Vous savez que vous êtes atteint d’une grave maladie (qui vous empêche aussi de nouiller… comme ça, ça mets fin aux réponses alacyber :paf:) et que votre mort est annoncée dans les 2 jours qui arrivent.
Que faites-vous ?
Moi, j’écris une très longue lettre pour mes amis et ma famille, pour leur dire à quel point je les aime. Je vais chez le notaire déposer mon testament. Je pars braquer une banque : si je réussi, je ferais des heureux et sinon… j’écourte juste un peu plus ma vie :ane:
Je n’en ai pas la moindre idée; j’oublie la précarité de la vie, l’incontournablilité de son échéance. Je ne me suis pas posé la question, n’ayant jamais côtoyé la mort, celle-ci m’apparaît abstraite, conceptuelle. Je n’ai pas la moindre idée de ce que pourrait être ma réaction en apprenant qu’il me reste 48 heures à vivre. Peut-être songerais-je avoir au moins la chance de savoir la mort à mes trousses, de pouvoir me retourner pour lui faire face plutôt que d’être ceuilli par elle une faux entre les omoplattes. Comment irais-je à sa rencontre? Peut-être en m’efforçant de regarder par-delà son épaule, pour apercevoir derrière elle la cohorte de ceux que j’aurai aimé et détesté, dépasser larmes de chagrin des uns et rires de joie des autres, circonvenir mes émotions envers les uns comme envers les autres pour ne plus faire de ma raison que le tremplin d’une âme en quête de réparation et de fraternité universelle. Peut-être…
je vais chez l’estheticienne, je fais les magasins pour m’acheter un beau costume, chez le coiffeur me couper les tifs et la barbe…enfin je me fais encore plus beau que je ne le suis déjà…