:hello:
Suite au topic sur le piratage qui commence à se transformer en “c’était mieux avant” et autres “nan c’est pas vrai”, je propose de continuer ici et de laisser l’autre topic repartir sur son sujet d’origine
Je remet les derniers posts concernés :
[quote=“hisvin”}Après ces 4 pages passionnantes, je me rend compte d’un truc:
Je suis un vieux con et je souffre de trous de mémoires franchement béant.
De mémoire; je n’ai jamais connu cet âge d’or du JV (c’était quand???) ; je ne me rappelle pas de l’époque ou tous les jeux étaient géniaux, magnifiques, ultra innovant. (C’était quand? ) ; je ne me rappelle pas de l’époque ou les jeux étaient ultra faciles à utiliser, ultra optimisés et ultra débuggés (C’était quand?).
Nan, je me rappelle d’une époque ou les jeux coutaient ultra cher (début des années 80) et étaient des daubes sans noms sans la moindre once de qualité (Atari 2600, Coleco vision et autres pourritures…) ;
après j’ai connu l’époque des ordinateurs vu que les consoles sont mortes dans leurs médiocrités, ce fut une période faste ou tu passais presque plus de temps à essayer de jouer qu’à réellement jouer:
Les fameuses cassettes qu’il fallait rembobiner à tel numéro (Racing destruction set avec sa demi de chargement pour 5 minutes de jeu :love: );
les manettes (oui, on les appellait comme ça les trucs qu’on avait dans les mains.) qui te pétaient à la gueule au moindre effort (sauf la speedking :love: ), les jeux qui se clonaient à l’infini (tiens, ce mois-ci, on a 10 strip poker, 15 Shoot’em up ; 5 beat’em all, 12 frogger) sans compter tous les jeux publicité (vous ne vous rappelez pas des jeux Seven up, Chuppachups etc etc etc … ??); en fait, cette période était tellement béni que l’on bavait comme des gorets devant les jeux consoles japonais ou msx parce que l’on se rendait compte que l’on se faisait arnaquer plein tube.( Voir Wizardry sur les ordis européens et la version japonaise, c’est comme comparer un jeu Gameboy et PSP )
J’en ai presque oublié ces superbes protections de l’époque, pour rester dans le sujet, vous savez ces disques qui se déchiraient au bout de 2 manipulations, les protections à base de couleurs qui envoyaient bouler les daltoniens, les questionnaires qui se référaient à une page du manuel anglais manque de bol, on a la version française (:nexath).
Pis, il y avait les prix, ouais, les prix des jeux… Bah, en fait, d’un côté, tu avais les consoles (500 francs le jeu), d’un autre, tu avais les amiga/ST avec des jeux à 250-369 francs. Bah, le plus marrant, c’est que les jeux consoles se vendaient comme des petits pains même les jeux à 800 francs tandis que les jeux amiga, bah ils restaient sur les étals: normal, facile à tipiaker et souvent ultra médiocre. (Jouabilité franchement inférieure au marché console, idem pour la technique sauf exception…)
Puis vint le PC, le dieu PC, ah, les jeux, tu les fantasmais, tu les achetais, tu carressais les boites énormes remplis de vide sauf exception (de toute façon, on les écrasait pour qu’elles prennent moins de place), puis on carressait les fameux manuel de 200 pages (oups, mensonge, les fameux manuels, c’était pour les jeux nécessitant un manuel, c’est à dire 20%…Le reste, peanuts…) et là, c’était le drame (pas de place sur le dur, pc pas assez puissant et comme il n’y avait aucun option,ben tu l’as dans l’os ; le manque de mémoire systématique…).
Bref, :neutre:
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Age d’Or du Jeu Vidéo : époque où les jeux étaient pensés, conçus et réalisés aux petits oignons, parce que c’était innovant, parce que c’était plein d’avenir et de promesses, parce que c’était excitant, parce que c’était encore plus orienté art que produit marketing.
Ce fut notamment à travers ses nombreux RPG (Ultima…), point&click voire carrément Lucas Arts dans sa globalité (Sam&Max, Monkey Island…), STR (Dune 2) et j’en passe (Populous…), tous les monuments qui ont soit posé les règles de genres qui n’ont guère changé 10 ans après dans leur contenu mais bien dans leur orientation et cible (de plus en plus jeune donc contenu de moins en moins consistant et difficile) soit qui sont des références incontournables.
Et jparle pas des merdes sur K7 à mettre dans le clavier
Aujourd’hui, on a FPS n°4957 et RTS n°2874. Le reste, les éditeurs sont trop frileux et ont épuré les genres au fil des années et des fusions/OPA/rachats.
Qu’est devenu le space opera ? Aucun jeu de simulation spatiale ou d’aventure spatiale n’arrive à la cheville d’I-War 2, pas un, pas même Privateer, Starlancer et Freelancer, ou WingCo.
Qu’est devenu le jeu d’aventure p&c ? Il a eu un sursaut avec Runaway et les Chevaliers, mais face au camion-benne des FPS et RTS c’est insignifiant.
Regardez le paysage vidéoludique : il vous semble riche, mais il est en fait bien pauvre, caché sous les évolutions graphiques qui font bander Kevin et la 39854e version scénaristique de “il faut sauver la Terre des méchants”.Edit : Cassin, petit joueur. 2 cartons plus une valise, moi
[quote=""] Edit : Cassin, petit joueur. 2 cartons plus une valise, moi :D [/quote]
Cay des gros cartons quand même :o :ane: