Les dix stratégies de manipulation de masses

Vers la fin de l’année 2010 cet article très intéressant était publié sur Pressenza, et aujourd’hui en 2013 je vous laisse mesurer à quel point il est toujours d’actualité…


1/ La stratégie de la distraction

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

3/ La stratégie de la dégradation

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4/ La stratégie du différé

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

Source: Pressenza

Source2

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Quand on cite un BLOG Mediapart, on ne doit pas dire que la source est Mediapart… Tout comme quand tu cites un post sur le forum de Clubic, la source n’est pas Clubic.

Parce que Mediapart, c’est d’un côté un journal, géré par des journalistes professionnels globalement plutôt consciencieux, mais de l’autre, c’est aussi une plateforme d’hébergement de blogs, ouverte à n’importe quel abonné au journal, sans aucun contrôle de la rédaction de Mediapart.

C’est rappelé deux fois sur la page que Mediapart n’est pas à l’origine de l’article : « Les textes ne sont ni validés, ni modérés en amont de leur publication. » et « Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus. »

En l’occurrence, ta source n’est donc pas Mediapart, qui n’aurait sans doute jamais publié un truc de ce genre, mais Vincent Verschoore, qui en plus ne fait que copier-coller un texte pris ailleurs.

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Voilà j’ai ajouter « Blogs » devant « Mediapart ».
J’ai mit une seconde source uniquement parce que l’article de la source original n’est plus en ligne.

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Ça reste un moyen d’ajouter la caution de la réputation de Mediapart à un article qui n’a rien à voir avec Mediapart, tout le monde n’étant pas conscient de la distinction entre Mediapart et la plateforme de blogs… La source, c’est « Le blog de Vincent Verschoore ». Mais forcément, comme c’est un illustre inconnu, ça tombe à plat…

Cela dit, pour un article qui parle de « manipulation », ce genre de pirouette est raccord avec le thème :rofl:

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J’ai modifié à nouveau pour mettre juste « source2 ».
Après je t’ai déjà dit que la source original est « Pressenza »…

On est en 2023, pas 2013.
Et c’est bien d’affuter son sens critique mais n’oublie pas de te rappeler tes compétences et de mesurer le poids et les orientations des auteurs que tu lit qui bizarrement t’invitent à douter de tout sauf de ce qu’ils te disent.

Justement en 2013 j’en étais à peu près au même point que toi.
Depuis ça m’a appris à me renseigner sur les sources (leur compétence, orientation politique, etc…)
Mais surtout je suis revenu à l’évidence que je ne suis pas climatologue, économiste, politologue, théologue, médecin, épidémiologiste, … et que les personnes qui ont du poids auprès de leurs pairs et des institutions sont probablement beaucoup plus qualifiées que moi sur les sujets concernés.

Donc qu’ils ont très probablement raison et moi tort si je doute ou ne comprends pas leur propos.

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exemple : Pressenza
je vais à la page « qui sommes-nous »

Je découvre qu’elle n’est pas une agence de presse en droits français = -1
qu’aucun nom d’individu n’est indiqué = -1
son orientation politique est claire = +1
Elle emploie des volontaires, sous-entendus beaucoup de non professionnels = -1

Mon score de fiabilité de la source : -2

Quant à Vincent Verschoore

  • on sait qui il est et quelle est sa competence = +1
  • de formation scientifique, économie et gestion pas en rapport avec le sujet = -1
  • Cite sa source et émet même un erratum à ce sujet = +1

Quant à l’information, le texte de Sylvain Timsit à priori
A la vue de l’absence d’informations à son sujet et de son orientation idéologique = -10

La stratégie de ce genre de texte est avec des mots simples et en jouant sur l’émotionnel, de vous faire vous sentir plus intelligent que « la masse », il vous donne la sensation que c’est votre idée et vous en êtes venu vous-même à la conclusion, en fait il a écrit ce que vous pensiez vous-même.

Le texte en lui-même n’est ni juste ni faux mais il vous emmène à croire en une idéologie ou une peur plutôt qu’a vérifier des faits puisque toute personne compétente qui vous contredirait emploierait des termes savants qui va vous embrumer et de toutes façon elle est corrompue par « le système ».

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+1.

Et tout ça à partir de lieux communs qui peuvent s’appliquer à quasi n’importe quelle situation, même s’il n’y a pas de tentative de manipulation derrière…

Par exemple, un aficionados de ce texte va pouvoir crier à la manipulation en invoquant le point 2 face à n’importe quelle situation « problème-réaction-solution », ce qui est juste une situation normale, sans vérifier la condition essentielle pour qu’on puisse parler de manipulation : que le problème ait effectivement été créé artificiellement dans ce but…

Effectivement on est bien en 2023, mais je ne peu plus éditer et corriger le message.

Merci de ne pas prétendre savoir « à quel point j’en suis ».

