Commentaires : Un missile d'artillerie de 150 km de portée à 50 000 euros, Sceptre, bouleverse le marché de l'armement

Ce qui fait le plus de mal sur le front actuellement, ce sont les drones à 500 euros avec des grenades anti-char. Ca c’est vraiment low-cost et ça fait des carnages coté ukrainien comme coté russe d’où la difficulté croissante à faire des véhicules blindés des outils de supériorité… On a de multiples cas de colonnes entières de blindés littéralement carbonisées par ces drones ultra low-cost.

On voit bien la souris (cône de contrôle de l’entrée d’air) à l’avant du missile…

Pour moi, ça ne me semble pas non complètement plus délirant si on est sur de la grande série… Un GPS durcit, une centrale inertielle de qualité, un petit calculateur, quelques surfaces de contrôle et les actionneurs associés, un peu de métallurgie, on n’est pas non plus sur une fusée habitée pour Mars! :stuck_out_tongue: Un statoréacteur, c’est principalement un tube et une injection de carburant, pour le reste c’est quasiment que du COTS pas très cher, à part la centrale inertielle qui se prend une bonne grosse claque au départ dans le canon et 5m de précision c’est fort (mais bon, ça doit être si le GPS n’est pas brouillé et probablement en collaboration avec les autres « obus », on pourrait même alors espérer une précision autour du mètre).

A 20 km ou plus en artillerie classique? Si on est en dehors du champ de vision et/ou à grand distance, on ne peut pas utiliser de laser pour analyser les flux d’air, la précision prend vite une baffe. On est pas sur du tir tendu d’un char!

Bon, ça c’est sûr! :smiley:

Le Molniya-2 (30-40km de portée) à 2000 dollars pièce est également un drone à suivre. Certains l’ont même surnommé le AK47 des drones.

La bonne nouvelle, c’est que Friedrich Merz est plutôt favorable à l’envoi de missiles Taurus à l’Ukraine si Putin continue de s’obstiner.

Qui sait, peut-être que le pont de Kerch n’en a plus pour très longtemps.

le caesar porte à 40 km voir 50 avec des obus à propulsion additionnelle et sa précision est la même (de l’ordre de 5m) mais cela ne dépend pas que du canon mais de son environnement de combat.
radar aérologique pour analyser les flux d’air la pression la température, l’humidité de l’air et d’autres facteur (rien à voir avec un laser) radar de canon pour connaitre les performance exacte de chaque lot de poudre (la vitesse exacte de l’obus en sortie du tube). La capacité de la pièce d’artillerie de corriger la trajectoire entre deux coups et un engin maillé avec toutes le pièces et les radars contenant une centrale de calcul prenant en compte la position exacte de la pièce au mètre près connecté avec des cartes mises à jour en permanence (les satellites d’observation sont mis à contribution).
Mais c’est un obus et son cout reste minime par rapport à celui invoqué pour la munition de l’article.

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Effectivement un système d’artillerie complexe et intégré peut probablement donner la même précision, mais je pense que l’avantage ici c’est pus l’indépendance du système. Et le désavantage effectivement, c’est le coût. Mais finalement on a un intermédiaire entre le missile et l’obus.

Je ne pense pas que le système soit indépendant, chacun des projectiles doit être programmé indépendamment avant d’être lancé ce qui suppose un environnement logistique aussi complexe que celui d’une artillerie classique ou chaque caesar peut tirer seul sur une cible avec une précision certes moindre mais encore impressionnante (son calculateur embarqué permet beaucoup de choses)

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Pour bientôt, tu penses bien !