Elon Musk vient de sortir une réponse surréaliste à des actionnaires de Tesla inquiets.
Je pense qu’il était tout à fait sérieux.
N’empêche que d’après les infos que j’ai lues, en 2022 Tesla a fait 12 milliards de bénéfices et a produit presque autant de voiture que Renault.
C’est quand même pas mal !
De toute façon, la plupart des investisseurs ne sont pas raisonnables et décorrélés de la réalité. 12 milliards ça ne doit pas être assez.
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Tesla espérait produire 1. 5 million en 2022. 2021 c était 950 000 de produit 50% l usine chinoise
Renault
Groupe Renault env 4 million de produit 2019
12 milliard sauf que faire une voiture c est au moins 1 milliard pour créer un modèle, plus les construction d’usine etc, bref tesla doit encore avoir des dettes ou tout juste rentable.
L auto c est pas vendre des app
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Bien séparer les choses:
-valeur des actions
-résultat de la société
-dividendes
Le bénéfice de la Société n’influe pas DIRECTEMENT sur les prix des actions.
Si tu as acheté des actions, et que leur cote (valeur du moment) a fortement baissé, tu perds potentiellement de l’argent à la revente, même si la boite fait du Bénéfice! Le cours des action dépend uniquement de l’offre et la demande sur les actions, et donc de la popularité/confiance dans la boite.
Donc ils ont raison de pas être contents, de plus, Tesla fait partie des société qui ne distribuent pas de dividendes (= remercier les possesseurs d’actions tous les ans en leur reversant un montant qui se répartit entre les possesseurs d’actions).
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Ben ça fait tout de même un nombre incalculable de fois qu’on voit que le gars est hors sol…
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Sur les Tesla il y a une AppStore pourtant 
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C’te tête de c*n sur la photo…
Elle me fera toujours autant kiffer…
Musk a viré la personne qui pouvait lui expliquer la différence entre image de marque et notoriété. Si l’image est mauvaise, la notoriété se retourne contre la marque. Très difficile ensuite de relever la barre. Dans ce domaine, si on monte par l’escalier, on peut très vite descendre par l’ascenseur, voir par la fenêtre (scandales, polémiques, positionnement clivant). Ce n’est pas pour rien si des marques investissent des fortunes pour entretenir leur image. Le travail des équipes marketing de Tesla a été ruiné par le travail de sape du milliardaire. Identifier une marque à une personne peut être un atout, mais ça peut aussi devenir un handicap. En marketing, depuis quelques mois, Musk est l’exemple de tout ce qu’il ne faut pas faire.
En réalité, Twitter à coûté à Musk plusieurs centaines de milliards de dollars. Comme s’il avait acheté une bombe qui lui explose en pleine poire. C’est le pire investissement au monde de l’année 2022. Les polémiques extrêmement clivantes liées au rachat calamiteux du réseau social ont largement contribué au krach de la valeur de Tesla qui passe de 1200 milliards à 700 milliards. L’image de Tesla est (était) aux antipodes du personnage que Musk a exposé au monde. Un cas d’école.
Si Musk perd autant en 2023 qu’il a perdu en 2022, il est ruiné. Ça ne serait pas le premier. Le mieux serait de se séparer de Twitter. Ces conseillés l’ont probablement incité à se mettre en retrait, mais c’était sans compter sur sa « grande gueule ». Musk s’est cramé tout seul.
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Le problème ne vient pas du nombre de voitures produits, mais que ce nombre est sous la promesse faite aux investisseurs. Musk parlait de 1,5 millions de voitures pour 2022.
Mais bon, quand tu prends les promesses de Musk pour comptant, tu mérites aussi de perdre ton investissement basé uniquement sur de la spéculation !
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Des sociétés avec des ventes en baisse voient leur valeur augmenter. Ça a été le cas plusieurs fois pour Apple. Mais ils gèrent la com d’une main de maître, aussi bien en B2C qu’en corporate.
Le problème, c’est Musk. Depuis le rachat de Twitter, c’est comme s’il y avait un épouvantail à son effigie devant chaque store Tesla.
Tesla vendait du « rêve », Musk l’a transformé en cauchemar.
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Il fait tout pour que les gens sachent qu’il est à la tête de telle ou telle entreprise, qu’on sache que la marque lui appartient. Il personnifie ses sociétés.
Quand tu es un gagnant respecté et un minimum classe, comme Steve Job, c’est un atout.
Quand tu apparais comme un requin sans valeurs, un mec sans classe et vulgaire alors c’est un boulet et un handicape.
