Question simple : Y a-t-il des enfants à adopter (adoptables légalement) actuellement en France ? Si oui combien ?
Tout en sachant que je n’englobe pas dans ma réflexion les enfants d’homosexuels nés naturellement.
Question simple : Y a-t-il des enfants à adopter (adoptables légalement) actuellement en France ? Si oui combien ?
Tout en sachant que je n’englobe pas dans ma réflexion les enfants d’homosexuels nés naturellement.
En effet y’en a, mais c’est tellement compliqué d’adopter en France que beaucoup de couples préfèrent adopter à l’étranger
Déjà là y’a un truc de pas normal, ça montre bien qu’il faut revoir complètement le processus d’adoption…
En fait ce n’est pas que tant que c’est interdit, c’est surtout que ce n’est pas encore autorisé, c’est pas tout à fait la même chose
Quand on voit qu’on a encore en France des lois datant de du 18ème siècle et qui n’ont pas encore été actualisées, c’est compréhensible
(surtout que des fois c’est pour des trucs tout con, normalement selon une de ces lois datant d’il y a plus d’un siècles les femmes n’ont pas le droit de porter le pantalon… Et cette loi est toujours en vigueur :D)
Interdit me semble le mot le plus approprié (en france, les tentatives de mariages gays n’on pas trop été tolérés, contrairement au pantalon pour les femmes).
Les seuls enfants adoptables en France sont ceux que les pères et mères de naissance, ou le Conseil de famille ou un juge, ont déclaré adoptables, à savoir :
une majorité denfants remis à la naissance après accouchement secret, ou avec demande de secret si la filiation était connue, et plus rarement avec une filiation connue et un consentement nominatif ;
quelques enfants plus âgés, dont les parents ont tardivement consenti à ladoption ;
quelques enfants déclarés abandonnés par décision judiciaire (ceux dont les parents de naissance se sont vu retirer tous les droits dautorité parentale), généralement âgés de plus de cinq ans, souvent adoptés par leurs familles daccueil ;
très peu dorphelins, ceux-ci étant généralement pris en charge par le reste de leur famille (mais bien des mères isolées et atteintes de pathologies graves risquent, à lavenir, de laisser des orphelins).
Ces enfants adoptables sont placés sous la tutelle de l’État, suivis par le Conseil de famille mais accompagnés et placés provisoirement en foyers ou en familles d’accueil par l’Aide sociale à l’enfance.
En 1985, on comptait plus de dix mille "pupilles" en France, cest-à-dire des enfants juridiquement adoptables. Aujourdhui, ils sont encore un peu plus de trois mille, dont un peu plus dun tiers sont effectivement adoptés.
En 2003, 2 882 pupilles ont été admis comme pupilles, dont :
Filiation inconnue : 33,4 % (pour 53 % en 1999)
Confié par leurs parents : 13,2 % (pour 11 % en 1999)
Confiés par un de leurs parents : 4,1 % (pour 3 % en 1999)
Orphelins : 7,7 % (pour 5 % en 1999)
Retrait total de lautorité parentale : 11,3 % (pour 7 % en 1999)
Déclaration judiciaire dabandon : 26,5 % (pour 18 % en 1999)
Pupilles admis à titre provisoire : 3,8 % (pour 3 % en 1999).
En 2003, 1 009 pupilles (sur 2 882 pupilles au total) ont été placés en vue dadoption (pour 1 150 en 2001) :
707 enfants de moins de deux ans, sur 851 pupilles au total
134 enfants de 2 à 6 ans, sur les 258 pupilles au total
132 enfants de plus de 6 ans, sur 1 170 pupilles au total.
Les autres, c’est-à-dire le plus grand nombre, trouvent difficilement une famille en raison de problèmes de santé, de handicap, ou parce quils sont plus grands ou en fratrie : autant déléments que des parents potentiels ne peuvent pas toujours assumer. Pour eux, l’absence de projet d’adoption s’explique par :
la bonne insertion dans la famille daccueil : 392
le maintien des liens familiaux : 160
pupilles à titre provisoire : 90
l’état de santé ou la présence d’un handicap : 607
l’âge : 170
l’existence d’une fratrie : 219
projet différé : 66
recherche large de famille dadoption : 104
échec dadoption : 57.
Les couples hétérosexuels (dont les couples dont l’un des membres est stérile donc incapable de procréer naturellement) attendent déjà patiemment leur tour. C’est pas pour rajouter des hommes ou femmes en âge et en capacité de procréer qui risquent de prendre leur place. Je préfère donner la priorité aux personnes qui n’ont pas d’autres possibilités.
Souvent, une étude d’opinion suffit (comme pour la peine de mort), mais si l’opinion change enfin d’avis, je suis pour !
Et oui, car les homos ne sont pas plus obsédés sexuels que les hétéros. J’ai d’ailleurs mis mal à l’aise un pote homo :lol: et je viens d’une famille où mon père a quand même attendu que j’ai 18 ans pour me parler de capote. Il ne m’en a donné qu’une en plus ce con (avec tout le respect que je lui dois !)
+1 :super:
Souvent, ils ont peur, peur du regard, alors qu’ils “s’assument” bien entre eux. La dérive communautaire me fait peur des deux côtés, je suis pour le brassage. Je m’en fous que mes potes soient homos ou pas, mais si ils ont peur que je les rejette, ils ne me le disent pas, alors que bon, hein, chacun fait ce qu’il veut dans la vie privée et le respect d’autrui (pas taper son conjoint, pô bien ça !)
Des fois, je me demande si il n’y aurait pas un soupçon de jalousie derrière cette homo-pseudo-phobie… Je ne vais pas vous faire le discours de ma copine étudiante en psy qui me sort à longueur de journée que les mecs sont tous des pédés refoulés, non, non, non, juste un truc que j’avais lu chez le newser concurrent (pci) comme quoi avec internet, beaucoup de femmes s’étaient rendu compte que leur mec raccolait du beau gosse sur des sites gays, etc.
Mais bon, je dis juste ça pour provoquer les homophobes hein :ane: