Oui, mais non seulement ça complexifie pas mal les choses, mais en plus les déductions de frais réel ne t’exemptent que de l’IR, ni des charges salariales. Et ça n’exempte pas ton employeur des charges patronales.
Et surtout, c’est quand même de l’argent qui est déduit de ton salaire. Alors que la part employeur du TR vient en plus du salaire. Ça peut paraitre un détail, mais ça n’en est pas un quand par exemple ton salaire est un minimum légal (SMIC, minimum conventionnel…), ce qui hélas concerne quand même pas mal de monde…
L’autre solution serait de passer systématiquement par des notes de frais. Mais là aussi ça aurait un coût de gestion bien plus important, pour l’employeur cette fois.
Elle te concerne tout autant, tu ne payes ni charges salariales ni impôt sur le revenu sur la part employeur
En montant absolu, pour un même coût employeur, tu économises à peu près autant que l’employeur en fait… Un peu moins que lui si ton revenu imposable est faible, un peu plus s’il est élevé.
Par exemple, pour 115€50 payés par l’employeur, tu tombes à environ 89€ brut pour toi, et là dessus tu vas toucher seulement 67€ nets, qui se transformeront en 67 à 54€ net après impôt (pour un taux marginal compris entre 0 et 30%, ce qui correspond au gros des salariés). Donc l’économie en charge patronales et des 26€, l’économie en charges salariales et IR est de 22 à 35€. Du même ordre pour les deux parties.
Bon l’avantage par contre c’est que si ça t’était versé, ça compterais dans l’assiette de calcul de ta retraite et de tes éventuelles IJ.
Oui, mais la prime de panier est censée être versée que en cas de contrainte forte sur le fait de manger au restaurant ou sur le lieu de travail (déplacement, astreintes, horaires décalés…). Donc en gros dans des cas où il y a la quasi-certitude que l’employé a effectivement eu des frais de restauration supérieurs au coût d’un repas normal à domicile, donc n’utilisera effectivement pas sa prime de panier pour autre chose. Pas dans le cas général.
Dans le cas général, on met la contrainte sur le TR, pour s’assurer autant que possible (et la contrainte reste quand même assez légère au finale…) que l’employé utilise bien la participation employeur pour sa finalité et pas pour autre chose.