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:hello:
Des récents faits d’actualité montrent l’importance des tests ADN en particulier pour les crimes sexuels.
Il arrive de plus en plus que face aux manque d’éléments pour l’enquête, on pratique des relevés massifs d’ADN (voir affaire récente) afin de confondre le coupable… si tant est qu’il soit dans le panel de personnes testées…
Toutefois, en faisant ceci il y a quelque chose qui change: tout personne est innocente jusqu’à preuve du contraire… or là, on flirte avec la ligne jaune où l’ADN devient presque une preuve à décharge (l’ADN ne correspond pas, vous êtes innocent)…
(La frontière coupable/ fortement suspecté devient trouble si on refuse de se soumettre à un test ADN).
Evidemment, si demain quelqu’un devait être accusé d’un viol qu’il n’a pas commis, il foncerait pour obtenir un test ADN et ainsi démontrer son innocence, c’est compréhensible.
Mais il n’en demeure pas moins que ce faisant, on apporte la preuve de son innocence, alors que l’accusation n’avait pas de preuve de la culpabilité.
Il y a un côté dual à l’utilisation de l’ADN.
Ensuite une autre chose vient troubler le jeu: dernièrement il a été question de créer un fichier national de délinquants sexuels.
Je ne sais pas où en est le projet, ni quelles en sont les formes d’application définitives, mais ce projet prévoyait d’y répertorier toutes les personnes suspectées (et donc non jugées coupables) d’agressions/ de délits sexuel(le)s.
Si le projet est toujours celui-là (suspicion), alors quid de ceux dont on a pris des traces d’ADN tout simplement parce qu’ils se trouvaient dans un rayon de 5 km autour de la victime ? Y figurent-ils ?
On imagine dans ce cas aisément les troubles que ça pourrait apporter, alors que les gens seraient totalement innocents (trace dans un fichier de police… et rumeurs en cas de fuites…).
Bref, êtes-vous pour la mise en place systématique de tests ADN dans les affaires de crimes et délits sexuels ? :jap: