Derrière ce geste altruiste se cache l’ambition de Tesla d’étendre son champ d’activité en capitalisant sur ce que l’entreprise sait produire de mieux : des batteries.
Est ce que ce cher Elon aime le Texas où ses lois sur la tarification de l’électricité?
Cet état permet aux fournisseurs d’électricité de multiplier par 100 le prix du kWh en fonction de l’offre et de la demande…
C’est Panasonic qui va être content (Tesla, comme d’autres constructeurs automobiles, ne fait qu’assembler les modules de Panasonic).
Ton article ne concerne pas ce cas là. Une industrie a tout intérêt à recycler ses déchets, surtout si elles maitrise une bonne partie du cycle de vie comme Tesla, entre le retour économique de la récupération de matériaux, les obligations légales et les aides.
Ici, l’article traite du problème des particuliers qui considèrent que quelques piles à la poubelle ou dans la nature, ce n’est rien, alors que c’est la masse globale qui fait le problème majeur.
Seulement 226.000 tonnes dans toute l’union européenne ? Petits joueurs ! La France, a elle toute seule, a rejeté environ 450 millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Tu sais l’atmosphère, cet endroit où on rejette des gaz qu’on peut ni récupérer, ni stocker, ni traiter, ni recycler. Alors qu’une pile oui.
Panasonic était le partenaire exclusif du début. Aujourd’hui, Tesla passe par des fournisseurs variés (LGChem, CATL, Panasonic) pour les anciens modules de batteries.
Les derniers modules ont été mis au point par Tesla et sont déjà fabriqués par lui.
Elon Musk a toujours dit que la branche énergie de Tesla allait naturellement devenir bien plus importante que la branche automobile.
Pourquoi n’utilisent-ils pas le projet militaire HAARP avec 3 800 MW ça devrait le faire…
L’avenir nous le dira… Altruisme ou simple busine$$ ?
226Gg de piles vendues, pas jetées dans la nature. La plupart sont recyclées (il n’y a qu’à voir les points de collecte dans les supermarchés, ils sont souvent pleins).
De plus la plupart des piles contiennent une solution alcaline + zinc sans danger pour la nature, c’est plus le plastique autour de la pile qui est embêtant. Les piles rechargeables, c’est pas du tout le même problème, vu que là, il y a du lithium, des hydrates de métaux (nickel, cobalt, etc…) qui n’ont rien à faire dans la nature (et qui sont dommages de gaspiller, vu le prix de l’extraction).
100MW dans une batterie classique ? J’ai clairement du mal à y croire. Sans parler de l’intérêt économique. Une centrale STEP pourquoi pas et c’est comme une grosse batterie. Mais une batterie chimique…
Ça a déjà été fait en Australie avec une batterie de 100MW/127MWh et elle génère des économies importantes et participe à la stabilisation du réseau, donc que tu n’y crois pas ça n’est pas très grave, au moins d’autres avancent sur le sujet.
100 MW, pas « dans » la batterie, 100 MW c’est la puissance que l’installation sera capable de délivrer, à moins qu’il y ait confusion avec des MWh dans tous les articles sur le sujet. La capacité des batteries (donc la durée pendant laquelle ces 100 MW pourront être fournis) n’a pas l’air d’avoir été communiquée.
Quand à l’intérêt par rapport à une STEP, c’est que ça permet de donner une seconde vie à des batteries de voitures usagées (la perte de densité énergétique est moins problématique pour ce type d’installation que pour une voiture, où ça se traduit par une baisse d’autonomie, donc une batterie qui n’est plus utilisable dans une voiture reste utilisable encore pas mal d’années dans ce type d’installations), que ça offre un meilleur rendement qu’une STEP (on peut approcher les 90%, contre 70-80%), que ça peut s’installer à peu près n’importe où (une STEP nécessite plus de place et du dénivelé) et que c’est beaucoup plus réactif qu’une STEP (une STEP performante met 5 minutes à délivrer sa puissance, une quinzaine pour passer de la puissance absorbée max à la puissance délivrée max, une ferme de batterie met moins de 5 minutes pour passer d’un extrême à l’autre). La STEP a l’avantage d’être capable de fournir/absorber sa puissance max plus longtemps, si les réserves d’eau sont grandes.
Et non, une ferme de batteries comme ça ne pourra pas éviter les coupures telles que celles qu’à connu le Texas cet hiver. Les coupures ont été beaucoup trop longues (plus d’une semaine par endroit) et n’ont pas été provoquées que par une sous-capacité de la production face à la demande, mais aussi par des dégâts physiques, à l’origine des coupures (lignes tombées à terre sous le poids de la neige) ou retardant le rétablissement (ruptures de canalisation d’eau sous l’effet du gel, qui ont nécessité le drainage de certains locaux avant de pouvoir y rétablir le courant).
Il y en a des dizaines en marche ou en projet. Rien de plus propre pour stabiliser des fermes d’éoliennes ou de solaire à bas prix, bien moins cher et polluant que les systèmes d’appoint au fioul ou au charbon.
Réactifs à la fraction de seconde, super efficaces, transparent pour les usagers qui ne subissent plus de pannes et qui sauvent des millions de dollars aux opérateurs.
Oui d’ailleurs la société neoen qui est française gagné beaucoup d’argent avec la batterie tesla qu’elle a monté en Australie !!!
neoen est un champion national ils montent aussi des batt sans Tesla et visent de méga install, du type GWh
Du coup c’est des giga install, pas des mega install
Tu n’as jamais entendu parler de la photosynthèse? L’océan peut absorber le dioxyde de carbone (CO2) de 2 manières: diffusion depuis l’atmosphère et par photosynthèse dans le plancton et les algues. Le CO2 se déplace de l’air vers l’eau, lorsque la pression atmosphérique du CO2 est plus élevée. Le CO2 est dissous dans l’océan car il est soluble.
D’autre part la fabrication/recyclage des batteries/piles génère aussi du CO2, en plus de polluer les sols des pays concernés pour l’extraction du lithium, entre autres.
Les océans n’ont pas la capacité de traiter un tel volume de CO2, c’est bien le problème.
La faute à qui? Peut-être faudrait-il aussi arrêter la déforestation à outrance, notamment en Amazonie, car moins d’arbres = plus de CO2 dans l’atmosphère.
Avant que l’activité humaine ne commence à tout détraquer depuis un siècle, la nature - dont les océans font partie - n’a jamais eu de problème particulier pour réguler le taux de CO2 dans l’air. Mais engendrer une nouvelle pollution en la déplaçant vers des pays dont la population n’a généralement pas les moyens de rouler en VE, est ce que j’appellerai une vraie fausse bonne idée.
Renault qui fabrique des voitures en Corée du Sud va bien devoir faire venir sa production en Europe, encore du CO2 supplémentaire en perspective!
Bref, les batteries seules pour régler les pannes de courant ou faire avancer 100% des VE dans le monde - sauf avec PAC - c’est du grand n’importe quoi, ça ne fera jamais baisser le taux de CO2.
« Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme » - Antoine Laurent de Lavoisier (1743-1794). Autrement dit le CO2 en moins à l’usage d’un VE à batteries fera plus de pollution ailleurs, sous une forme ou sous une autre.