Perso, je trouvais les Teslas intéressantes (même si je suis pas fan du design vieillissant) mais plus ça va et moins je me vois en acheter une à cause de Musk et je ne pense pas être un cas isolé.
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Renault aussi a d’énormes frais à engager pour sa « Renaulution » et se convertir à l’électrique, et leur nouvelle stratégie c’est de baisser le volume mais augmenter les profits en faisant la même montée en gamme que Peugeot.
Tesla est a priori un des constructeurs qui a les meilleures marges au monde, avec une marge de manœuvre pour les améliorer encore plus. Donc oui il y a très certainement des dettes, mais ils sont clairement en très bonne posture à ce jour.
Et comme l’a indiqué Elon (mais à prendre avec les 10 millions de pincettes rattachées sur ses promesses), une fois le FSD lancé officiellement, chaque Tesla actuellement sur la route est susceptible de souscrire à l’option pour générer des dizaines de milliers d’euros de « pure marge brute » supplémentaires… ce qu’aucun constructeur ne saurait faire.
Pour en revenir à la news, il joue à un jeu dangereux car il dit d’un côté qu’il sait très bien que son compte Twitter n’est pas parole d’évangile pour l’impact qu’il peut avoir sur le cours de l’action, mais s’en sert en parallèle pour montrer que ça reflète l’opinion des gens à son égard. Le juge pourrait ne pas apprécier !
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Oulala ! C’est une question difficile, il y a tellement de jolis mots qui se terminent par « on ».
Et oui, résumer son image à sa quantité de followers, on dirait un discourt d’adolescent boutonneux. A 51 ans, c’est triste. Musk gagnerait grandement à se mettre en retrait ou, en tous cas, à la fermer.
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Il a toujours joué à des jeux dangereux. Il aime risquer, et calculer, avec des données que la plupart ne possèdent pas.
Il ne réussirait jamais à percer, avec ses entreprises improbables et atypiques.
Il faut bien admettre que les chiffres de ventes en croissance exponentielle constante lui donne raison.
Quand tu es un génie, il est normal que la plupart des gens (dont moi) ne saisissent pas toute la portée de tes gestes.
Il comprend très bien les campagnes de salissage de réputation orchestrée contre lui, bien qu’il ne les controlent pas, pas plus qu’il ne contrôle les réactions du public à ces manipulations.
Pas besoin de campagne contre lui, il se salit tout seul
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Ton analyse semble supposer que les autres constructeurs ne vont pas réagir et changer. Ce n’est pas le cas du tout. Une chose qui m’a frappée ces derniers mois: plusieurs rapports sont sortis sur les sociétés qui déposent le plus de demandes de brevet dans le domaine des vehicules autonomes (j’en ai retrouvé un ici). Où se trouve Tesla dans ces classements ? La réponse est: nulle part! Tesla n’apparait même pas dans le TOP 50! Les places supérierues sont squattées par l’ensemble des gros conctructeurs en commençant par Toyota et Honda. On y trouve également Bosch et le chinois IT Baidu.
Je serais actionnaire Tesla, je serais extrêmement inquiet. Le domaine s’avère extrêmement dynamique, à l’exception de Tesla qui semble se reposer sur ses lauriers.
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Est-ce que Tesla a permis à l’industrie automobile de prendre un virage historique au profit de tous ?
Est-ce que Twitter est bien un outil de communication universel qui permet à chacun de s’adresser publiquement à tout tiers pour exercer une liberté d’expression sans équivalent par ailleurs ?
Est-ce que jusqu’à présent Musk a démontré que sa place dans les classements des grandes fortunes était due au hasard ou est-ce qu’il a au contraire démontré une créativité extraordinaire ?
Est-ce que son histoire ne suit pas une logique entrepreneuriale maîtrisée ? lorsqu’une aventure aussi exceptionnelle crée l’absence d’équivalents dans l’histoire, ne peut-on apprécier d’autant plus les actions de celui qui ose braver l’incertitude et l’inconnu ?
Qu’y a t-il de digne à montrer du doigt celui qui explore, qui s’aventure, qui surprend et qui réussit bien au-delà des standards moyens de la réussite économique et sociale ?
Pourquoi ne pas d’abord faire un pas de recul et admettre qu’il accomplit ce que beaucoup d’hommes rêveraient de réaliser s’ils regardaient leurs propres rêves en face ?
Quelle est la légitimité de l’opinion critique de celui qui, par définition, n’est qu’un profane ? Celui qui n’a jamais eu à s’exposer à tant de vents contraires, à un tel niveau d’enjeux : quelles sont les informations dont il dispose et que celui qu’il critique n’aurait pas traitées convenablement ? est-ce bien sérieux de s’imaginer que celui qui est entièrement extérieur à une chaîne causale sait ce qu’il y a à savoir mieux que l’agent principal, au point de prononcer des sentences, de proférer des insultes ?
