Commentaires : Test Panasonic TX-65JZ2000E : le meilleur de l'OLED pour flatter rétines et pupilles

Je trouve pas terrible non plus le bouton netflix.

Pour moi, une télé ne devrait être qu’un écran,
pas quelque chose qui nous propose (soumet ?) du contenu. :roll_eyes:

quant au test, ça fait des années que Panasonic est la référence.
(Déjà avec les Plasmas, les dernières générations étaient TOP)

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Pourquoi acheter une voiture à 49k€ alors qu’une à 12k€ suffirait ?
Pourquoi acheté des chaussures de marques alors que des sans marque font le même résultat ?

Pour l’histoire du bouton Netflix ou Prime ou autre, pourquoi ne pas râler car les 9 premières chaînes sont mises en avant aussi ?
C’est de la commodité. C’est tout. Pour ne pas râler alors aussi sur les boutons de la télécommande que l’on utilise presque jamais ?

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Pour se la péter, c’est ce que tu insinues ?

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Pas du tout. Tu es passé à côté de ce que je souligne.
Si il y a des différences entre les produits ce n’est pas pour rien.
Oui lg produit les dalles, mais une même dalle ne rendra pas le même résultat suivant ce qu’il y a derrière pour lui demander quoi rendre.
Comme pour les voitures où une partie est la même base pour différentes variations et gammes.

Après si la personne décide de mettre son argent dans le plus chère car les différences lui ont une valeur, alors où est le problème ?
Ce n’est pas parce que tu ne peux pas prendre une pana qu’elle n’a pas lieu d’être.

Ca reste « non » einh, alors que le debat est toujours en cours avec le rapport de la commission.

Une commission ne peut pas interdire quoi que ce soit, elle ne peut que faire des recommandations, et tu le sais tres bien. Dans ce cas, elle recommande de changer la donne sur ces boutons. C’est donc bien qu’il y a un probleme. Qui est de mauvaise foi ici?

Recommandation qui ne comportent pas la suppression pure et simple de ces boutons.

La volonté de changement est clairement à visée protectionniste. Pas parce qu’ils ont jugé qu’il y a un problème de concurrence déloyale ou de publicité cachée.

Quand on veut remédier à un problème de concurrence déloyale, on fait en sorte de rétablir l’égalité entre les acteurs concernés.

Proposer de partager les boutons entre une partie pour les acteurs internationaux et une partie pour les acteurs locaux ne rétablit pas une équité entre les acteurs, ça coupe juste les acteurs en deux sous-groupes.

De même permettre la personnalisation des fonctions des boutons, si ça n’inclus pas une interdiction de le préconfigurer pour une plateforme, ça ne peut pas résoudre une éventuelle situation de concurrence déloyale.

Ce que cherche la commission, c’est simplement que les contenus audiovisuels locaux soient mis en avant. Ce n’est pas régler un problème de concurrence déloyale ou de publicité cachée. D’ailleurs, les autres propositions de la commissions (celles qui ne ciblent pas les télécommandes) montrent bien ce but, car pas une seule de ces propositions ne met l’ensemble des acteurs sur un pied d’égalité, il s’agit clairement de favoriser les acteurs français, et en particulier ceux liés au service public :

  • « Assurer la reprise de l’intégralité de l’offre du service public en vidéo à la
    demande par les box des fournisseurs d’accès à internet »
  • « Relancer la concertation entre éditeurs et fabricants sur la mise en place
    d’une norme HBBTV en France »
  • « Mettre en œuvre rapidement toutes les possibilités offertes par la
    transposition de l’article 7 bis de la directive SMA » (article 7 bis qui concerne la « visibilité des services d’intérêt général »)
  • « Imposer des règles d’exposition des œuvres européennes et françaises aux
    super agrégateurs de contenus »
  • « Réserver, au sein de la page d’accueil des interfaces des opérateurs, une part
    de l’emplacement le plus attractif à des éditeurs européens »

Bref, on voit bien que le but n’est pas d’avoir une libre concurrence entre les acteurs, mais de favoriser les services publics et les acteurs européens.

Un service américain qui serait victime de cette prétendue concurrence déloyale ne verrait pas sa situation améliorée par ces mesures (pire même, puisque de fait elles imposent de restreindre la visibilité des acteurs étrangers au profit des locaux, un acteur étranger ayant déjà du mal à se faire voir aujourd’hui aurait encore plus de mal à se faire voir si ces mesures entraient en vigueur).

