Le projet SeaShuttle est un premier pas dans la décarbonation du secteur du transport maritime. Dans le cadre de celui-ci, le premier porte-conteneurs fonctionnant à l’hydrogène vient d’entamer sa construction en Inde.
Pour une vraie écologie, il serait plus simple d’éviter d’importer des c*nneries de Chine :
Ainsi, on éviterait :
- La pollution due aux hydrocarbures.
- Les attaques de rebelles du Yémen ou d’ailleurs.
1 « J'aime »
Question habituelle avec ce genre de projets: Rappelez moi comment on le produit cet hydrogène déja?
2 « J'aime »
on va bientot les importer d’inde c est un peu moins loin😁
Ca impliquerait de reconstruire des tas infrastructures qu’on n’a pas et d’engager en masse des employés qu’on n’a pas non plus. Avec un taux de chômage à moins de 10%, ça risque d’être compliqué de remplir des usines d’emplois peu qualifiés.
1 « J'aime »
il me semble que la production d’hydrogène demande beaucoup d’énergie
En fait c’est un pari sur l’avenir: de l’hydrogène produit sur place à la demande avec un rendement pas trop mauvais. Sur les bateaux, comme sur les avions, les batteries ne sont pas envisageables pour le moment (trop de volume, trop de poids). L’hydrogène est une solution pour décarboner un peu le secteur. Pour le maritime, la vraie alternative, c’est le nucléaire sauf du point de vue sécurité et éventuellement sureté…
1 « J'aime »
Logique.
Et l’hydrogène c’est purement du gaz aussi.
Emplois peu qualifiés ? Tous les emplois ouvriers chinois sont qualifiés.
Avec tout le plastique qui traine dans les océans, et autres déchets nocifs, ce n’est pas ça qui va changer quoi que ce soit pour les océans je pense, une goutte d’eau dans l’océan justement.
Pour commencer, sources. Et ouvriers qualifiés ou non, ça ne change rien au taux de qualification requis pour l’emploi, et donc le prix que sont prêts à mettre les employeurs pour recruter.
1 « J'aime »
Quand il dit d’arrêter d’importer ça veut dire aussi qu’on achète un tas de co…ies qui ne servent pas à grand’chose mais qu’on achète parce que c’est pas cher. Or il y a un tas de babioles de mauvaise qualité qu’on jette vite à la poubelle et des objets qu’on a acheté sur un coup de tête et qui ne sert pas.
Donc on peut déjà se passer de consommer n’importe quoi et concentrer nos besoins, moyens et ressources sur de l’utile. Il n’y a qu’à aller dans une déchèterie pour se rendre compte de notre surconsommation.
C’est comme la bouffe, on dit que c’est cher, mais en France on balance 9 millions de tonnes de bouffe, 60kg/habitant/an. On a une marge de manœuvre.
2 « J'aime »
Bon l’hydrogène c’est bien, mais si c’est produit à base de centrales charbon ça sert à rien.
Il faut que ce soit avec de l’électricité verte, éolien ou photovoltaïque, ou mieux: gisement naturel comme découvert en Lorraine.
1 « J'aime »
Oui… sauf que même ce sont on a besoin on n’a pas les infrastructures pour les faire. Par exemple les médicaments, il y a de grosses pénuries en ce moment sur tout un tas de molécules. Ca n’est pas en un claquement de doigt qu’on aura et les infrastructures pour les produire, et le personnel nécessaire.
Vu le titre, je pensais à des navires qui allaient enfin draguer le 7eme continent…deception
Le projet SeaShuttle reste symbolique.
La décarbonation du secteur du transport maritime a pris de l’élan depuis 2020 avec des commandes conséquentes de porte-conteneurs, vraquiers, pétroliers, rouliers (PCTC)… alimentés au GNL, méthanol ou ammoniac. Les acteurs du secteur maritime se préparent aux nouvelles règles environnementales imposées pars l’OMI. L’hydrogène est encore trop cher et difficile à manipuler à l’état liquide mais cela viendra d’ici quelques années.
évidement la production de méthanol d’ammoniac ou hydrogène doit être de préférence verte à partir d’éolienne Offshore ou onshore ou de panneaux solaires. Mais, il faut pas se leurrer, à court et moyen terme ce sera un mix gris, bleu et vert. Il faut donner du temps au temps.
sur ces distances on a déjà des cargos et autres navires en full élec, avec 4 fois moins d’impact énérgétique dans le cout de transport que ce machin H2.
Tant qu’à lancer du navire H2, faut le faire là où il es sensé ne pas avoir d’alternative électrique, sinon les affréteurs qui savent en général très bien se servir d’une calculatrice, ne vont pas mettre ça en série
Pas à ma connaissance en porte container de grande capacité, et très probablement en rotation rapide…
Mais c’est sûr que du point de vue rendement, c’est une catastrophe.
Le rendement de l’hydrogène en production par électrolyse jusqu’à sa consommation dans ce type de transport est de 25% environ. En d’autre terme, il faut 4kW électrique pour produire l’hydrogène qui produira à son tour environ 1kW électrique dans une pile à combustible à hydrogène. Dans un objectif de sobriété énergétique à venir avec l’électricité que l’on produit (on est pas vraiment dans un cas d’abondance énergétique), l’hydrogène est donc un gouffre car on ne fera pas mieux en rendement avec cette technologie (limite physique de l’électrolyse). Je ne parle même pas des moyens de production de cet hydrogène qui pour l’instant sont très loin d’être verts (4% d’hydrogène dit « vert » environ). On décale le moment où l’on produit du CO2 dans la chaîne à coup de subvention dans des technologies qui ne règlent pas le problème, ça le rend juste moins visible en sortie d’échappement des véhicules, ça donne l’impression à l’usager de faire un geste pour la planète et ça le pousse juste à acheter un nouveau produit. Serait-ce du marketing? :o (comme ce fut le cas pour les voitures électriques dans les pays qui ont principalement des centrales à charbon…)
Vers des océans plus propres(…)
Cela aurait été plus juste de parler d’éventuelles solutions pour supprimer les continents de plastiques…