Commentaires : Un pas de géant pour l'énergie durable ? La Finlande mise sur une méga batterie gravitaire dans la mine la plus profonde d'Europe

La mine de Pyhäsalmi, située au nord de la Finlande, sera bientôt l’hôte d’une gigantesque batterie gravitaire. Un projet d’envergure qui donnera une seconde vie à cette exploitation, la plus profonde d’Europe, fermée depuis 2022.

27 a 40 charges de Tesla : lol … encore de très gros travaux couteux pour rien.

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Je pense que je dois zapper un paramètre car la charge me semble vraiment anecdotique. Est-ce un début et les performances vont s’améliorer ou on compte uniquement sur la masse? Masse qui sur le papier est simple mais dans les faits cela demande quand même pas mal de travail pour équiper toutes les mines.
On va pas tirer 50km de câbles électrique pour charger 40 Tesla grâce à une mine de 1875.

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il est fort probable qu’ils n’en fassent pas qu’une :wink:
si tu as une batterie externe pour ton smartphone, tu la juge correcte qu’au delà des 500 recharges possibles ?

ça me fait penser à ce projet

Il stocke de l’électricité avec des VOLANTS D’INERTIE

Si j’ai bien compris l’article, c’est un test avec une seule batterie qui ne doit pas être une taille incroyable. Et si le test est concluant ils vont multiplier le nombre de batterie.

On peut le calculer assez facilement.

2 MWh, ça fait 7200 MJ.

Sur une hauteur de 530 mètres, ça fait 1386 tonnes (Ep = masse * g * différentiel d’altitude), soit environ 500 m^3 de béton. Grosso modo un bloc cubique de 8m de côté.

Ceci en comptant que les 2 MWh sont la quantité d’énergie potentielle stockée, pas la quantité d’électricité absorbée à la monté ou la quantité restituée à la descente… selon le cas il faut donc compter un peu plus (si c’est la quantité restituée) ou un peu moins (si c’est la quantité absorbée) que cette masse pour tenir compte des pertes.

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En effet il serait intéressant de comparer le coût de stockage en $/MWh, par rapport aux autres techniques. Si quelqu’un a ces chiffres…

Sinon y’a les STEP

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On dirait une technologie qui remonterait à l’antiquité, à ceci près qu’à l’époque, c’est l’énergie humaine ou animale que l’on stockait dans des volants d’inertie ou des contrepoids.
Un autre exemple, qui vient du Moyen Âge, est le trébuchet.

Je suis un peu sceptique quant au fait que des technologies aussi vieilles puissent être considérées comme des solutions d’avenir, même une fois modernisées. Mais attendons de voir pour juger.

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Je pense pas que l’age d’une technologie soit un frein. Il y a tout un tas de choses qu’on connait depuis des milliers d’années et qu’on utilise aujourd’hui de manière optimales grace à nos maitrises actuels.
Maintenant, je suis mille fois sceptique. Je pense qu’il y a beaucoup d’argent à obtenir en promettant la lune et beaucoup de boites en profitent.

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Si je comprends bien, au niveau mondial il y aurait potentiellement 70TWh disponibles avec ce mécanisme. Un simple calcul montre que cela représenterait de quoi recharger plus d’1 milliard de voitures comme la Tesla 3.
Ce n’est pas si ridicule…

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En effet c,est simplement la reprise du principe des barrages STEP que l’on rencontre de plus en plus dans nos montagnes

Alors c est le principe d’une tour de stockage mais dans une mine. ok rien a voir, next.

Le principe n’est bien entendu pas nouveau.

Mais l’idée de le faire dans une ancienne mine change quand même pas mal la donne niveau faisabilité/coût : ça permet d’atteindre des hauteurs qui seraient difficilement atteignables avec une tour, et ce avec une structure beaucoup plus simple. Et en prime en limitant la hauteur des installations en surface, donc l’impact esthétique.

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Par contre, ce nest pas parce qu’une mine est existante qu’elle est utilisable. Dans ma ville il y avait plein de puits de mine mais ils ont été inondés

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Le fait d’être inondé n’empêche pas forcément de l’exploiter pour du stockage gravitaire.

Ça induit bien sûr des conséquences non négligeables, une partie du système doit être adapté au fonctionnement dans l’eau, son installation sera rendue plus compliquée, et à volume égal, la capacité diminue (par exemple, avec du béton qui fait environ 2.5 tonnes par m^3, on passe d’une capacité d’environ 7 Wh/m^3 (de volume)/m (de hauteur) à environ 4.2.

D’un autre côté, ça peut aussi permettre de faire une installation monopolisant beaucoup moins de ressources, en inversant le principe : plutôt que de faire un poids, on peut faire un « flotteur », qui stockera l’énergie en étant tiré vers le fond et la restituera en remontant. On tombe alors aux alentours de 2.5 Wh/m^3/m, mais en monopolisant très peu de ressources.

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Loin d’être ridicule. J’ai choisi justement de prendre un objet qui parle à tout le monde pour qu’il soit facile de se rendre compte de ce que ça représente. On a vite fait de se tromper avec les unités de calcul qui concernent le stockage électrique c’est moins intuitif que les longueurs ou les poids.

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Il y a différentes manières de stocker de l’électricité mais malheureusement elles sont souvent inefficaces. Là seule question intéressante est celle du rendement de cet appareil. Au mieux 80% à mon avis. D’autre part, il est nécessaire de stocker l’électricité à proximité de là où elle sera consommée car la perte dans les lignes haute tension est de 50% pour 1500km.

Euh non, les pertes sont loin d’être aussi élevées que ça, on est plutôt de l’ordre de 1-2% aux 100 km en AC, et en DC (lignes HVDC), les pertes sont négligeables, on fait aujourd’hui du transport de plusieurs GW sur plusieurs milliers de km avec de telles lignes, notamment en Chine et au Brésil, où ils ont des grosses installations de production éloignées des zones d’habitation.

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