Si tout ce que t’inspire ce texte ce sont juste des doutes, j’aurai aimé te dire que c’est un bon début, mais vu ce que tu dit ensuite…

Pour résumer tes propos : en 2013 tu pouvait avoir des doutes sur certains sujets, mais maintenant tout va bien et tu fait entièrement confiance aux « personnes qui ont du poids auprès de leurs pairs et des institutions ».

Il y a de quoi rester sans voix quand on parle de stratégies de manipulation de masse.

Je sais pas quoi te dire de plus, tout propos allant contre ton avis sera déformé pur te convaincre du point auquel tu as raison et moi tort.

Et tout renforcera tout propre avis en dépit des analyses et du bon sens.

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Désolé si j’ai déformé tes propos, mais dans ce cas dit-moi ce que j’ai déformé ??

Quand tu dit à propos des « personnes qui ont du poids auprès de leurs pairs et des institutions »

Si tu pense qu’ils ont « probablement raison » c’est que tu leurs fait confiance non ?

Médecine, biologie, sociologie, … Tout domaine d’étude pointu c’est combien d’années d’études ?

Donc oui je sais qu’ils en savent plus que moi dans leur domaine, que je ne suis pas en mesure de les contredire ni moi ni quelconque inconnu. Donc s’ils ont la confiance de leurs pairs (d’autres personnes qui ont le.meme niveau d’expertise dans leur compétence), oui je pense que je dois leur faire confiance oui

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Ok donc je n’ai pas déformé tes propos

Tu a choisis les morceaux qui te servaient et ignoré le reste. Stratégie classique.

Tu ne me prendras pas à ce jeu, comme je te disait, j’ai longtemps pensé comme toi.
Je comprends comment on peut y venir et le bien que ça peut nous faire ressentir.
Mais j’ai pris une douche froide quand j’ai regardé le CV (quand il y en avait) des personnes que je lisait.

Il s’agit souvent de lobby industriels ou politique (souvent mêlés également) mais ça peut aussi naitre spontanément.

Si tu veux te renseigner sur le sujet je te propose ce reportage que je trouve très bien à ce sujet, ça tape très large de l’industrie du tabac à tout forme de « complotisme » en passant par le PFOA (teflon) et monsanto.

C’est très complexe parce qu’on vois que de vrais professionnels sont employés dans ce genre de manœuvre, d’où la nécessité de la vérification par les pairs et les institutions scientifiques.

Parce qu’il y a doute et doute raisonnable, ce sont deux choses très différentes.

Quant à la politique, qu’il existe des lobby très puissants et que des intérêts personnels soient servis ne fait aucun doute,
mais qu’un sombre intérêt/ordre supérieur et global existe me parait peu probable.

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pour le vaccin contre le covid j’ai demandé leur avis à un médecin généraliste et médecin naturopathe

au sujet de l’hydroxychloroquine , le Pr Raoult étant un excellent scientifique reconnu par ses pairs et les institutions, soudainement contredit par ses pairs, je me suis suis abstenu d’avoir un avis, ça me dépassait.

Concernant le terrorisme, je me suis un peu renseigné sur notre histoire (neo)coloniale et la façon dont l’islam peut être utilisé, et tout ça me semble concorder pour me faire l’avis à ma mesure que nous récoltons les fruits de ce que nos ancêtres ont semés.

etc…

Question vaccin pour moi le problème est réglé grâce au Pr Raoult.

Donc je ne me suis pas fait vacciné car il est inutile pour moi voir dangereux.
Étant donné que je n’ai jamais la grippe et que le covid est une famille de virus proche de la grippe, je n’y suis pas sensible naturellement. Dans le cas contraire je l’aurai peut être fait par précaution mais là pas besoin. Surtout que c’est très mauvais pour le cœur et que je suis déjà un peu sensible du cœur, donc vaut mieux pas.

:face_with_symbols_over_mouth:

Absolument pas.
Dans la classification des espèces, la branche de SRAS-CoV-2 et celle des Influenza diverge dès le niveau « embranchement » (Negarnaviricota pour le premier, Pisuviricota pour le second).

Pour comparaison, c’est le même niveau de divergence que la divergence chez les animaux entre les Arthropoda (qui contient notamment tous les insectes, arachnides et crustacés) et les Chordata (là où se trouvent tous les vertébrés). 7ème rang sur 34 dans la taxonomie la plus développée, 2ème sur 7 dans la taxonomie minimale (2ème, juste en dessous du règne… donc les espèces plus éloignées du virus de la grippe que de SRAS-CoV-2 dans la classification minimale, c’est celle qui sont d’un règne différent, donc pas des virus…).

