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Je crois qu’il est temps de faire un topic sur cette série assez méconnue du grand public alors que le troisième épisode vient de sortir. Haha :lol: .
Les Sims c’est juste la série de jeux vidéo la plus vendue au monde avec plus de 100 millions d’exemplaires écoulés toutes versions confondues. La série est disponible dans 22 langues et est distribuée dans plus de 60 pays. C’est également un peu grâce aux Sims que le jeu vidéo s’est aussi rapidement démocratisé ces dernières années amenant de nombreuses personnes peu adeptes des jeux à s’y intéresser, une majorité de filles quoi. Parce que forcement messieurs votre copine connaît les Sims, y joue même, et vous emmerde tellement avec ça que vous avez fini par vous y mettre et au final vous possédez toutes les extensions, ne vous cachez pas on vous a vu.
Oui, toutes les extensions, parce que oui encore une fois, les Sims c’est EA et EA c’est les Sims, et c’est une très très (mais vraiment très) grosse source de pognon, le jeu est depuis des années dans le top 10 des ventes aux Etats-Unis.
Mais j’en vois encore qui s’étonnent dans le fond, bon, petit retour en arrière alors… Srola erèirra ne ruoter titep, nob , dnof le snad tennno…(oui je sais c’est nul et si vous êtes encore là à lire je vous souhaite bien du courage pour la suite)
Donc, oui, petit retour en arrière. L’écriture a vieilli, ça remonte à loin.
[color=#7F3300]Tout a commencé le 20 janvier 1960 par une froide nuit d’été à Atlanta dans un petit pays à l’époque appelé les Etats-Unis (la bonne blague). Ce jour naissait un certain Mr Wright, Will de son prénom. Après une enfance difficile, un père absent, une mère alcoolique, le petit Will se tourna vers l’informatique. Dés l’âge de 8 ans il commence à programmer en Cobol de petits jeux tels que Pleures lointains, Crise ou encore l’Appel du Devoir. En ces temps là, les ordinateurs étaient…
Non, c’est pas ça, en fait Will Wright a rencontré Sim et il lui a dit : “Je t’aime bien, je vais faire un jeu sur toi”, et Sim lui a répondu : “Oui, mais avec des chiottes”. C’est comme ça que les Sims sont nés.[/color]
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L’idée des Sims a été imaginée par Will Wright dés le début des années 90. Il pensait en effet approfondir son concept de simulation de vie à la SimCity pour passer de l’échelle d’une ville à celle d’une maison. Le concept de la maison de poupée virtuelle est soumis à ses collaborateurs en 1993, qui restent sceptiques à l’idée de créer une simulation de “chiottes” comme ils l’appellent surtout pour un projet aussi complexe techniquement parlant pour l’époque. Le projet fait néanmoins son chemin, et Will Wright commence dés 1995 à développer son jeu avec l’aide d’un programmeur. L’année 1997 et le rachat de Maxis par Electronic Arts accélère le processus de production, et la même année naissent les Sims, du moins le nom Sims. La suite on la connait, après trois années de développement le jeu débarque au début de l’année 2000, porté par ce nouveau siècle, comme une révolution. Le concept séduit et dépasse de loin toutes les attentes, la Sims mania est lancée, le jeu vidéo acquière une nouvelle notoriété.
Mais qu’est ce qu’il a de si bien ce concept bordel de merdee ?
Ba rien en fait. C’est totalement l’idée de la maison de poupée virtuelle. On construit sa maison on y installe une famille, on ajoute des meubles, on fait manger un personnage, on le lave, on lui trouve un job, et on fait un tas d’activités virtuelles avec lui. Et on aime ça. Le fait de se refaire une vie virtuelle plaît et c’est marrant de voir vivre ses personnages. Les Sims nous ressemblent, ils ont faim, ils ont besoin de dormir, ils puent s’ils ne se lavent pas, ils font caca, ils ont des émotions… tout est virtuel mais tout est aussi emprunt de réalité. On s’identifie aux Sims parce qu’ils nous ressemblent, ils font les mêmes choses et ont les mêmes émotions que nous face aux situations de la vie réelle.
A vrai dire la simulation est assez bien faite pour qu’on y croit, et c’est là tout l’essence du jeu, la simulation. On est plus que Dieu, on est nos Sims.
Bon, ça a bien marché aussi auprès d’un public large parce que ce n’est pas violent et c’est plein d’amour, tout l’inverse de l’idée qu’on se faisait (se fait) d’un jeu vidéo. Voilà, les jeux vidéo ça peut être ça aussi, une simulation de la réalité.
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Après ça l’engrenage s’engrène (logique), le jeu se vend bien, et c’est quand EA et Maxis commencent à ajouter du contenu et de nouvelles possibilités sous forme de disques additionnels que tout bascule. Parce que ça se vend aussi bien que le jeu original, et surtout ça se vend à des personnes qui n’achèteront que ça, aucun autre jeu, donc autant le vendre à bon prix. Dans ces conditions il n’en fallait pas plus pour Electronic Arts, ils multiplient les extensions plus ou moins réussies mais au succès toujours intact. 7 extensions sont ainsi sorties en un peu plus de 3 ans.
En 2004, c’est un nouveau tournant pour la série avec les Sims 2. Un nouveau moteur graphique qui donne envie et un jeu plus proche de la réalité, les Sims s’humanisent, ils passent par tous les stades d’une vie et voient grandir leurs enfants. C’est un nouveau succès qui amènera lui aussi une tripotée d’extensions, associés cette fois-ci à des kits en tout genre rajoutant trois meubles Ikea, un string H&M et une paire d’après ski pour les gosses. La série s’oriente un peu plus vers le simulation sociale en plus de la simulation de vie. Le succès est tel qu’un magazine est même crée et entièrement dédié aux Sims, Les Sims Magazine.
Le problème c’est que EA a pris goût aux extensions, et le jeu de base ne comporte que le minimum, il fait complètement l’impasse sur tous les ajouts faits par le premier épisode et ses disques additionnels. Du coup on se reprend dans la tronche tout une série d’extensions du même type que celles du premier.
8 extensions et 9 kits plus tard, on est déjà en 2008, et il est temps d’envisager la suite…
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Ouais c’est super viril comme jeu. :o [/center]
Edité le 23/04/2010 à 13:03