Et oui ! Il fallait bien poser la question un jour. :neutre:
De plus en plus de jeunes ne savent plus quoi faire de leur vie, ils ont très peu d’occasions de rencontrer des métiers dont ils pourraient faire leur passion.
Pour mémoire, le Service National, certes très critiqué à son époque, permettait :
d’offrir une chance d’appréhender différents métiers (l’armée se compose tout aussi bien de cuisiniers, mécaniciens que de tacticiens, aumôniers, etc.),
de détecter les problèmes de santé, d’illettrismes, etc.
d’apprendre la vie en collectivité avec ses règles : respect, confiance, obéissance, etc.).
et j’en oublie certainement…
Qu’en pensez-vous ? Quelles sont vos expériences, positives comme négatives ?
PS : C’est un peu un topic à pépé mais bon…Aidons les d’jeuns ! :super:
Edité le 03/10/2008 à 15:16
Moi je pense que c’est une bonne chose même si je l’ai pas fait
Car ça peut permettre à certaines personne de connaitre la vie en collectivité et de sortir du cocon familliale. Ca permet aussi de recadrer certaines personnes, et comme dit dans le 1er post de leur donner une formation (je pense notamment au permi poids lourd).
Et puis on peut se rendre utile pendant le SN (nettoyer les casernes toussa… :p)
Sinon je pense qu’il faudrait un équivalent pour les femmes aussi
Edité le 03/10/2008 à 15:07
C’était mon cas car je travaillait déjà…Et perdre une année en divisant mon salaire par 4 ça piquait les yeux…:peur:
Mais finalement je ne regrette absolument rien ! C’était dur mais c’était bon !
:super: Merci Wolverine91 ! J'espère que le débat sera constructif !
nan je ne pense pas ceux qui veulent le faire le feront et ceux qui veulent pas le feront pas, d’ailleurs je suis bien content de pas l’avoir fais ça fais 1 année de pas gâcher a te faire pourrir par une bande de cons (avis perso).
Généralement, beaucoup d’appelés étaient mobilisés sur les cas de crises (tels que des inondations). Ce qui semble être utile pour la collectivité !
Et je ne parle même pas des objecteurs de conscience (pour moi c’est une forme de service national) qui eux avaient la version longue mais pour des bonnes oeuvres (MSF, etc.)…
[quote="lord69"]
Rassure moi :
Uniquement après la mort des soldats j’espère :paf:
Sinon ni pour ni contre, mais pouir une réforme en profondeur de l’armée et de ses missions …
[/quote]
mais sous une forme plus moderne, perso j’ai perdu 1 an de ma vie, 1 an de salaire toussa pour apprendre à défiler…
Sinon le bon côté du truc c’était, pour quelques uns, sortir de leur milieu, voir du monde et j’ai même “appris” à écrire à un camarade de chambrée…
Oui mais avec une profonde refonte , déjà le faire passer avant les 18 ans histoire de ne pas faire perdre leur temps aux gens qui bossent. Ensuite le faire à durée variable en fonction de la personne (toi t’es un merdeux tu va faire 3 mois de plus histoire de te calmer).
Bref que ce ne soit plus si handicapant pour les gens qui bossent et pour que ça forme la jeunesse sans pour autant y passer trop de temps.
Moi le seul point négatif c’était les classes…Pffff…Le sport…Le garde-à-vous à 6h du mat…
Les troufions qui n’obéissent pas…Et puis pas de bol, j’étais le pôv gars qui répercutait les ordres alors il fallait que je montre l’exemple…
Mais 15 ans après, que des bons souvenirs, surtout de fraternité parce que pour ce qui est du métier bof (j’étais déjà commercial dans les IT avant le service).
Par contre, l’Armée a su profiter de mes compétences de linguiste, alors je m’occupais d’échange “inter-culturels”…
Hisvin sort de l’IUT et postule pour le boulot: “Désolé, vous avez pas fait l’armée”; tu fais l’armée et là, tu as droit à “Désolé, Mr mais pourquoi vous avez fait l’armée?” :riva:
Bref, ça donne envie surtout quand je vois que, quasiment tout le monde voulait l’esquiver. :paf:
Tout à la fois, vrai et faux. Les gens qui avaient déjà une formation, étaient directement foutu dans des postes correspondant à leurs qualifications: Bref, les cuistot étaient cuistot, les mécanos étaient globalement mécanos. Après, c’est vrai qu’il y a des gens sans diplôme qui avaient l’occasion de sortir avec des diplômes (sauf que l’armée écrivait n’importe quoi sur le diplome donc la plupart du temps, il n’avait presque aucune valeur. )… Le truc le plus positif que j’ai vu, c’est le passage du permis de conduire poids lourd et super poids lourds qui a permi à pas mal de sans-diplome de se trouver du taff chez les boites de logistiques.
