Certes, mais je pense que c’est faisable. En allant chercher ce où chaque pays (ou alliance déjà existante) est le/la plus forte.
Ex :
l’Eurofighter et le SCAF (si bouffé par l’Allemagne) ne semblent pas crédibles. Le Rafale et le Grippen sont de biens meilleures réalisations. Dassault et Saab ont un long historique de fabrication d’excellents avions de combats, laissons les avoir cette spécialité.
Le Leclerc est un très bon char, peut-être un peu meilleur que le Leopard 2, mais la France est incapable de le produire en masse. Laissons l’Allemagne prendre le leadership sur ce genre d’appareil.
Missile : MBDA et co sont excellents.
Défense anti-aérienne : le SAMP/T semble meilleur que le Patriot en Ukraine.
Bref, l’Europe a déjà pleins de pépites; allons les chercher au lieu de vouloir créer des projets européens montés avec le c**. Donnons les moyens à chaque spécialiste déjà existant de produire en masse pour tous les pays voulant s’équiper. Matériels communs dans les différentes armées européennes, et encore plus de coopération (entraînement, stratégies de défenses communes etc.) seront déjà un excellent point de départ.
Je parle avec toutes les réserves possibles ici, car je n’ai fait aucune étude d’économie. Mais il me semble que les états disposent d’un arsenal de mesures incitatives ou désincitatives pour encourager les entreprises à rester ou les décourager de partir. Bien sur, de telles mesures ne retiendront pas toutes les entreprises et ont certainement un cout. Mais la désindustrialisation et le chômage ont un cout aussi, qui n’est pas que financier et qui s’installe dans la durée.
Mais ce n’était qu’un exemple de ce qui était pour moi le choix de la facilité qui fini par vous couter cher, pour illustrer un comportement récurent de nos dirigeants qui visent le bénéfice à court terme au détriment de la vision à long terme. Parce que dans quatre, huit ou au pire dix ans, ce sera le problème d’un autre et plus le leur.
Et c’est encore plus grave lorsque de telles décisions touchent à la défense ou à la souveraineté du pays vis à vis des autres pays.
Il y aurait une solution, mais il aurait fallu le faire rapidement.
Un industriel ferme sa ou ses usines en France, malgré les subventions pour fabriquer en Chine, pas de problèmes, il a le droit.
Mais, comme il vend sa camelote en France ou en Europe, paf, droits de douanes pour équilibrer. Cela leur évitera de déménager pour un oui ou un non.
Et, ne me dites pas que l’on paiera plus cher. Lorsqu’ils fabriquaient en France, ils faisaient du bénéfice, ils ont juste augmenté leur marge, et nous ne payons pas moins cher. Je parle des sociétés françaises et européennes qui ont déménagé.
Mais justement, essaie de convaincre les entreprises de relocaliser en devant payer plus de charges salariales et en acceptant donc de baisser leurs bénéfices, c’est bien là que ça coincerait.
Mais tu m’étonnes en suggérant d’augmenter les taxes douanières et que ça ne nous coûterait pas plus cher, parce que c’est exactement ce que fait Trump et on voit les résultats.
Exactement. Les tarifs sont une « taxe » que les citoyens devront payé. Je peux te dire que plusieurs amaricains pleurent de la guerre de tarif entre le Canada et les US qui ont fait explosé les prix.
Le seul cas où ça marche, c’est quand le public est prêt à faire l’effort de supporter l’économie locale en payant plus cher. Façon scandinave ou suisse.
Bien sûr qu’il y a des importations et exportations.
Par contre les Suisses préfèrent payer plus pour un produit produit localement (ou au moins créant des emplois locaux).
Même les bouteilles de coca doivent avoir le drapeau du pays prouvant qu’elles sortent d’une usine locale pour avoir une chance d’être vendue.
Les voitures importées à titre individuel, Type X sur la carte grise (ex : le proprio l’achète en Allemagne et l’importe; ou une boite d’importation achète des voitures neuves originalement produite et vendues dans un autre pays) perdent beaucoup plus vite que les voitures vendues originalement dans le pays (car elles ont payé des emplois de vendeurs).
Si tu le dis. Alors dans ce cas, à qui est vendu tout ce qui est importé ?
Prenons au hasard le secteur de l’horlogerie : la Suisse exporte une certaine quantité, mais elle en importe aussi, c’est donc qu’il y a un marché et des acheteurs.
Je n’ai pas dit que rien n’est importé. Pleins de produits n’ont pas de production locale; mais même dans ce cas, surprenamment les Suisses préfèrent acheter une voiture importée officiellement par un concessionnaire de la marque, en payant plus d’emplois locaux; que importer eux-même ou passer par un tiers importeur non-officiel.
Suppositions sans avoir vérifier : 1) smartwatches (dont beaucoup d’Apl); 2) beaucoup de mouvements de montres « suisses » pas si chères ont seulement 50% de la valeur du mouvement produit en Suisse… Vu la différence de prix de production, une ou deux pièce(s) produites en Suisse suffisent. Démonstration (je précise que c’est deux comédiens de « 120 secondes », mais que c’est basé sur du réel) : https://youtu.be/d3LOUuG301U?t=88
Regarde ce qui s’est passé au Canada.
