Commentaires : X.com (ex-Twitter) peut-elle survivre à la perte de ses annonceurs et aux frasques d’Elon Musk ?

Il y en a plein d’exemples, mais je vais te donner le plus proche de nous, les médias contrôlés par Bolloré…
De Hanouna à cnews, tout est mélange parfaitement orchestré d’information et d’opinion.

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Donc les dirigeants de tweeter avait la ligne idéologique de Trump, vu le temps qu’il a fallu pour le modérer? :thinking:
L’affirmation de ton paragraphe est fausse, désolé.

Le compte du président n’a pas été censuré; seul son compte privé l’a été.

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Non.

Il ne faut pas oublier que le scrutin électoral américain pour l’élection présidentielle n’est pas direct.

Pour ce que ça change… Tu peux aussi m’objecter que tout le monde n’est pas allé voter, ça reste un président élu au terme d’un processus démocratique, donc qui se veut reflet de la volonté du peuple.

Enfin si je reprend la base de tout ça, ça part d’un message ou je prétendais que le staff de Twitter était assez à gauche à l’époque. Et ça vaut pour beaucoup de grosses boîtes US qui sont plutôt progressiste et à gauche (la gauche de la bas semble beaucouo plus pro business que la nôtre). Suffit de voir les sommes versées au partie par ces boîtes. Cf d’ailleurs le dernier scandale en date dans les cryptos.

Donx réseau social ou pas on a encore et toujours une main mise du privée sur l’opinion publique, et une entreprise comme Twitter est utilisée elle aussi pour véhiculer une idéologie, par divers moyen dont la modération.

À une époque où depuis Obama les deux se confondent casi totalement *

Mais c’est vrai, c’est un peu mieux. Ça reste choquant.

Non, Obama ne faisait pas la confusion, en tant que Potus, il tweetait avec le compte Potus. C’est Trump qui a décidé de continuer à tweeter avec son compte privé plutôt que avec le compte Potus officiel.

Quand à invoquer le « élu démocratiquement » pour rejeter son bannissement, c’est particulièrement cocasse quand on sait que le bannissement a justement eu lieu parce qu’il a voulu passer outre les processus démocratiques et organiser un coup d’État pour tenter d’empêcher la reconnaissance d’un vote démocratique qu’il n’a pas gagné…

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Encore faux. Seul Trump a délaissé le compte Potus.

Pour Trump, le fait d’avoir été élu ne le met pas au dessus des lois et ne l’autorise pas à appeler à l’insurection. Cela n’en fait pas non plus la voix de la moitié des américains car ce qu’il dit ou écrit n’engage que lui et que ses électeurs n’ont pas vu leur compte suspendus, eux.

De plus, Trump n’a pas été baîlloné du tout. Le Compte Présidentiel était toujours bien actif et utilisable. Qu’il n’ait jamais voulu s’en servir est très significatif : Trump ne voulait pas que ses foutaises soient immortalisées dans un compte officiel dont il finirait tôt ou tard par perdre le contrôle et qui pourrait même être utilisé contre lui dans un éventuel procès.

Et pour finir, en démocratie, un Président n’est qu’un citoyen comme les autres auquel on a confié la charge de diriger un pays pour un temps donné. Durant ce temps, il dispose de certaines prérogatives et de certains pouvoirs de décision, qui sont tous fixés par la constitution. Or, je doute que la garantie du maintient d’un compte Twitter perso soit inscrite dans la constitution et dès lors, pour cela, un Président n’est qu’un pignouf lambda.

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Un type qui vient de perdre une élection, qui n’a jamais remporté la majorité populaire, qui a enfreint les règles de la plateforme à de nombreuses reprises et qui n’a jamais été sanctionné pour lesdites infractions, qui venait d’appeler à renverser violemment une élection, et qui POUR UNE FOIS subit les conséquences de ses actions, ça n’a rien à voir avec un déni de démocratie.
’faut arrêter le révisionnisme.
Personne ne l’a empêché de s’exprimer, Twitter avait juste décidé que le maintenir risquait de grèver le chiffre d’affaires, il était président, il pouvait convoquer la presse à tout moment pour dire n’importe quelle idiotie qui lui passait par la tête, il n’a pas besoin de Twitter.

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Il pouvait même continuer à le faire sur Twitter, en utilisant le compte officiel Potus… Sauf que les tweets de ce compte officiel sont automatiquement archivés à la bibliothèque du congrès, et ça ça ne lui plaisait pas : il voulait pouvoir supprimer ses tweets quand il écrivait des conneries tellement grosses qu’il ne les assumait pas…

Donc c’est bien juste Donald Trump, en tant qu’individu qui avait été banni, et non pas Donald Trump, le président en (fin d’)exercice, toujours libre d’exprimer sa parole officielle sur Twitter.

