rappelle Jean-Christophe Seznec. Il quitte tous les ?il faut que?, la rigidité psychologique qui nous mine. Celui qui est capable d?autodérision lâche sur son ego et son image ; et il sait qu?il n?y a rien à perdre puisque c?est ainsi qu?on l?aime ». Ainsi, l?autodérision et l?acceptation profonde de soi qu?elle apporte opèrent un réel « déformatage ». Celui qui ose dire sa vérité peut laisser tomber certaines normes qui l?entravaient. « Pensez à Charlie Chaplin et au merveilleux clown qu?il incarne, propose le psychiatre. Il montre que l?on peut s?appuyer sur ses souffrances pour renaître plus libre. » Un phare pour tous ceux qui savent que, parfois, rien n?est plus sérieux qu?une bonne tranche de rire.
maintenant ose me dire que tu n’as pas ri que qulqu’un qui tombe, devant un bétisier ou de quelqu’un de ta famille
<n’a_pas_suivi_la_discussion_en_detail>
C’est justement parce que c’était dans ces cas là que tu te permets de rigoler. Si c’était un type qui voulait faire de l’art abstrait en sautant du premier étage de la tour Eiffel je ne pense pas que qqun de “normal” aurait rigolé (sauf après coup de par la connerie de l’act).
Après je n’ai pas lu ce qu’il y a en quite (trop long, pas intéressant). Mais sur ce que tu dis avant ce n’est pas parce que tu es handicapée que tu peux te permettre de manquer de respect envers les personnes dans ta même condition. Peu importe la condition physique ou mentale d’une personne on ne peut pas généraliser la réaction à une blague d’une à toutes les autres personnes dans la même condition étant donné que l’expérience de la personne reste une variable.
</n’a_pas_suivi_la_discussion_en_detail>
TTB Vais changer d’aspirateur. :sol: Enfin euh, c’est surtout que l’ancien a avalé une socquette tombée par terre, qu’elle s’est coincée au milieu du toyau, le moteur ayant pas du tout aimé. :icon_biggrin:
TTB :
http://i.imgur.com/dqDRoHj.jpg
Mais quelle grosse bouffe çui-là! :ouch: Déjà 1 kg de raviolis. :o Spa paske t’est tout maig’ que manger des trucs saturés en graisse/sucre et autres joyeuses conchoncetés, même si ça n’influe pas sur ton poids à court terme, est bon pour ta santé.
D’ailleurs si tu t’enfiles (je vous en prie :o ) 1 kg de raviolis et que t’as encore faim, c’est qu’il y a une carence quelque part. :neutre: C’était l’instant doctissimo.
Edité le 29/03/2015 à 13:45
TTB Vais changer d’aspirateur. :sol: Enfin euh, c’est surtout que l’ancien a avalé une socquette tombée par terre, qu’elle s’est coincée au milieu du toyau, le moteur ayant pas du tout aimé. :icon_biggrin:
the_blue_sky:TTB :
http://i.imgur.com/dqDRoHj.jpg
Mais quelle grosse bouffe çui-là! :ouch: Déjà 1 kg de raviolis. :o Spa paske t’est tout maig’ que manger des trucs saturés en graisse/sucre et autres joyeuses conchoncetés, même si ça n’influe pas sur ton poids à court terme, est bon pour ta santé.
D’ailleurs si tu t’enfiles (je vous en prie :o ) 1 kg de raviolis et que t’as encore faim, c’est qu’il y a une carence quelque part. :neutre: C’était l’instant doctissimo.
Non ça veut juste dire qu’il y en a beaucoup qui sort :nexath
Et le gras ça aide de ce côté là.
Pour les aspis, regarde chez Rowenta, je suis étonné de la qualité et du silence de celui que j’ai acheté en début d’année. Trouvé le modèle haut de gamme de l’année dernière à -50% de l’actuel, c’est fanchement de la bonne came :super:
Plan et devis pour la cuisine chez Schmidt : OK
Me reste à en voir 2 ou 3 autres… et après je commande
Bonne chose de faite (plus de 3h ce matin…)
Si je commande dimanche prochain la livraison pourrait se faire début juin, cool :kaola:
Ce message n’était pas conforme aux règles d’utilisation du nouveau forum :
:MDR