Lorsque GM s’y est installé il y a quelques années et y a construit une usine de fourgons électriques, le gouvernement les a aidé en y investissant plusieurs milliards de $, comme le font tous les pays pour créer des emplois. Gm a fermé l’usine en disant que c’était provisoire.
Récemment, ils ont annoncé la fermeture définitive et uniquement construire les fourgons aux US.
Problème, les Canadiens possèdent en grande majorité des véhicules américains, dont beaucoup de GM.
Résultat, des taxes d’importation sur leurs véhicules de 25 %. Comme ils ont calculé que cela leur coûtera un bras, ils reviennent actuellement en rampant.
Le Premier ministre canadien, un banquier, est un malin (beaucoup plus que notre bourin).
Cet abruti de Trumpette veut faire venir les boîtes étrangères aux US.
Moi je parle de boîtes françaises, créées en France il y a longtemps, en touchant des subventions, en faisant des bénefs et qui ont délocalisé à l’étranger pour augmenter leur marge et la ristourne à leurs actionnaires.
Ou pas. Il leur suffirait d’acheter les articles produits localement, ou au moins au sein du marché unique, au lieu de ceux produits à l’étranger.
Et d’aller sur du durable, au lieu d’acheter du bas cout jetable.
Ces mauvaises pratiques de production vivent de mauvaises pratiques de consommation, que les entreprises encouragent, bien entendu, mais que les consommateurs choisissent tout de même de suivre de leur plein gré.
J’ai vu un podcast qui en parlait de ça et le gars donnait plus de détail sur les normes que Biden avait mis en place. Il aurait fallu que les constructeurs automobiles aient une consommation moyenne de 4,7 litres/100km (tous modèles confondu).
Pour la situation en Amérique du Nord, c’était juste irréalisable sans tricher.
GM ça fait plus de 100 ans qu’ils sont au Canada et si tu parle de BrightDrop, elle était construite dans l’usine CAMI d’Ingersoll qui existait depuis près de 40 ans et le projet est mort parce que ça ne se vendait pas.
Ça toujours été de même, les Brightdrop était juste une exception parce que ça se vend beaucoup plus au US.
Plus Ford mais vrai, on aime les pickups
Aucun rapport. Les véhicules en tant que tel ne sont pas taxé, par contre, l’acier et l’aluminium l’est, ce qui est illégal car ils font parti des matières premières protégé par l’ACEUM.
Monsieur « elbows up », depuis qu’il est premier sinistre, fait juste ce coucher devant Trump. Le gars était vice-président de Brookfield (qui a déménagé son siège social du Canada aux US en début de l’année ) dont son portefeuille s’y trouve et depuis la semaine passé, il y a plein de révélation qui sont sorti comme quoi qu’à chaque fois qu’il injecte de l’argent dans quelques choses ou qu’il part en voyage, Brookfield est bizarrement pas loin…
Bref, le gars est juste là pour sa pomme et comme la très grosse majorité de ses intérêts sont au US, il ne fera pas grand chose.
Idéalement mais le monde vont regarder pour avoir les produits moins chère surtout si financièrement s’ils sont serré (chose que j’imagine vous êtes vu que depuis le début du mois, il a l’air d’avoir une nouvelle taxe à chaque jour, dont celle des toilettes )
En attendant, les Suisses sont peut-être altruistes au point d"accepter de payer plus cher des productions locales, mais ils rament quand même malgré leurs salaires plus élevés : à peine plus de 40% d’entre eux sont propriétaires de leurs logement, c’est tout simplement le taux le plus bas parmi les pays d’Europe.
Les USA ont travaillé pour que leurs citoyens aient un pouvoir d’achat très élevé, ce qui en fait le marché le plus désirable au monde. Trump fait maintenant payer un droit d’accès. Même combat.
Appelons un chat un chat, tu propose du protectionnisme. La différence entre le bon et le mauvais protectionnisme c’est que le mauvais protectionnisme… Enfin tu as saisis.
Outre le fait que je trouve ça drôlement paradoxal, le protectionnisme qu’importe sa justification a les mêmes avantages et inconvénients chez tout le monde. La différence entre entreprises créé en France ou étrangère n’a économiquement aucun sens.
J’étais resté à 36%. Il y a plusieurs raisons à cela,
habitude culturelle (chaque année, 10% de la population déménage; beaucoup préfèrent investir leur argent et gagner 5 à 10% par an que le bloquer dans un logement),
constructions (pas assez de projets, et la plupart par des entreprises qui gagnent plus à louer qu’à vendre),
financières (les taux sont bas, sous 1,4%, mais il faut mettre 20 à 25% du prix d’achat sur la table pour pouvoir emprunter le reste)
Tu es sûr d’avoir lu l’article que tu mets en lien ? ^^
A part ça, mettre 20% du prix d’achat parce que la majorité des banques ne prêtent plus que 80%, c’est pareil en Belgique depuis des années et on continue pourtant à acheter des maisons.
Décidément, tu ne comprends pas ce que j’écris.
Je ne parle pas des importations de boîtes étrangères qui payent des droits de douane, peu, mais ils en payent (accessoirement essaye d’importer quelque chose de France en Chine, tu verras la douloureuse).
Je parle (je le répète) des boites françaises qui ont délocalisé à l’étranger pour augmenter leurs marges, tout en mettant leur personnel français au chômage.