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Il ne m’appartiens pas de juger ses actions. Je ne me permettrais pas de le faire, que je trouve l’homme sympathique ou pas. Ne pas oublier qu’on est aux US quand même, dans un cadre où Trump a peut être été le plus fou… Mais d’une courte tête seulement. Je n’ai aucune sympathie pour sa personne et de l’indifférence pour ses idées mais ça n’a aucun rapport.

Le problème ça reste le très grand pouvoirs de plate-forme privés qui agissent donc selon leurs intérêts propre.

Aucun tribunal ne s’est réunit pour déclarer que Trump devrait avoir son compte Twitter fermé. On a juste un groupe de personne représentant des intérêts privés qui ont décidés dans leur coin. Et le fait que VOUS trouviez la décision bonne n’a absolument rien à voir avec le sujet. Parce qu’un nombre très important de personne, ceux du Capitole bien sûre mais bien d’autres aux US (voir sa côte de popularité) pensent le contraire.

Et oui le président est un citoyen, mais lambda non puisqu’il est porte parole de la volonté du peuple. Mais la même question se pose pour les citoyens. Qui autorisent Amazon ou Facebook à fermer un compte pro quand c’est l’unique moyen de ve’dre pour un commerçant ? Dans la rue pour faire fermer une boutique il faut un tribunal, sur internet c’est bien des privés qui en décident.

Dernier exemple, quand Google et Facebook se sont battu contre l’Australie pour l’histoire de la rémunération des médias. Je veux pas savoir ce que vous en pensez, ce n’est ps sle sujet. Mais Facebook qui ferme le service pour mettre un coup de pression on parle bien d’un privé qui vient contraindre le publique, et ça va contre tout ce qui est établit dans la société.

Les intérêts privés des annonceurs posent le même problème. Que ce soit Twitter ou pas on s’en fiche.

Et les privés portent tous un agenda politique. Ils financent des campagnes, suivent le fameux ratio esg de Blackrock, imposent une certaine vision à leurs employés.

Donc on a des groupes de pression non élu, qui dans le cas des réseaux sociaux ont une puissance sur l’opinion publique hallucinante.

Oui, et? Aucun problème avec ça. Chaque site a ses conditions d’utilisation; Clubic et Facebook aussi.

Plutôt sur le budget de Twitter. Mais Musk aurait dû réfléchir avant (ce qu’il ne fait jamais).

Quand il s’exprime officiellement en tant que Potus. Pas quand il s’exprime à titre privé. Or c’est son compte Twitter privé qui a été banni. Pas le compte Potus. Le compte qui s’appelle littéralement Potus, qui est réservé pour cet usage, archivé par la bibliothèque du congrès, conformément à la législation américaine qui dit que la parole officielle du président doit être archivée (Presidential Records Act), et que Twitter verrouille et renomme en fin de mandat (PotusX avec X le numéro d’ordre du président, 44 pour Obama, 45 pour Trump, 46 pour Biden quand il quittera la Maison Blanche) pour le conserver tout en laissant au nouveau président un compte vierge de la parole de la mandature précédente.

Trump a d’ailleurs utilisé aussi le compte Potus (11000 tweets sur Potus45 tout de même… 30 fois plus que sur Potus44), en plus de son compte privé, en y retweetant certains des tweets de son compte privé, ce qui veut dire que lui aussi faisait la distinction entre les deux, justifiant donc pleinement le fait qu’on puisse bannir l’un sans que ça affecte l’autre.

Dans la rue, si tu n’es pas propriétaire de la boutique, tu peux te faire virer par le propriétaire à l’échéance du contrat qui te lie à lui, ou en cas de non respect de termes de ce contrat. C’est exactement pareil avec Facebook, Twitter et compagnie. Tu n’es pas propriétaire de la plateforme, tu l’utilises dans le cadre d’un contrat te liant à la plateforme, si tu ne respectes pas les termes du contrat elle peut te foutre dehors.

Et quand les gens manifestent ou font grève pour protester contre un projet de loi qui ne leur convient pas, c’est aussi contraire à tout ce qui est établi dans la société ? Parce que c’est aussi des privés qui viennent faire pression sur le public…

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Une communauté de privé oui. Une manifestation a la puissance du nombre de ses membres. Le problème c’est quand un PDG a une puissance démesuré. Parce que sa voix, en démocratie, ne vaut pas plus que celle des autres.

La démocratie c’est la conciliation des avis du peuple.

Quand Twitter ou n’importe quelle autre plate-forme devient seule maître d’un exercice essentiel à la pratique du pouvoir, communiquer, c’est bien une distorsion. Et c’est bel et bien un outil qui peut servir à une propagande.

On va pas passer par 4 chemins, la campagne de pub de Israël dernièrement à été autorisée par ces plate-forme. L’inverse ne l’aurait pas été. Idem pour l’Ukraine et la Russie. Nos médias et les entreprises de nos pays véhiculent une idéologie, des idées politique. Certaine sont jugées acceptables, donc non. Mais ça relève de l’appréciation personnelle.

Une plate-forme lorsqu’elle est hegemonique posé un problème de distorsion de l’information. Google lorsqu’il place une frontière pose un message politique conforme à la ligne Américaine. Wikipedia aussi. Chatgpt aussi.