Qui est le noble et qui est illégitime, narcissique et vaniteux ? celui qui use d’audace pour accomplir l’impensable et prend le risque de se tromper ou celui qui participe à la mauvaise réputation de l’audacieux sans avoir démontré soi-même la moindre compétence dans les domaines qu’il juge ?
Pourquoi utiliser l’anonymat de l’internet pour lâcher le serpent qui est en soi plutôt que d’essayer, comme un Musk, d’accomplir des choses hors normes, essayer de devenir une version de soi plus extraordinaire encore ? Pourquoi ne pas tenter de démontrer que Musk aurait pu faire mieux en faisant mieux soi-même, en montrant le modèle en actes plutôt qu’en lâches paroles ?
Les personnes qui jouent leur égo à ce jeu d’humiliation des élites ne peuvent que finir déçues par elles-mêmes car la petite gratification de l’insulte ne manque pas d’amertume. Ces personnes savent, au fond d’elles, pourquoi elles se réduisent à la critique de celui qui réussit, elles savent que devenir la version ultime de soi est aussi enviable que difficile. Elles savent que la lapidation numérique est une excuse pour ne pas s’avouer la vérité au sujet de soi. L’extraordinaire complexité de se réaliser, de trouver un chemin nouveau, d’explorer l’inconnu, d’oser l’impensable, de s’exposer à l’opinion des médisants rebutent celui qui ne sait pas (encore) démontrer sa compétence sociale, celui qui a déjà perdu espoir de gravir les marches de la hiérarchie sociale. Celui qui lance la pierre est le premier à la prendre en pleine face, car son esprit, qui le regarde faire, sait pourquoi il fait cela. Il sait que c’est la marque d’un renoncement, d’une amertume qui grandit, d’un ressentiment qui se répand. L’humiliation des élites ne vise qu’à camoufler sa propre humiliation à ne pas arriver à devenir soi-même un héros social, un surhomme, un sur-soi.
Il serait sans doute utile à chacun de saisir les raisons de la motivation à la haine, qui commence toujours par une haine de soi et le refoulement de l’échec annoncé de la pleine réalisation de soi. Musk est une icône moderne de la réussite sociale qui, par sa seule existence publique, éblouit celui qui sent qu’il n’aura jamais le courage de regarder en face les sacrifices nécessaires pour se réaliser à un tel niveau.
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Évidemment que la concurrence va réagir, il y a notamment du mouvement côté chinois qui sort l’artillerie lourde pour devenir leader.
Mais pour améliorer les marges chez les anciens, ils vont devoir investir massivement, pour arriver à ce qu’a déjà Tesla aujourd’hui en termes d’infrastructures, de savoir-faire…
On voit quand même bien que les constructeurs rament à rattraper le train en marche.
Il faudra combien de temps à Renault ou Stellantis pour en arriver là ? Le groupe VW s’en approche, éventuellement.
Tesla a franchi une barrière à l’entrée gigantesque en investissant le secteur automobile grand public, et l’a rehaussée au passage. Ça veut pas dire pour autant qu’ils vont pouvoir rester dix ans au sommet.
Concernant les brevets, ils ne sont pas non plus une preuve d’innovation réelle. Certains sont spécialistes du dépôt pour en tirer des profits plus que pour en profiter. Sans compter que des marques comme Bosch sont des équipementiers pour des constructeurs généralistes, donc peuvent croître en profits sur leurs innovations sans pour autant que le marché n’en soit transformé.
Tesla a simplifié le nombre de pièces à l’extrême, a une intégration verticale déjà forte jusqu’au réseau de charge… Le game changer, ça restera le FSD. Pour l’instant, c’est pas folichon. Est-ce que ça changera assez vite ? 
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Un article de janvier classe Tesla au 7ᵉ rang sur 12.
Mais attention, c’est un rapport de Consumer’s Report, qui s’évertue à trouver des défauts de Tesla depuis des années, après leurs éloges du début. Au point de trouver des critères d’évaluation ridicules du point de vue des capacité de l’IA, et ne tenant aucun compte de la capacité du véhicule d’analyser des routes inconnues.
Les systèmes des concurrents sont tous limités à certaines routes bien cartographiées, sauf pour certaines voitures chinoises.
C’est faux, ce sont l’images négatives projetées par les grands médias qui suscitent les opinions défavorables. (juste les photos et montages choisis sont un bon indice)
Il suffit de dénicher quelques interviews en direct de Musk pour voir un autre aspect du personnage, complètement différent.