Bref, il me parait très largement excessif de considérer au vu de ce rapport que la commission a estimé que ces boutons constituent une concurrence déloyale ou une publicité cachée. En fait, le rapport dit même clairement le contraire : « En revanche, d’après les informations dont nous disposons, il ne semble pas y avoir sur ces sujets de problèmes que le droit de la concurrence puisse appréhender. »

Ce qui les embête simplement, c’est que ces boutons facilitent l’accès à des plateformes plébiscitées par le public mais qui ne sont pas locales, et là le bon vieux réflexe protectionniste qui sévit depuis des décennies dans l’audiovisuel se réveil, et au lieu de prendre des mesures pour que les produits locaux deviennent plébiscités par les consommateurs, on essaye de leur compliquer l’accès aux produits qu’ils plébiscitent/faciliter l’accès à ceux qu’ils ne plébiscitent pas.

C’est comme les chaînes de TV qui pleurent parce que l’arrivée sur certaines TV de télécommandes sans touches numériques leur ruine l’avantage qu’elles ont avec leur sacro saint « petit numéro » et s’en plaignent en essayant de freiner cette évolution, au lieu d’agir pour s’adapter à l’évolution des pratiques, qui s’éloignent de toute façon toujours plus de la TV linéaire, et donc de la notion de « chaînes » numérotées entre lesquelles on zappe jusqu’à tomber sur un truc qu’on a envie de regarder… Complètement rétrograde et contreproductif. Et c’est comme ça qu’on se fait déborder de tous les côtés par des acteurs qui ont compris que le paradigme a changé.

Oui, c’était un non, argumenté, pour répondre à un de tes arguments affirmant qu’il y a concurrence déloyale (soit disant que ça serait de la concurrence déloyale parce que tout le monde n’a pas les moyens de Netflix pour se payer un tel bouton… le non était juste relatif à ça, rappeler que non, le fait de ne pas avoir les moyens de se payer une exposition que quelqu’un d’autre à les moyens de se payer ne constitue pas une concurrence déloyale). Rien à voir donc avec le débat en cours. Ce non n’était donc pas général, ignorant le débat en cours. Mais spécifique à ton argument. Et donc si mon propos était trop affirmatif parce que le débat est encore en cours, le tient l’était tout autant. Un « c’est de la concurrence déloyale parce que ceci », c’est aussi affirmatif qu’un « ceci ne constitue pas une concurrence déloyale », hein…

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La commission a justement ete creee pour adresser ce probleme de concurrence deloyale, et les conclusions sont de changer le systeme. N’est pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Non, le but de cette mission était d’adresser un constat : « L’évolution des équipements et des usages audiovisuels rend les chaînes linéaires et l’offre du service public de moins en moins visibles et accessibles ». Ça ne parle pas de concurrence déloyale.

Encore une fois, le rapport dit noir sur blanc qu’il n’y a pas de problème du point de vue du droit de la concurrence : « En revanche, d’après les informations dont nous disposons, il ne semble pas y avoir sur ces sujets de problèmes que le droit de la concurrence puisse appréhender. »

Donc non, il n’y a pas de situation de concurrence déloyale.

Par contre les propositions faites, elles, elles visent bien, à fausser la libre concurrence en favorisant les acteurs locaux…

Et de façon encore plus détaillée : « En effet, le marché des téléviseurs reste très concurrentiel, même si Samsung et LG disposent d’importantes parts de marché ; et il n’y a pas non plus, pour l’instant, de position dominante sur le marché de la vidéo à la demande et des agrégateurs de contenus (Netflix est certes en plein développement mais il y a aussi Prime video, Disney, Apple TV et d’autres). Tant qu’il n’y a pas de position dominante, on ne peut pas caractériser d’abus de position dominante. On pourrait aussi chercher des ententes entre fabricants et plateformes ayant pour objet d’éliminer les concurrents, mais cette hypothèse se heurte au fait que l’accès des autres éditeurs n’est visiblement pas empêché : bien souvent, il y a un bouton Netflix, mais aussi le bouton d’un ou plusieurs autres éditeurs sur la télécommande. »

Tu noteras que c’est d’ailleurs l’un des arguments que j’ai employés plus haut pour dire qu’il n’y a pas de concurrence déloyale : les constructeurs ne refusent pas de mettre des boutons pour d’autres plateformes.

Je pense que tu ne comprends pas le sens de cette phrase.

Le sens est clair : le droit de la concurrence est respecté par les acteurs du marché.

Le paragraphe qui suit le précise bien, en établissant qu’il n’y a ni situation d’abus de position dominante ni entente illicite entre fabricants et plateformes.

Absolument pas. Le sens explique qu’ils ne sont pas reprehensibles par la loi, pas que cela ne pose pas un probleme de concurrence deloyale.

