Commentaires : Un débris spatial endommage le bras articulé de l’ISS sans faire de dégâts... pour cette fois

À la fin de la semaine dernière, l’Agence spatiale canadienne a révélé que le bras articulé qui équipe la Station spatiale internationale
a été perforé par un débris spatial à une date inconnue. Les dégâts causés n’empêchent pas l’utilisation de Canadarm-2.

Quand il y aura des milliers nouveaux de satellites lancés par des sociétés privées et des gouvernements, ça va être problématique pour envoyer des astronautes sur la Lune ou ailleurs…

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Faudra-t-il attendre un accident mortel pour qu’une réglementation draconienne se mette en place?
Actuellement, on le qualifie encore d’évènement hautement improbable, mais encore quelques années et dizaines de milliers de satellites et ça changera… jusqu’à ne plus pouvoir mettre un seul homme en orbite.

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« jusqu’à ne plus pouvoir mettre un seul homme en orbite » => Ca me parait hautement exagéré.
Quant à la réglementation, ça va etre dur à mettre à place, mais à terme j’espère qu’on peut compter sur l’intelligence des gens qui envoient des trucs dans l’espace… tout ceux qui veulent envoyer des satellites ou n’importe quoi, nation ou entreprise, seront impactés négativement par ces débrits, donc…

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C’est là encore la confirmation que l’être humain n’est pas aussi « intelligent » que cela, car incapable d’explorer un nouvel environnement sans le polluer ou dégrader sa condition initiale…

En soi, le problème n’est pas forcément le nombre de satellites, mais le contrôle de leur orbite et leur désorbitation en fin de vie. Si 400.000 satellites en orbite basse tournent sans jamais se frôler, avec un contrôle unifié de leur orbite et une autorité unique (comme pour le contrôle aérien en fait), ce sera moins « grave » que si on se limite à 30.000 satellites mais que deux d’entre eux se percutent au bout de quelques années. Cela créera des centaines de milliers de débris qu’il sera juste impossible de suivre, et ce sur des orbites surchargées.

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Le problème, c’est justement que c’est impossible d’avoir 100% de réussite… suffit de regarder Starlink, le nombre de sat « perdus » est déjà énorme alors qu’ils sont jeunes.
Même si on limitait les pertes à 10% à moyen terme, ça ferait un nombre très conséquent de débris possibles, et les collisions entrainant toujours plus de débris, cela fera effet boule de neige à long terme.

C’est 3% de complètement perdus et incontrôlables peu de temps après leur lancement. Ce % ne va faire qu’augmenter avec le temps.

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donc c’est au final un manque d’intelligence vis à vis de sa propre espèce :slight_smile:

Pardon, y’a que moi qui ne comprends pas le titre?

@Fatima : STOP à la bêtise de tes commentaires, celui-ci a été effacé !

Bien moi aussi je me pose la question de savoir comment on peut endommager (donc causer des dommages) un objet sans faire de dégâts ???

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Ça fait quelle taille, incluant les panneaux solaires, un satellite StarLink ?

Parce que dépendamment de l’altitude à laquelle ils deviennent incontrôlables, ils peuvent a priori rester en orbite seulement quelques jours, ce qui reste gérable, ou quelques années, ce qui est problématique.

Page pour le calcul :
https://www.lizard-tail.com/isana/lab/orbital_decay/

Une éraflure sur la peinture ne compromet pas les fonctionnalités d’une voiture. Vu la photo, c’est ce qui semble être arrivé ici. Le revêtement extérieur a été endommagé, mais le bras reste opérationnel à 100%. Bien sûr, il faudra envisager de réparer le revêtement car il sert à la protection des mécanismes, mais ça n’est pas une question de vie ou de mort dans la seconde.

Le titre ne précise pas que c’est le revêtement qui a été endommagé, mais le bras. Évidemment c’est moins racoleur…

C’est à dire qu’endommager veut plus ou moins dire faire des dégâts, donc faire des dégâts sans faire de dégâts, je l’ai pas. Note qu’érafler la peinture c’est un dégât, même si ça n’empêche pas le système de fonctionner.

Qu’en est-il des panneaux solaires de l’ISS ? Vu leurs tailles, c’est eux qui ont statistiquement le plus de chance de rencontrer des débris, ils devraient donc avoir pas mal de marques.

De ton lien, beaucoup de satellites perdus l’ont été au déploiement, leurs moteurs ne se sont pas activés. Or ils n’étaient qu’à environ 350 km de hauteur, sous la limite de l’orbite basse, et se désorbiteront facilement.
On y dit aussi que ça prend entre 1 et 5 ans aux satellites inertes de l’orbite basse à retomber naturellement et se consumer dans l’atmosphère.
L’orbite basse est définie dans la couche entre 500 et 2000 km.
Les Starlink évoluent à 550 km, et dés lors, un satellite qui ne manoeuvre plus retombera relativement rapidement.

Définition de « dégât » par le Larousse: « Dommage important causé par quelqu’un ou quelque chose », ou « Dommages […] dus à un cataclysme, accident… ».
Définition de « dommage » par le Larousse: « Dommage matériel causé à quelque chose », tout court.
Les deux mots sont plus ou moins synonymes, même s’il y a une certaine gradation dégât > dommage. Comme pour tous les quasi synonymes, c’est bien évidemment discutable et soumis à interprétation.

Précisons cependant que souvent, en aéronautique, « dommage » intègre les conséquences superficielles (rayures, dommages causés sur les revêtements, etc.), tandis que « dégâts » se prête un peu mieux aux dommages structurels plus importants, avec des conséquences fonctionnelles. Encore une fois, c’est loin d’être une généralité, notamment du fait qu’en anglais (l’autre langue de référence en aéro/astronautique), il n’y a pas de nuance entre les deux termes.

Le titre initial comportait la mention « sans faire de dégâts à la station », mais les contraintes de place m’ont poussées à le raccourcir.

Y’avait pas d’autre titre moins ambigu? Genre " Un débris spatial heurte le bras articulé de l’ISS sans faire de dégâts… pour cette fois", ça respecte la taille du titre et c’est beaucoup plus clair.