Il n’utilisait absolument pas Twitter pour « faire son boulot ». Aucune décision présidentielle n’a jamais été actée du simple fait d’avoir été postée sur le compte Twitter personnel d’un président .
Un président américain a le droit de s’exprimer, que ce soit oralement ou via Twitter, pour dire ce qu’il pense, mais ça ne signifie en aucun cas que cela a une quelconque valeur officielle.
Ça tombe bien, le président n’a absolument pas été muselé, le compte P.O.T.U.S. n’ayant jamais été banni de Twitter.
Dire que Donald J. Trump a été muselé car son compte Twitter personnel a été banni, ça revient à dire qu’il a été muselé parce qu’il a insulté un journaliste et que ce dernier a décidé de ne plus faire d’article sur lui.
Non, ce n’est pas ce qu’il a dit, et ce n’était pas dans le cadre de ses fonctions de président.
Ce qu’il avait déclaré, c’est :
I could stand in the middle of Fifth Avenue and shoot somebody and I wouldn’t lose voters.
Et c’était en janvier 2016, une année avant qu’il ne devienne président. Le fait de « ne pas perdre un seul électeur » n’a rien à voir avec le fait d’être reconnu coupable.
Ah si, Mitch McConnell, chef des sénateurs républicains, a clairement dit qu’il pensait que Trump aurait dû être destitué pour les événements du 6 janvier, mais il a préféré jouer pour le parti plutôt que pour le peuple et choisi d’acquitter.
Ah bon ? Un réseau social qui se présente comme « sans censure » mais qui interdit de critiquer le propriétaire, c’est mieux qu’un autre qui met en place des règles claires s’appliquant à tout le monde et visant à éviter les débordement de haines et leurs conséquences ?
Je n’ai pas vraiment fait de recherche. Que ce soit sur les dernières 24 heures, la dernière semaine ou le dernier mois, ce sont quasiment toujours les mêmes qui reviennent : Ben Shapiro, Dan Bongino souvent. Parfois, on va trouver Rachel Maddow pour le côté libéral/progressiste, mais ce n’est pas tous les jours.
Prétendre que les conservateurs sont muselés par les gafam est un mensonge très en vogue chez les conservateurs, ça conforte l’idée qu’ils sont persécutés par les méchants communistes. Le fait qu’une recherche de 2 secondes permette de démontrer le contraire n’est pas pertinent comme on l’observe ici avec benben99.
On va y retrouver tous les bas du plafond, les racistes, les nazis, les complotistes, les suprémacistes, les platistes, Qanon … belle brochette soutenue par les troolls Russe, qui feront un coup d’état en 2024 pour leur Dieu Trump ! l’avenir des USA est sombre.
Personnellement, je me suis toujours demandé pourquoi. ^^
Il n’est pas des plus intelligent. Il ne fait pas partie des plus riches ni des plus influents. Et côté appuis politiques, il ne faut perdre de vue sa carrière politique, tout le monde ayant compris qu’il n’était pas fiable :
-Parti démocrate avant 1987.
-Parti républicain de 1987 à 1999.
-Parti de la réforme (à mi-chemin entre les républicains et les démocrates) de 1999 à 2001.
-retour chez les démocrates de 2001 à 2009.
-retour chez les républicains en 1999.
Bref, il n’hésite pas à retourner sa veste, à manger à tous les râteliers et n’avoir aucune constance dans les idéaux.
Je pense que si on peut reconnaître une qualité à Donald J. Trump, c’est d’avoir su avec brio capitaliser sur des frustrations et des désirs inavoués de toute une partie de la population américaine.
Avant son arrivée dans la course à la primaire républicaine, ce parti axait énormément son discours sur les valeurs conservatrices, telles que la lutte contre l’avortement, le droit de porter une arme ou l’orthodoxie budgétaire. Donald J. Trump a compris que ces sujets n’étaient pas « sexy ». Qu’ils étaient importants pour une partie de l’électorat républicain, mais qu’ils n’enthousiasmaient pas les foules pour autant. Ils leur a donc donné le « déclin de l’Amérique », les risques immenses découlant de l’immigration (non-blanche), et les Démocrates corrompus qui ne se soucient que des questions de race et de genre, en ignorant les préoccupations de l’homme de la rue.
Et ça a marché parfaitement. Ce que ses adversaires n’ont pas compris, c’est que ça ne servait à rien de débattre contre lui et chercher à prouver que le moitié de ce qu’il disait était soit des mensonges soit des simplifications ineptes. Opposer une approche intellectuelle au registre émotionnel n’a fait que conforter bien des gens dans leur idée que les politiciens ne les comprenaient pas.
Quant à la question « pourquoi Donald J. Trump et pas quelqu’un d’autre ? », je pense que la direction du parti, des gens comme Mitch McConnell, n’a jamais pu le saquer, mais qu’ils ont vite compris l’opportunité qu’il représentait et qu’ils s’en sont d’autant mieux accommodés que Donald J. Trump n’a pas particulièrement de valeurs, et donc qu’il peut facilement être influencé dans une direction ou une autre.
A vrai dire, je pense la même chose. Il n’a jamais été un vrai leader, mais plutôt un homme de paille choisi pour promouvoir certains intérêts, et manipulé dans ce sens…plus l’ego d’une personne est démesuré et plus c’est facile. ^^
Euh c’est pas parce que les règles sont claires que ce n’est pas de la censure. Il n’y a pas que les propos haineux ou d’incitation à la haine (sujet assez subjectif au passage) qui sont interdits sur twitter, youtube & co
Si tu veux des exemples, il y en a plein. Google News est ton ami.
Ben Shapiro, il est intéressant à regarder. Il dit des sottises et est religieux, mais ils sort quand même quelques bon points et en général il est un peu plus éduqué que l’Américain moyen.
Bon la droite américaine ne se résume pas à ce type que tu as vu sur Youtube. Faut aussi ouvrir des journaux et comprendre l’histoire des états-unis.
Et il y a énormément de sottises qui se disent aussi du côté démocrate.
Rassure-moi, tu comprends la différence entre de la modération basée sur des règles claires et de la censure arbitraire, n’est-ce pas ?
Mais sinon, la question n’est même pas là. Twitter, Facebook et YouTube ne se présentent pas en disant : « Sur notre plate-forme vous êtes libre de dire tout ce que vous souhaitez ! ». Or c’est ce que fait Truth Social… sauf qu’il est interdit d’y critiquer Donald J. Trump.
Mais j’imagine qu’il n’y aura aucun problème pour y critiquer le parti Républicain, les mouvements conservateurs, la religion chrétienne, la constitution américaine, les personnes qui s’opposent à l’avortement, etc. ? Pas vrai ?
On ne peut pas parler de censure lorsqu’on te bloque juste sur un seul support. La censure consiste à bloquer certaines idées, certaines opinions, tous supports confondus. A en empêcher la diffusion sous toutes ses formes. C’est ce que pratiquent la plupart les régimes autoritaires ou totalitaires.
Lorsque c’est juste un site ou un réseau qui bloque certaines paroles ou écrits on parle de modération, en particulier lorsque les règles d’utilisation sont clairement définies à l’avance. C’est la personne ainsi modérée qui est fautive de n’avoir pas respecté les règles du site/réseau d’une part et d’autre part rien ne l’empêche d’exprimer ses idées par d’autres moyens.