M_j_x
Août 17, 2005, 3:54
101
gnagnagna:
Pouarf, et le vente sur les rochers, les buissons, ça ne fait pas de bruit ? Je connais des amis en Ardèche qui se battent contre la construction d’éolienne, j’ai vu le site, c’est déjà pourri par le vent qui y fait beaucoup de bruit, sans parler des lignes à haute tension qui font brzzzzzzzzzz à fond les manettes
Tu fais vachement bien la ligne à haute tension ! :ane:
Et je n’ai aucune séquelle ! :paf: :ane:
Le son ne se cumule pas comme des oranges au kilo. Deux sons modérés additionnés seront plus faible qu’un gros bruit, car c’est logarithmique (grosso merdo, on ne va pas faire un cours sur les dB).
Sinon, j’aime beaucoup l’hydroélectrique aussi !
M_j_x
Août 17, 2005, 4:18
104
Sur les côtes françaises on pourrait p’tet se servir plus de la marée motrice (même si c’est beaucoup d’entretien) !
Faudrait un appareil qui transforme le bruit en énergie, tout en faisant du silence ! Avec les grandes gueules des parisiens et des marseillais, on aurait du jus pas cher pour des années ! :MDR
M_j_x
Août 18, 2005, 9:16
107
Bon… bah reste plus que la machine à grande gueules de gnagnagna ! z’avez entendu messieurs les ingénieurs ? :ane:
Parole de chauve-souris !
ftex
Août 22, 2005, 3:26
109
:heink: euh… dans ton lien, ils disent justement qu’il y a un impact…
Peut-etre faible, perso, je ne suis pas expert pour dire la porté de cet impact, mais en tout cas ton site confirme qu’il y en a belle et bien un…
Les impacts
Les impacts des parcs éoliens sur la biodiversité touchent principalement les oiseaux et les chauves-souris. Ils sont de trois types - mortalité, dérangement, perte d’habitat - et varient en fonction des espèces, des saisons, des milieux, de la taille des parcs éoliens…
S’ils sont relativement faible par rapport à ceux d’autres activités humaines (agriculture intensive, collision avec les vitres d’immeubles allumés la nuit, avec les voitures ou les fils électriques, prédation des chats domestiques, chasse…) ils constituent néanmoins des risques supplémentaires qu’il convient de connaître afin de pouvoir les réduire.
Mortalité
Ce thème est délicat à étudier car il requiert une forte présence sur le terrain pour minimiser les risques d’erreur. Des coefficients de correction sont appliqués (taux de prédation et taux de découverte de cadavres). Selon la configuration, l’emplacement des parcs et les méthodes utilisées, la mortalité (exprimée en nombre d’individus par éolienne et par an) varie de 0 à 40 pour les oiseaux et les chauves-souris.
Dérangement
Un parc éolien est susceptible de perturber le fonctionnement d’un milieu et d’en diminuer l’attrait pour certaines espèces.
En hivernage, le dérangement lié au fonctionnement d’un parc éolien semble plus important pour l’oie à bec court, le canard siffleur, le pluvier doré et le vanneau huppé.
En période de nidification, à l’exception documentée du vanneau huppé, du chevalier gambette et de la barge à queue noire, de nombreuses espèces semblent pouvoir utiliser l’espace proche des parcs éolien pour nicher. Aucune étude n’a pour le moment permis de savoir si le taux de reproduction est affecté par la présence d’un parc éolien.
Lors de la migration, la présence déoliennes sur une voie migratoire entraîne généralement des réactions d’évitement, augmentant d’autant la difficulté du périple.
Perte d’habitat
Les oiseaux des milieux ouverts évitent d’approcher les parcs éoliens. Cette distance d’évitement augmente avec la taille du parc. Un dérangement répété et intense peut conduire à une perte durable d’habitat. Pour certaines espèces, la présence de nombreuses éoliennes entraîne une désertion totale de la zone, comme c’est le cas pour le vanneau huppé sur un site allemand.
Au regard de ces impacts vérifiés et de ceux pressentis, il convient de privilégier les réflexions territoriale afin d’assurer la cohabitation entre oiseaux et éoliennes. Ces exercices de planifications devront permettre d’anticiper les impacts cumulatifs de parcs éoliens sur un même secteur. Les zones reconnues pour la richesse des milieux et des espèces qu’ils accueillent sont à éviter, notamment les Zones de protection spéciale (directive européenne sur la conservation des oiseaux 79/409) et les zones spéciales de conservation proposées pour la sauvegarde des chauves-souris.
chauve ou pas, moi je les mange les souries… :ane:
ftex
Août 24, 2005, 11:52
111
Hyper surprenant, interessant et inquiétant…
Maintenant, c’est pas pour dire que ce n’est pas grave et qu’il en faut pas s’inquiéter, mais un phénomène similaire existe avec les engrais, leur utilisation fait apparaitre des espèces de mauvaises herbes resistantes, en plus de poluer l’eau…
Idem dans le cas de traitements de maladie par antibiotiques qui entraine l’apparition de virus encore plus dangereux…
Pour moi, les OGM représentent un risque tout comme les engrais, et leur utilisationdoit etre fermement surveillé et controlé mais pas obligatoirement interdite…