Tiens, de la lecture :joy:

Euh, la concurrence déloyale, c’est justement une notion juridique, ce sont l’ensemble des pratiques que la loi interdit parce qu’elles faussent la concurrence.

Une pratique ne peut donc pas être qualifiée de concurrence déloyale si elle n’est pas interdite par le droit de la concurrence…

Article antérieur aux conclusion de la commission et qui ne répond pas à la question " Concurrence déloyale ?", disant justement que c’est le rapport de la commission qui y répondra. Et le rapport de la commission, il dit bien que le droit de la concurrence est respecté.

La commission dit qu’il y a bien un probleme de concurrence qui n’est pas qualifie de deloyale au sens de la loi, mais qui doit etre change. Tu ne vois toujours pas le probleme? Relis l’article :slight_smile:

Non, la commission ne dit pas qu’il y a un problème de concurrence. Relis son rapport plutôt que d’insister sur la relécture d’un article ANTÉRIEUR aux conclussions de la commission…

Elle dit surtout qu’il y a une évolution des usages qui rend les services audiovisuels « historiques », et en particulier, le service public, moins visibles et moins accessibles que par le passé (pas pour des questions de concurrence déloyale, mais simplement parce que forcément, entre l’époque où on avait 3 chaînes de TV nationale et rien d’autre et aujourd’hui où on a accès en 2 clics aux catalogues audiovisuels de dizaines et de dizaines de pays, ben les contenus « locaux » ils sont passés d’une situation où y avait que eux à une situation où ils sont noyés dans la masse, ne représentant qu’une minorité des contenus disponibles), et elle propose des solutions pour rétablir cette visibilité en faussant justement la libre concurrence pour favoriser ces acteurs par rapport aux autres (car oui, c’est bien ça qu’elle propose… imposer leur présence sur toutes les box, imposer qu’ils soient mis en avant dans les interface, imposer des quotas d’œuvres françaises et européennes aux plateformes, c’est fausser la concurrence en leur faveur).

Tu es de mauvaise foi. La commission recommande des changements, mais il n’y a pas de probleme? :thinking:

Il n’y a pas de problème de CONCURRENCE DÉLOYALE.

Il y a un « problème » de baisse de la visibilité des contenus d’origine locale, noyés dans la masse des contenus internationaux. Et la commission propose des solutions pour remédier à cette baisse de visibilité, en favorisant artificiellement la visibilité des contenus locaux : quotas, emplacement réservés, etc…

Tiens, avant que tu ne repondes pour rien:
" Mais la question de savoir si la présence de ces boutons raccourcis n’est pas une forme de concurrence déloyale reste légitime, bien au-delà du point de vue de la télévision qui cherche avant tout à rester dans la course. Des plus petits acteurs tels que Salto ou Filmo TV n’ont pas forcément les moyens des géants Netflix ou Amazon pour signer des deals avec les fabricants de téléviseurs. Alors que faire? In fine, la décision de l’Assemblée nationale française pourrait donner lieu à un avis qui pourrait rétablir une concurrence équilibrée entre les différents acteurs de la sphère audiovisuelle…au détriment des consommateurs. "

Tu arrives a comprendre que le fait que cela ne soit pas traitable de maniere legale ne veut pas dire que ca ne l’est pas?

Oui, le problème est juste que les évolutions technologiques ont fait que les contenus « locaux » sont de plus en plus noyés dans la masse. Mais tant qu’il n’y a pas d’infraction au droit à la concurrence, ça ne peut pas être qualifié de concurrence déloyale. Noyés dans la masse, ce n’est pas un problème de concurrence déloyale. C’est juste une conséquence de l’évolution des modes d’accès et de la mondialisation. Il y a 50 ans, 100% des contenus audiovisuels auxquels tu avais accès sur ta TV étaient diffusés par des diffuseurs nationaux, qui privilégiaient largement les contenus locaux, techniquement tu ne pouvais pas en recevoir d’autre. Aujourd’hui, tu as techniquement accès à des diffuseurs du monde entier, et donc à des contenus du monde entier. Et donc mécaniquement, la visibilité des locaux diminue. Ça n’est pas pour autant une concurrence déloyale.

Et en l’occurrence, les distorsions de concurrence, elles sont bien plus dans les propositions faites par la commission que dans les pratiques des fabricants de TV… Parce que par exemple imposer des quotas d’œuvres françaises et d’œuvres européennes aux plateformes, c’est bien une distorsion de le concurrence en faveur des œuvres françaises et européennes (puisque ces quotas sont bien entendu supérieurs à la part réelle de ces œuvres dans la production mondiale).