Santé, oui; illétrisme, mon régiment n’était pas au courant. :paf:
Uniquement vrai dans les compagnies de combat ou les régiments d’“élite” comme les paras…
J’étais dans la commandement et la période “la plus solidaire”, ce sont les classes mais cela ne dure qu’un mois.
Après c’est comme la vie civile un peu plus contrôlé mais ça ne va pas plus loin et pourtant j’étais dans un camp semi-disciplinaire.
Sinon, j’ai bien aimé de voir les petits traffic de drogue dans les compagnies; j’ai ricané en voyant les traffics de parka cam/rangers vendues aux chasseurs et encore plus quand les voleurs ont signé des VSL pour continuer leurs traffics; j’ai chialé en voyant que l’armée était une passoire dans laquelle on mettait des sommes ubuesques alors qu’en fait, on creuvait quasiment de faim, que l’on avait même pas l’équipement minimum de dotation… c’était trop bien de voir que les chauffeurs du colonel étaient en fait les chevaliers servant de Madame…
Nan, nan, j’ai des supers souvenirs de l’Armée. :love:
Bref, le SN dans la forme qu’il était, niet c’est du gachis.
Houla ! Un Service National à deux vitesses ? :etonne:
Et tu l’exposerais comment sans que certains crient à la discrimination ?
Ce tri était fait dans la caserne, celui qui n’obéissait pas : :paf: + rallonge car si il faisait 3 mois de trou, sa quille était décalée d’autant ! :na:
[quote="hisvin"]
Hisvin sort de l'IUT et postule pour le boulot: "Désolé, vous avez pas fait l'armée"; tu fais l'armée et là, tu as droit à "Désolé, Mr mais pourquoi vous avez fait l'armée?" :riva:
Bref, ça donne envie surtout quand je vois que, quasiment tout le monde voulait l'esquiver. :paf:
Tout à la fois, vrai et faux. Les gens qui avaient déjà une formation, étaient directement foutu dans des postes correspondant à leurs qualifications: Bref, les cuistot étaient cuistot, les mécanos étaient globalement mécanos. Après, c’est vrai qu’il y a des gens sans diplôme qui avaient l’occasion de sortir avec des diplômes (sauf que l’armée écrivait n’importe quoi sur le diplome donc la plupart du temps, il n’avait presque aucune valeur. )… Le truc le plus positif que j’ai vu, c’est le passage du permis de conduire poids lourd et super poids lourds qui a permi à pas mal de sans-diplome de se trouver du taff chez les boites de logistiques.
Santé, oui; illétrisme, mon régiment n’était pas au courant. :paf:
Uniquement vrai dans les compagnies de combat ou les régiments d’“élite” comme les paras…
J’étais dans la commandement et la période “la plus solidaire”, ce sont les classes mais cela ne dure qu’un mois.
Après c’est comme la vie civile un peu plus contrôlé mais ça ne va pas plus loin et pourtant j’étais dans un camp semi-disciplinaire.
Sinon, j’ai bien aimé de voir les petits traffic de drogue dans les compagnies; j’ai ricané en voyant les traffics de parka cam/rangers vendues aux chasseurs et encore plus quand les voleurs ont signé des VSL pour continuer leurs traffics; j’ai chialé en voyant que l’armée était une passoire dans laquelle on mettait des sommes ubuesques alors qu’en fait, on creuvait quasiment de faim, que l’on avait même pas l’équipement minimum de dotation… c’était trop bien de voir que les chauffeurs du colonel étaient en fait les chevaliers servant de Madame…
Nan, nan, j’ai des supers souvenirs de l’Armée. :love:
Bref, le SN dans la forme qu’il était, niet c’est du gachis.
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OK pour la réforme, ce qui serait certes nécessaire. Mais, la première question est : armée bancale ou pas d’armée du tout ?
Edité le 03/10/2008 à 15:45
)… Le truc le plus positif que j’ai vu, c’est le passage du permis de conduire poids lourd et super poids lourds qui a permi à pas mal de sans-diplome de se trouver du taff chez les boites de logistiques.