Que vous refusiez ça est tout de même hallucinant. Ne pas avoir conscience des biais des sources d’information qui nous entoure c’est ignorer ses propres biais. C’est une posture qui, intellectuellement, est embarrassante. Ça veut dire que si vous étiez nés en Russie, en Chine ou n’importe où ailleurs vous accepteriez bêtement ce qu’on vous sert aux informations, de la même manière. C’est s’abetir au nom du dogme de la parfaite rationalité des agents économiques.

Fustiger les biais d’information quand ils proviennent d’un état mais les accepter lorsque c’est un privé…?

Alors pour votre information, je vous conseille tout de même de vous renseigner. Sur les rachats compulsifs de média. Sur le financement des politiques par les boîtes Américaine. Le dernier scandale crypto et la distorsion de justice qui en a suivit vous en apprendra beaucoup. Le scandale de manipulation d’information avérés, Nahira al-Sabah et le Koweït par exemple, ou plus récemment la Syrie (étatique donc cette fois). Sur l’histoire de la grossière manipulation d’information via Twitter pour Cuba, au début du manda de Biden. Sur les ingerances Russe, notamment via les réseaux sociaux aux US.

Notre société occidentale tout entière perd de plus en plus le contrôle de son information, et c’est un problème. Et Twitter, Musk et consorts en font LARGEMENT partie, qu’ils véhiculent des idées progressiste, réactionnaire, de droite de gauche ou qu’importe.

Qu’est ce qui te fait dire que je n’ai pas conscience de ces biais ? J’en ai bien conscience, mais je les accepte et j’en tiens compte. Parce qu’on ne peut pas faire autrement. On ne peut pas imposer à une plateforme privée d’accepter tout et n’importe quoi en son sein : on doit respecter le fait qu’une plateforme privé, comme tout entité privée, à le droit de défendre ses intérêts. On ne peut pas non plus imposer que tous les médias soient publics, ça serait un frein à la pluralité.

Si Twitter ou n’importe quel plateforme privée ne veut pas accepter des choses dont elle estime qu’elles sont contraires à ses intérêts, c’est son droit.

Donc on fait avec. Et c’est à nous, le peuple, de faire en sorte d’éviter qu’une plateforme devienne trop puissante au point d’être incontournable.

Sémites: Arabes musulmans et chrétiens originaires de Palestine, comme les Juifs d’orient.
les autres Juifs, venant d’Europe ne sont pas des sémites car descendants de tribus animistes et guerrières de l’est de la Türkiye qui avaient émigré en Europe, et ont fondé l’Empire Khazar sur le Don et ensuite se sont convertis au Judaïsme. Ces Juifs Askénaze ne sont donc pas des sémites mais des occupants de la Palestine!

Que vous ne compreniez pas que Trump n’a en aucun cas été censuré, puisque le compte Potus est resté actif, que Twitter a toujours eu un biais à droite avant même que Musk n’arrive et que Trump a enfreint les règles d’utilisation de Twitter de très nombreuses fois sans se faire bannir, c’est aussi hallucinant.
Vous ne faites que régurgiter les délires de l’extrême-droite sans vous occuper des faits.

Le pouvoir qu’ont les médias, que ce soit les chaînes de Bolloré, Twitter, ou autres est effectivement un problème quand on ignore, ou feint d’ignorer, l’orientation très marquée à droite de ceux-ci.
90% de la presse papier en France sont tenus par une poignée de milliardaires qui ont des sympathies très très à droite.

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Non non, on est d’accord. À droite ou à gauche ça ne m’intéresse pas beaucoup. En France y’a le cas Bolloré pour les médias extreme droite assez marquant. Y’a pas mal d’influences libéraliste dans nos journaux qui correspondrait plutôt à une ligne de la politique de la droite En France. Mais le problème est largement présent à gauche, encore une fois CF les financements démocrates aux US. C’est un problème de groupe d’influence générale, qu’importe les idées des personnes.

On va pas se battre sur Trump, j’accuse pas spécialement le réseau d’avoir bannis son compte, personnel ou pas, pour des raisons politiques. Je trouve ça anormal dans tous les cas qu’une boîte privée ait la main sur la com occidentale.

Après que des journaux aient publié l’article avec les screenshots de pubs à côté de tweets clairement nazis (à la gloire du 3e Reich, niant holocauste etc.), ce qui a provoqué la fuite de clients publicitaires, Musk a porté plainte pour diffamation.
Sauf que ça s’annonce mal pour lui… L’avis d’un avocat :

  • Dès 12 secondes : " the problem is he forgot to sue for defamation".
  • 12:05 : « you’ve probably already spotted the problem with Twitter’s claims here: it admits that what Media Matters reported was actually true. Twitter calls the Confluence events that led to the advertising context rare and inorganic but rare and inorganic is not the same as false. »

Plainte mal posée, et pas argumentée, donnant en plus raison à l’article de journal…