Donc dire que tu n’es pas sensible à la grippe naturellement (et d’ailleurs, sur quelle base affirmes tu ça ? le fait de ne jamais avoir la grippe ne veut pas forcément dire que tu n’y es pas très sensible, ça peut être simplement que tu es bien immunisé contre…) et que donc tu n’es pas sensible à SARS-CoV-2 parce qu’il en est « proche », c’est un peu comme si tu disais ne pas craindre la morsure d’une mygale parce que tu t’es souvent fait mordiller le doigt par ton chat, qui est une famille d’animal proche de la mygale…

Absolument pas. Le vaccin peut provoquer dans de rares cas une inflammation du muscle cardiaque quasiment toujours bénigne et guérissant dans l’écrasante majorité des cas sans traitement particulier.
L’infection par le SARS-CoV-2 peut également provoquer une telle inflammation. Bien plus souvent que le vaccin.
Au point qu’en phase épidémique intense, il y avait bien plus de risque de développer une myocardite par infection naturelle que par vaccination.

Par contre, le traitement de ton cher Pr Raoult qui a tout réglé d’après toi, lui il favorise une affection cardiaque bien plus grave, la torsade de pointe, qui peut être mortelle. Un beau combo d’ailleurs, puisqu’il combine deux traitements qui chacun individuellement favorisent ce risque (la notice de l’un précise d’ailleurs qu’il ne doit pas être associés à d’autres médicaments ayant cet effet…). Et le tout pour traiter une infection qui elle aussi favorise cette affection…

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Notons que Didier Raoult n’est pas contre la vaccination, mais était persuadé que son traitement testé sur un panel non représentatif dans un cadre de recherche non conforme pour valider les résultats, était efficace et pouvait par conséquent nous dispenser de la vaccination.

Plusieurs petites choses en pagaille: oui le covid n’est pas la grippe mais il a ce point commun de muter et que donc a l’instar de la grippe le vaccin protege mais on a besoin de rappels.
Pour mr raoult il a été etabli que ses etudes sur l’hydrochloroquine sont tout sauf serieuses.
Quand au reste de son oeuvre, il semblerai bien qu’il ai pris d’autre raccourci sur certain sujet s et qu’il a bien fait de prendre sa retraite…
De plus on a aussi des biais cognitifs assez penibles :
Quand quelqu’un est tres competent sur un sujet, on peut vite le doter d’omniscience. L’exemple typique est feu le professeur Montagnier tres competent, surtout il y a des années et qui s’est mis a debiter des choses plus que discutables sur le Covid.

On a aussi l’effet Dunning Kruger : effet qui consiste a largement surestimer ses capacité.

Et outre les raccourcis, il est également établi que « son » œuvre n’est pas entièrement « son » œuvre justement :rofl:

Déjà, son rythme de publication est suspect à la base, mais en plus il y a une fois où il l’a reconnu : suite à une critique d’une de « ses » études, citant donc son nom, dans un journal (bien avant le covid), il a fait publier dans ce journal un droit de réponse, non pas pour défendre son papier, mais juste pour demander que son nom ne soit plus cité avec cette étude, parce qu’il n’en a lu que certains brouillons, même pas la version finale :rofl: Forcément, quand on ajoute son nom à tous les papiers qui passent, on fini par avoir un Rindex de malade…

Cela dit, sur ce point, c’est loin d’être une exception dans la recherche, c’est malheureusement assez courant que les directeurs de labo ajoutent leur nom (mais en toute fin de liste, pas forcément vers le début…) à tous les papiers qui sortent de leur labo. Ce qui l’est moins, c’est par contre d’interdire par exemple aux ingénieurs ayant participé à l’étude de co-signer les papiers, alors que leur contribution est généralement bien plus importante que celle du directeur… Mais pour soigner son Rindex, il ne faut pas qu’il y ait trop de noms sur le papier :rofl:

Et il ne faut pas non plus négliger les ravages de la vieillesse… Ce n’est pas parce qu’on est très brillant qu’on est immunisé contre la dégénérescence… Certains théorisent (ce n’est pas encore démontré, donc à prendre avec des pincettes) même que ça peut être un facteur aggravant, quand on est très spécialisé dans un domaine une part importante des ressources cérébrales y est consacrée, ce qui fragilise le reste et favorise la dégénérescence. Ce serait la raison pour laquelle il y aurait tant de « savants fous ».

J’en ai malheureusement un exemple dans ma famille, un ancien chercheur en physique nucléaire, très pointu dans son domaine (certains estiment même qu’il aurait été nobélisable) mais qui au fil des années est parti dans des délires pas possibles dans d’autres domaines (tout en restant au top en physique nucléaire !), comme par exemple accuser mes parents, habitant à plusieurs centaines de kilomètre, de lui pirater son wifi à distance :rofl:

Montagnier a eu son Nobel à 76 ans, mais pour des travaux qu’il a réalisés quand il n’avait encore qu’un peu plus de 50 ans. À 80 ans, il n’avait clairement plus toute sa tête (et ça a commencé bien avant le covid). C’est assez évident quand par exemple le mec qui a pourtant isolé le virus du Sida et travaillé dessus pendant plusieurs années est capable de sortir des énormités à son sujet, comme le fait qu’avec une bonne nutrition on peut éliminer le virus en quelques semaines ou encore que le SARS-CoV-2 en contient des portions…